La double dualité de cette bulle univers

Dans l'article précédent, nous avons vu les deux constantes aléatoires : le facteur d'annihilation (2D) primordiale    et le facteur de mitose  ξ². Nous avons vu également que les oscillateur-tachyons synchronisés possédaient une constante :   M × L qui reste en vigueur dans la paire électron-positron.  A cette échelle, il n'existe pas de masse M ou de longueur L séparées. L'une est toujours le reflet de l'autre. Dans l'oscillateur dipolaire, quand M tend vers zéro, la réponse (déphasée) est L qui tend vers l'infini.

Comme pour une corde de guitare, plus L est grand et plus M est grand, plus la note est grave. Une note grave revient à une basse fréquence et donc un temps de cycle T long ou grand. On a T = f(ML).  On montre que le temps élémentaire T – commun pour l'électron, le BEC ou le tachyon – dépend de  ML.  Ainsi chaque bulle univers est caractérisée par cette double dualité :

La dualité de  ratios    et  ξ²

Les constantes physiques : M et L

Armé de cette double dualité, on retrouve les principales constantes physiques.

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Commentaires

  1. bonsoir Mr Mareau, vous dites que le proton est la variable physique d'ajustement entre les deux signatures indépendantes Xi et alpha. C'est donc le pourquoi. Mais comment s'est réalisée cette fusion de paires e-/e+ ? Pourquoi le proton est-il stable? n'avait-il pas beaucoup plus de chances qu'ils soient tous instables? C'est à dire, n'y a t-il pas seulement quelques combinaisons de alpha et Xi qui puissent donner une bulle univers viable ?

    Xi semble être le rapport entre la largeur d'un intervalle élémentaire et sa longueur juste avant saturation. Il est aléatoire car il n'est pas connu à l'avance pour un BEC, mais il est quand même le rapport entre deux longueurs.
    En revanche, pour alpha, on du mal à concrétiser ce ratio par quelque chose de physique. On a plus l'impression que ce rapport est hasardeux, même s'il représente le taux d'annihilation primordial. Mais vu qu'il se fait en même temps que la mitose qui règle le problème de stabilité du BEC suite aux perturbations de la matière naissante, on ne peut s'empêcher de penser qu'il y a un rapport entre Xi et alpha à travers le proton. Mais dans quel ordre? Comme tout ceci s'est passé en même temps et dans un temps extrêmement court, il doit être difficile de faire la part des choses.

    En d'autres termes, cette dualité de signature Xi et alpha, ne fait-elle pas écho à la dualité M et L, matérialisée par ou via le proton, l'une étant le reflet de l'autre à travers le proton?
    On pourrait être tenté du dire, que la clé est plutôt l'électron, ou le positron, les seules briques de base élémentaires, mais ce ne sont pas ces briques de base qui ont apporté l'équilibre, relatif, de la bulle univers en termes de trame d'espace temps et d'intervalle élémentaire stable.

    Je ne pense pas que ces questions soient très utiles mais vu que je me les pose...

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  2. Bonjour LC,

    La question de la stabilité est en effet, cruciale. Comme déjà vu, elle est intimement liée avec la dualité de localité. Cela me donne l'idée de faire une réponse sous la forme du prochain billet.

    Toutes les questions son utiles et légitimes.

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  3. Mr MAREAU
    J'ai du mal à conceptualiser les choses comme vous le faites.
    Par ex. vous établissez un lien entre température et entropie, puis entropie et information. Bien. Mais cette logique prévaut-elle également dans la matière ?
    La matière procède à des inter-relations, des échanges d'énergie, le plus souvent par le biais d'ondes. Peut-on qualifier ces échanges d'énergie d'échanges d'"information" ?
    Extraire de l'information me paraît supposer une certaine capacité d'abstraire. Donc une forme d'intelligence. Plutôt réservée au vivant, non ?
    Ainsi, pour moi, dire comme vous le faites, qu'il y a "une température de l'information", me laisse perplexe : c'est soit l'un, soit l'autre ...

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  4. Cher Jihems,

    Concernant le lien entre la température et l'information, je vous recommande ce lien wiki très instructif, et vous verrez qu'à ce sujet, je n'ai rien inventé.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Entropie_de_Shannon

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    1. Merci pour le lien ! Y a tellement de choses que j'ignore ! ...

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  5. M. MAREAU, bonjour.
    Je suis allé sur le lien que vous m'avez indiqué. Je l'ai parcouru avec attention, et je comprends maintenant un peu mieux ce que vous vouliez dire. Même s'il reste quelques zones d'ombre, que j'attribue à mon inculture.
    Mais, avouez que parler de "température de l'information", cela sonne quand même un peu bizarrement !...

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    1. Ici "information" veut dire entre autres, "sans échange d'énergie"

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  6. Bonjour jihems

    Oui la température que nous connaissons dans notre monde organisé, relève d'une agitation (un brassage) où l'entropie de désordre fournit effectivement de la chaleur. On dit que l'ensemble de ces mouvements erratiques sont "thermalisés". C'est une forme de frottement.

