Le néant se précise en cassant le mythe du spin

Beaucoup de physiciens se demandent si l'électron tourne vraiment. Bien sûr Pauli et Dirac arrivent à la conclusion que cela ressemble à une rotation...

- Le premier élément allant dans ce sens est la dimension de la constante de Planck,  h. Cette dimension [M L² / T] correspond effectivement à un moment cinétique ou quelque chose se trouvant en orbite. Cela se traduit par une impulsion p [M L / T] s'exerçant sur le rayon r  ou [L] d'un cercle.

- Le second élément allant dans ce sens, est l'ancienne conception (modèle de Bohr) d'un électron orbitant autour d'un proton, un peu comme une planète autour d'une étoile... Là encore, on attribut un rôle de spin à la constante de Planck, h.

Mais depuis, l'eau a coulé sous les ponts.

- Déjà le second élément (modèle planétaire) a laissé place à une vue plus quantique où l'électron orbital est en fait sous forme d'une onde sphérique dont les coordonnées se traitent en terme de probabilité.

- Ensuite l'électron apparait, selon les mesures plus récentes, comme vibrant ! Cette oscillation est appelée le "tremblement" ou zitterwebegung.

- Enfin la dimension de la constante de Planck h → [M L² / T], s'explique parfaitement dans le cadre OSCAR des oscillateur-tachyons d'où est issu l'électron. En effet, fondamentalement, ce qui vibre c'est le fameux couple M L = Cte. Avec la constante de la vitesse de la lumière c [L / T], on obtient bien

M L × c = M L² / T 

Ainsi le néant oscillant décrit par OSCAR, est trahi par l'étude l'électron. Ce néant est fait d'une infinité d'oscillateurs dipolaires qui représentent chacun, le zéro physique. Les deux branches de cet oscillateur comportent chacune un couple M L. D'une branche à l'autre, ils sont en opposition. Quand M tend vers zéro, le L à suivre, tend vers l'infini. Mais comme les paramètres 0 et infini, sont interdits en physique, alors chaque branche est en errance jamais aboutie, autour du zéro impossible. Les deux "presque-zéros" opposés, s'annulent parfaitement dans l'oscillateur. La somme infinie de ces zéros vaut précisément zéro et c'est cela le néant. Il grouille de boson-oscillants, il est éternel et représente la matrice des bulles univers à venir. Il n'y a ni M, ni L ni T apparent.


On a vu que le brassage de ces boson-oscillants dans le contexte du non écoulement du temps T, aboutit forcément à un flux de synchronisation (partielle) qui forme donc un condensat de Bose Einstein. On a vu également que ce flux est condamné à saturer le BEC ce qui amène à une mitose et une séparation des branches des oscillateurs et donc révéler les contenus que sont les électrons et les positrons. Ces deniers (qui nous composent) voient leur [M L] osciller comme on le mesure à travers le fameux zitterwebegung .

Commentaires

  1. Bonjour Mr MAREAU.
    Une question :
    Cette "vibration" de l'électron n'a aucune relation avec l'agitation thermique qui parcourt l'ensemble de la matière ?

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  2. Bonjour Jihems.

    Non car il s'agit ici de son énergie interne épurée de toute perturbation y compris celle due à l'habillage virtuel. Cette énergie peut se traduire par le produit M L par l'accélération permanente générée par l'alternance du cycle [ L / T²] . Cela donne bien une dimension d'énergie [ M L² / T²] qui est la CAUSE du M c² du grand Einstein.

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  3. Merci. Alors, effectivement, cette "oscillation intrinsèque" va dans le sens de OSCAR ...

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  4. Oui et pas seulement car elle laisse apparaitre la clé du néant dynamique basée sur la dualité M L .

    Quand le M de l'électron (délocalisé) approche le M du tachyon, alors sa longueur promise L (déphasé à pi/2) atteint celle de Compton, bien mesurée. Mais quand le L atteint la taille du tachyon, alors dans ce même temps, le M est maximum.

    Tout est affaire de localité car l'alter ego initial de l'électron (d'ici) se trouve justement de l'autre côté de l'oscillateur-tachyon (à n BECs d'intervalle) et sous la forme d'un positron. Cela veut dire qu'ils sont liés d'une manière très ténue, via le réseau subquantique. En fait c'est la clé de la gravitation qui est juste la trace tangible de ces liaisons initiales au sein d'un même oscillateur-boson.

    Je rappelle que cette vue OSCAR n'est pas une hypothèse puisque la physique nous montre l'importance du ML et que cela lève 53 énigmes fondamentales.

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  5. Ne m'en veuillez pas, mais il me faut encore assimiler cette notion de "néant dynamique" !

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  6. Mr MAREAU,
    Je voudrais préciser ma pensée : pour moi, dans ce que vous décrivez, il n'y a pas de néant, puisqu'il y a "quelque chose". Quelque chose, de plus, qui répond aux lois physiques de la matière (E M L T).
    Bonne journée.

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    1. Vous avez raison de soulever ce problème de définition.
      Le sens des mots est très important. Vous utilisez le mot "néant" dans sa définition initiale qui l'assimile à un zéro absolu. Cette définition me gêne car elle sous entend un ex-nihilo de nature magique ou religieuse.
      Pour ma part, je cherche à actualiser cette ancienne définition du néant pour lui donner un statut qui respecte ce que nous savons sur l'impossibilité du zéro physique. Son caractère absolu fait place à un caractère dual du zéro où M et L sont les acteurs vibrants et reflets l'un de l'autre. Cela se confirme par le produit ML de l'électron qui génère la constante de Planck dans le cadre de la vitesse c.

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  7. Mon problème c'est, bien sûr, la question des origines.
    Mon "néant" serait, en effet, selon la terminologie d'OSCAR, le "zéro physique absolu" (zéro puissance infini, si cela peut s'écrire). RIEN !
    Maintenant, votre idée d'un équilibre dynamique stable, proche de ce zéro physique, donc, à la fois, au-delà du mur de Planck (subquantique) et au niveau particule/onde énergétique minimal (tachyons), est, effectivement, une idée bien séduisante.
    Mais cela ne fait que reporter la question ...

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  8. Le piège du "rien" absolu réside dans sa non évolution intrinsèque. Il ne peut donc rien donner. CQFD

    Le zéro en dipôle OSCAR n'est pas une "idée séduisante" mais la SEULE solution pour décrire ET expliquer un "néant évolutif". Par ailleurs, il s'appuie sur des phénomènes physiques connus et mesurés comme notamment l'impulsion de DIRAC qui décrit bien la réaction du zéro et son impossibilité physique. Enfin, il est le SEUL à recenser ET résoudre les 53 énigmes fondamentales. Voir le prochain blog à venir et ses dessins associés.

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  9. Ce qu'il y a de profond - et de fascinant ! - dans votre démarche (on a dû déjà vous le dire) c'est que vous inversez la fameuse question : "pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" (Leibniz) en : "pourquoi y aurait-il rien plutôt que quelque chose ?"
    Cela mérite en effet qu'on s'y arrête ...

    Puis-je revenir à une question plus "terre à terre" : comment est-on parvenu à "nettoyer" le "Zitterbewegung" de toute autre oscillation parasite, notamment thermique ?

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    1. La valeur de sa fréquence est jugée proche de celle de l'électron mais la mesure n'est pas suffisamment précise pour noter un mini écart. Donc il n'est pas sûr que la mesure soit "nettoyée" des perturbations. De toute façon il reste forcément celle que l'on appelle "l'habillage" de l'électron. On sait que sa masse mesurée est plus grande que sa masse nue mais on ne sait pas de combien. Le taux d'influence sur sa masse, est donné par OSCAR à 1.0031. C'est l'influence des boson-tachyons, dont la symétrie est perturbée par la présence de toute particule. En revanche, le taux d'influence sur son moment magnétique est lui mesuré avec une très grande précision : 1,001159652 ! Oscar le précise à la 12eme décimale en ajoutant une correction ultra fine imposée par la cohérence du modèle. C'est un des grands succès du modèle OSCAR car en plus il explique (pas seulement décrit) la cause de cette anomalie. En revanche le modèle standard se livre à une honteuse démarche numérologique pour arriver à approcher cette valeur mesurée avec une précision 100 fois moindre que celle de OSCAR. Voir sur mon site ce qu'a dit Feynman à ce sujet.

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  10. Merci pour votre réponse. Je vais regarder ça.
    Bonne fin de journée.

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  11. Bonsoir Mr Mareau, si le modèle standard se situe plus dans la description (avec notamment ses paramètres qui sortent du chapeau...), il faut reconnaitre que le modèle oscar a le mérite d'expliquer. Malheureusement, malgré la qualité des explications, l'énergie dans la pédagogie, la publication de 2 livres, l'existence d'un site et maintenant d'un blog, il reste le plus difficile: convaincre !