    Mais si l'on situe ce brassage dans un monde fait d'oscillateurs dipolaires 1D non connexes ET dont chacun délivre un zéro (physique) , alors il ne reste que l'aspect statistique. Sans écoulement du temps, ce brassage ne peut que déboucher sur un processus de fusions/scissions. Le taux d'échec (désordre) est immense mais fini toujours part être dominé par l'ordre.

    Quelqu'un avait dit : Dieu existe car le hasard ne saurait monter en ordre toutes les pièces d'un avion prêt à voler alors qu'il est bien plus simple qu'un corps humain....

    Il est vrai qu'à l'échelle humaine cela paraît impossible. Mais à l'échelle infinie du nombre de brassages de l'état stochastique, tout devient possible. Ensuite, le brassage 3D des CHONs* dans les océans en interaction avec les micro fissures 1D minérales (qui figent), amène également beaucoup de possibilités car il y a des milliards de microfissures, des milliards de brassages/an et des milliards d'années.

    * CHON : carbone, hydrogène, oxygène, azote, les éléments des acides aminés, briques de la vie. Voir site OSCAR.

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  7. Bonjour Mr MAREAU.

    Je me demande s'il n'y a pas une voie intermédiaire entre "Dieu" et le "hasard" ...
    Bonne journée.

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  8. Comme pour la gestion de la cité, où la séparation de l'église et l'état a su arrêter les guerres dans nos contrées, il convient d'appliquer cette séparation à la science. D'un côté on est dans l'ordre de la croyance et de l'autre dans l'ordre de l'argument et de la preuve.

    Cela n'empêche pas d'avoir, par ailleurs, des aspirations poétiques, artistiques, morales voire mystiques. C'est une saine dualité (un dipolaire positif) du cerveau humain. Mieux, cette dualité est une émulation nourricière mutuelle.

    Cela étant dit, le modèle OSCAR montre que nous sommes tous reliés par :

    - la source unique entre la matière et l'espace-temps
    - la mitose
    - l'interaction avec le niveau subquantique.

    Il y a également la vie "éternelle" liée à l'héritage évolutif de notre ADN. Il est clair, que notre vie n'est qu'un chaînon éphémère dans une longue suite de filiations croisées. Mais là encore le hasard intervient dans le cadre des mutations dont une minorité correspond à une adaptation aux changements.

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    1. Vous avez raison d'insister sur la "laïcité" de la science.
      Personnellement, je ne suis pas à la recherche d'un dieu quelconque, mais sous quel(s) angle(s) il me faut poser les choses pour avoir des réponses à un certain nombre d'"énigmes" que je crois percevoir ...

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  9. Je vous renvoie à la liste des 53 énigmes que j'ai recensées :

    http://www.cosmologie-oscar.com/index.php?page=reflexion#questions.

    Cette liste n'est pas exhaustive et si vous en avez d'autres, je suis preneur.

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  10. Peut-être celle-ci : pourquoi une telle débauche d'espace et de matière dans l'univers ? A quoi bon autant ?

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  11. Voici la réponse :

    dans le monde stochastique, les oscillateurs en cours de synchronisation, formant ainsi le BEC primordial. Ils ont certaines valeurs moyennes et ALÉATOIRES, de leurs paramètres.

    Il y a la fréquence commune (1/T) et le ratio A = longueur / épaisseur = xi^4 en 1D.

    Cela veut dire que le BEC SATURE (au moment de la délocalisation-mitose) aura :

    - xi^3 couches espacées de T = 10^-21 s (intervalle temporel) et L = 10^-13 m (intervalle spatial qui deviendra le Compton de l'électron).

    - xi^8 (en 2D) paires d'oscillateurs sur sa surface sphérique, devenant paires électron-positrons et donc toute la matière.

    L'espace est donc composé de xi^8 × xi^3 = xi^11 oscillateurs dipolaires. Ils sont répartis en xi galaxies et donc xi^2 BEC-étoiles.

    Alors peut-on dire que c'est beaucoup ? Non car nous n'avons aucune référence comparative. C'est comme la vitesse de la lumière ( c = L / T = 3 × 10^8 m/s). Elle nous apparait grande alors qu'elle est "escargot" vis à vis de la vitesse des oscillateur-tachyons formant espace-temps. Dans le même temps élémentaire T, ils parcourent le rayon du BEC.

    Tout est relatif, dual et oscillant.

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  12. Je ne me suis par relu et la première phrase est plus correcte ainsi :

    "dans le monde stochastique, les oscillateurs en cours de synchronisation, forment le BEC primordial. Ils ont forcément certaines valeurs moyennes et ALÉATOIRES, de leurs paramètres" ........

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  13. J'ai oublié de donner la valeur de xi, la voici : xi = 1,5 × 10^11.

    Ce nombre est compatible avec l'observation (qui elle ne peut-être très précise). Pour la masse totale Mu, il faut tenir compte du taux d'annihilation primordiale (a²) avec a = 137.03599... et ainsi on a : Mu = xi^8/a² × M (électron) = 10^55 kg , valeur également compatible avec l'observation !

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  14. Merci pour votre réponse. Cette "énigme" - pour moi - ne l'est donc pas pour OSCAR !

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