    C'est d'autant plus difficile que la quasi totalité de vos lecteurs, dont je fais partie, ont été baigné/imprégné par le modèle standard, dans les livres, dans les écoles, chez les enseignants...

    Cependant, il y a une quarantaine d'années, j'étais dubitatif sur les modèles d'atome présentés: C'est bien joli un neutron ou un proton, mais de quoi ça vient? et cet électron qui tourne très vite autour du noyau, chargé négativement alors que le noyau est chargé positivement? d'où vient-il? Un peu plus tard, on a parlé des quarks qui formaient les protons/neutrons avec certaines avancées scientifiques. Mais c'est quoi des quarks? d'où viennent-ils? avec d'autres avancées scientifiques, n'allait-on pas trouver quelque chose d'encore plus petit? Les années ont passé et les nouveautés n'ont pas été très grandes dans ce domaine, malgré l'avancée des technologies. Soit il fallait encore attendre des technologies plus avancées, soit on était dans une impasse.

    Les technologies plus avancées sont là mais elles ne font que confirmer qu'on est depuis longtemps dans une impasse, aggravé par le fait que les technologies ont fabriqué des spécialistes/experts cantonnés dans leurs domaines respectifs.

    La théorie des cordes, des super cordes, la mécanique quantique à boucle, la super symétrie... ont toutes proposé des explications à notre univers, mais aucune de parvient à convaincre comme oscar peut le faire. Car le point de départ d'oscar est très simple et plausible, tout le reste en découle, c'est sa force, et sa faiblesse.
    En effet, le modèle repose sur ce boson dual non connexe, brique de base du néant, qui lui même n'est rien vu de l'extérieur. Une fois cette étape franchie, il n'y plus grand chose qui s'oppose à oscar. La fécondité des bosons duaux est sans limite !

    Pourquoi quelque chose que rien?
    c'est le problème de la physique depuis des années, on a besoin de catégoriser, de classer, d'opposer, alors que la réponse est quasi toujours: ce sont les deux à la fois.
    Le rien est quelque chose ! et c'est justement la clé d'oscar d'avoir défini ce rien.
    On peut ne pas être d'accord, pas convaincu, mais alors, monsieur "on", que proposez-vous de mieux?

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  12. Bonjour à tous.

    La réponse à la question : pourquoi notre univers ? est sans doute de celles des plus intimes : chacun y répond en fonction de sa vision du monde, de sa philosophie, de ses convictions religieuses ou autres et ... de ses connaissances.
    OSCAR propose ses réponses. Celles-ci vont apparemment plus loin que celles fournies par la science "officielle". Je n'ai, pour ce qui me concerne, pas les compétences nécessaires pour en juger. Mais si OSCAR a vu juste, cela fera petit-à-petit son chemin.
    Pour ma part, ici, je suis aux prises avec une difficulté : la notion d'"éternité". Qui se retrouve dans OSCAR. Comment comprendre cette notion ? Comment accepter l'idée que "quelque chose" existe depuis toujours ? Sans cause, ou avec cause ?
    J'exclue, en ce qui me concerne, les réponses de type religieux. Que reste-t-il ? La proposition d'OSCAR d'un "néant dynamique" ? C'est, à la fois, brillant et séduisant. Mais cela suppose bien qu'il y a quelque chose qui vient de l'infini des temps.
    Ai-je d'autres pistes ? Pas vraiment. Certains, sur d'autres sites, défendent l'idée d'un espace éternel d'où tout découlerait ...
    La seule chose qui me paraît susceptible d'échapper au temps, d'être hors du temps et de l'espace, c'est la rationalité à l'oeuvre dans l'univers : ce que montrent les lois et que démontrent les mathématiques.
    Mais cette structure "intelligente" de la matière (d'où nous tirons sans doute notre propre intelligence) ne me dit pas comment elle est née, pourquoi elle est apparue.
    Elle peut, peut-être, tout juste me dire que ce qui "est", ne l'est pas sans raison (principe de causalité), et, peut-être plus encore, DEVAIT l'être !

    Bien à vous.

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  13. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  14. Voici un petit dialogue avec Ockham :

    - un néant statique est-il évolutif ?
    - Non par définition il est stérile !
    - Peut-il être autre chose que dynamique ?
    - Non !
    - peut-on justifier qu'il puisse avoir des constantes ?
    - Non en dehors du champ religieux !
    - il ne peut donc qu'osciller ?
    - Oui et ce d'une manière erratique (ou stochastique) !
    - Oui mais comment osciller sans "moteur"
    - Par sa dualité qui masque les deux protagonistes contraires
    - Oui mais quel est le "moteur" dans chaque branche ?
    - C'est la non acceptation du zéro inertiel qui coûte une fréquence infinie dans une amplitude 1D infinie.
    - Pourquoi 1D ?
    - C'est la règle d' Ockham, i.e, le plus simple possible.
    - peut-on proposer un nombre fini d'OSCARs (ou points zéro vibrants) ?
    - Non ce serait accepter une constante (un nombre divin sort du domaine de la physique)
    - Alors comment proposer un nombre infini s'il est interdit ?
    - Il est autorisé pour les nombres et non pour les paramètres physiques.
    - Alors où est la limite ?
    - Il n'y a pas de limite mais en revanche, une infinité de zéros donne bien zéro !
    - Oui mais il y a bien une étendue spatiale 3 D ?
    - Oui mais elle est pavée de points zéros de tailles variables qui ne sont que des tronçons non connexes, de corde 1D !
    - On a donc une étendue 3D infinie ?
    - Oui et elle est l'objet de brassages intenses !
    - Difficile à imaginer ?
    - Oui mais essayons d'imaginer l'étendue d'un zéro statique ! C'est pire et en plus elle condamnée à la stérilité !
    - Combien de temps avant une synchronisation arrivant à terme ?
    - L'absence d'écoulement de temps revient à un potentiel de temps infini. Mais on devrait plutôt dire un potentiel infini de brassages et donc d'atteindre une probabilité unitaire de faire un BEC.

    - ....

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  15. Pas mal, sur le plan pédagogique !

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  16. A Jihems

    Cette idée de dialogue est empruntée à mon ami Olivier. J'ai juste fait un choix avec Ockham. Peut-être devrais-je en faire un blog ?

    A LC

    Les changements sont freinés par la religion. Plus de 80% des physiciens de la planète, sont croyants. Parmi les 20% restants seuls 20% (donc 4% en tout) ont la lucidité et le courage de se montrer hérétiques. On est pas sorti du moyen âge !

    Avec le Big Bang standard les 80% ont trouvé le fiat lux biblique et ça leur suffit. Ils ne veulent pas savoir ce qui s'est passé avant... On m'a même rétorqué un jour, "l'argument" suivant : "on ne saura jamais..." . Inouï car : a) ce n'est pas un argument mais une affirmation ; b) cela ressemble beaucoup à " les voies du seigneur sont impénétrables".

    Et pourtant il leur a été dit et répété : a) il faut toujours argumenter ; b) il faut toujours chercher les causes....

    Voilà soyons pessimiste : sur la planète entière, il n'y a guère qu'en France où l'on a clairement séparé l'église et l'état ; b) concernant la séparation de l'église et les sciences, la situation est encore pire : cela n'a été voté nul part !

    Vous avez par exemple Hubert Reeves qui justifie la religion par : "... la science ne peut pas répondre à la question de Leibniz: Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien". Où est la prudence du physicien ? Il devrait dire plutôt à ce jour et à ma connaissance.... Mais non c'est mieux ainsi et il ne faut pas changer.

    Si Reeves est un merveilleux conteur au bel accent, il reste selon moi un physicien moyen qui ne sait que répéter à l'envi les concepts de l'école de Copenhague, vieux de plus de cent ans !

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  17. Bonsoir à tous également,
    à Jihems et son commentaire très intéressant. A la relecture du mien, j'ai pu apparaitre provocateur, mais ce n'était vraiment pas le but et surtout pas vis à vis de vous.

    Vous écrivez "je n'ai pas les compétences pour en juger", mais je dirais tout comme la plupart d'entre nous. 1, personne ne nous demande de juger et 2, il y a quelque chose qui est plus puissant que le jugement, c'est le ressenti. Quand j'ai découvert OSCAR, il y a deux ans, je n'ai pas compris grand chose, mais cela me parlait, cela faisait écho à quelque chose d'intime, comme vous dites, d'inconscient, de certitude non "prouvable", d'intuitif, bref pas facile à définir mais qui ressemble à une évidence, probablement personnelle.

    Mr Mareau a passé beaucoup de temps à m'expliquer. Ce qui nourrissait ma curiosité et mon envie d'aller plus loin. Et le puzzle s'est petit à petit mis en place. Je ne dis pas que le puzzle est complet, loin de là, mais j'entrevois la forme et l'image globale à atteindre. Le puzzle OSCAR contient vraiment beaucoup de pièces, mais ce qui est fascinant, c'est que toutes ces pièces viennent de la même boite: le boson dual confiné non connexe.
    Je suis toujours étonné de la patience et de l'investissement de Mr Mareau quand il s'agit de faire de la pédagogie sur OSCAR. Mais les petites gouttes d'eau font les grands fleuves et il faut parfois longtemps pour la goutte d'eau atteigne l'océan.

    La transition est presque naturelle vers la notion d'infini, d'espace et de temps que vous abordez. La petite goutte est le boson dual, le fleuve est le BEC, tandis que l'océan est la bulle univers.
    Vous parlez de notion d'éternité et d'infini des temps qui vous posent question. Mais je crois qu'on doit plutôt parler en termes de temps indéfinis, l'éternité se rapportant peut être à la probabilité de 1 que les temps indéfinis de chaque boson dual soient tous en phase, c'est à dire avec la même origine de point zéro, et les mêmes paramètres, moyennes des paramètre individuels.
    Ce qui caractérise le néant, c'est justement l'absence d'organisation de temps et d'espace, c'est l'entropie maximale. Le temps et l'espace sont globalement indéfinis, permettant qu'ils soient globalement infinis et individuellement nuls, ou plutôt annulés, dans chaque boson. C'est la magie d'OSCAR, pour moi, et le génie d'OSCAR pour ceux qui comprennent parfaitement tout.

    A Mr Mareau, que je ne remercierai jamais assez pour la pertinence de son modèle, à la fois simple et complexe. J'aime bien votre réponse en forme de dialogue, forcément dynamique, où le curieux et le sachant alternent les interventions, comme une oscillation duale.
    Je trouve que j'ai la chance également d'être français et d'avoir trouvé une bonne partie des réponses dans ma langue maternelle. La séparation de l'église et de l'état a joué un grand rôle dans déverrouillage de certains blocages, pourtant on s'est vite retrouvé dans une impasse. Heureusement, maintenant, grâce à nos claviers, on accède à quasiment à toute la connaissance qui vous est permise. Pourtant pas si facile compte tenu du foisonnement de l'information, en permanence. Y a t-il un processus de synchronisation en cours, c'est une autre question !

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  18. Cette dernière question de LC est intéressante : "Y a t-il un processus de synchronisation en cours ?".

    Je pense que la société – à l'instar de la physique – est soumise à deux tendances contraires : l'ordre et le désordre. La complexité moderne de la géopolitique délocalisée et de la technologie, est telle qu'elle réclame plus de lois pour maintenir l'ordre. Qu'on le veuille ou non, les échanges mondiaux sont à un tel niveau, que ces mêmes lois doivent faire "en fonction" du reste du monde.

    Cela alimente l'incompréhension populaire qui se traduit par une angoisse-agitation amenant le désordre. Cela veut dire que la phase "ordre" s'alterne avec la phase "désordre". Cela ne vous rappelle rien ?

    En revanche, la matière sociétale dispose d'une clé formidable que n'a pas l'univers. La pédagogie.

    L'agitation sociale s'alimente de malentendus. L'élite manque de pédagogie. Son langage est ésotérique comme celui de tous les spécialistes. L'entropie est un puits de potentiel et l'accélération de la technologie – par la génération de spécialistes qu'elle induit – bloque le langage commun qui devrait faire office de synchronisation.

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  19. A LC :
    Tout d'abord, merci pour les explications !

    Mais, comme le dit, un peu plus haut dans cette discussion, Mr MAREAU lui-même : "le sens des mots est très important".
    Ainsi, vous et moi, nous utilisons le mot : "néant". Mais je ne suis pas sûr que nous y mettions exactement le même contenu.
    Pour moi, le néant, c'est le rien absolu. Ni temps, ni espace, ni matière, RIEN.
    Et l'idée d'"éternité", c'est l'opposé : quelque chose qui EST. Sans justification. Sans qu'on puisse dire pourquoi. Jamais de début, simplement là depuis toujours. Donc sans cause. Que peut-on dire de quelque chose sans cause ?
    Et moi, qui suis un être du temps, soumis au temps, apparu dans un univers où tout s'écoule : l'énergie, le temps, les états différents de la matière ...
    Un univers où tout est mouvement, qui a une rationalité interne (cf. l'étonnement d'Einstein).
    Et donc moi, habitué à chercher des causes, à qui on a expliqué que même cet univers semble bien avoir eu un "début", et qu'il aura une fin - quelle qu'elle soit et si éloignée soit-elle - j'ai du mal, effectivement, avec l'idée d'un existant (matière, espace ...) qui serait là, depuis toujours et dont on ne peut expliquer l'origine.
    Mais peut-être est-ce personnel ? Peut-être suis-je le seul que cela dérange ? ...
    (A la réflexion, peut-être pas tout à fait, puisque OSCAR tente, justement, de concilier l'inconciliable : un début, mais qui ne naîtrait pas totalement gratuitement du néant.)

    Et c'est d'ailleurs, pour vous rejoindre, ce qui m'a, moi aussi, impressionné dans OSCAR : cette recherche d'un principe fondateur à partir d'un équilibre apparemment ténu, proche du zéro physique, fait de particules fantômatiques vibrantes ultra-rapides mais se neutralisant mutuellement.
    Jusqu'à ce que tout en parte, à la suite d'un "accident statistique" déterministe, pratiquement obligatoire ...

    Maintenant, je suis beaucoup moins avancé que vous : le puzzle est loin d'être en place ! J'en suis encore à essayer d'en poser les bases.
    J'en suis aussi à écouter d'autres points de vue, à y réfléchir, pour tenter de tracer mon chemin (plutôt un sentier !) personnel.
    Par exemple, pour tout vous avouer, actuellement, je me pose beaucoup de questions sur la nature de l'espace : est-ce une illusion ? un simple contenant ? un état particulier de la matière ? voire - comme le soutient quelqu'un d'autre - la source de toute chose ?
    Voilà un peu où j'en suis ... Et grand merci, en effet, à internet d'exister !

    P.S. Je suis moi aussi admiratif de la patience manifestée par Mr MAREAU pour apporter sans se lasser éclaircissements et explications, notamment à des buses comme moi qui y comprennent que dalle !
    Je lui en suis également très reconnaissant.

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  20. La discussion enrichit tout le monde.

    L'espace OSCAR est entièrement justifié par la naissance d'un BEC. Mais déjà faut-il savoir ce qu'est un BEC dans le détail. Sachez que parmi ces paramètres de régulation, il y a sa densité. Cette dernière réclame l'isotropie de distribution de ses intervalle élémentaires. C'est cela qui amène la saturation du BEC. Ensuite il faut voir ce qu'est un BEC de tachyons puis enfin imaginer un enchevêtrement de BECs et là on a notre bulle-univers en expansion (en couches avec gradient de vitesses).

    La synchronisation dans le BEC revient à un "point zéro commun" qui émet et reçoit alternativement des couches de tachyons en 2D. Comme l'intervalle radial entre couches, est constant, l'empilement des couches 2D donne donc un 3D. Mais un 3D pur n'existe pas sauf s'il est non connexe comme dans la matrice éternelle.

    Dans le BEC synchronisé, le mouvement des tachyons est tel que pour qu'un photon passe d'un intervalle élémentaire à l'autre il lui faut l'aval des tachyons concernés qui passent par le centre. C'est pourquoi que la vitesse c est strictement égale au rayon de cet intervalle élémentaire, divisé par le temps élémentaire. Ce temps élémentaire (celui de l'électron et du tachyon) est connu : te = 10^-21 s. L'intervalle élémentaire est la longueur de Compton de l'électron : l = 10^-13 m et la division donne c = 3 × 10^8 m/s. Ainsi le photon traverse l'intervalle élémentaire, dès que le tachyon a fait un aller-retour au centre commun de l'immense BEC. Ainsi les intervalles élémentaires ne sont connexes que via le centre commun visité toute les 10^-21 s par tous les tachyons du BEC ! Cet espace 4D a enfin une cause, une explication. De plus, l'expérience d'ASPECT montre que l'intrication des spins est mesuré avec un intervalle temps qui induit un lien au delà de la vitesse de la lumière ! C'est bien normal puisque OSCAR donne la cause du spin qui est porté par les tachyons supra luminiques, eux-mêmes. C'est la seule information qui puisse passer au niveau quantique. On revient ici sur la discussion chez Olivier, sur le concept d'énergie. Il n'existe que par la manifestation de la relocalisation quantique → subquantique qui ne peut se distribuer qu'à travers les espaces élémentaires. Celle-ci ne peut donc par atteindre c. En revanche, le spin des tachyons fait le chemin inverse avec sa propre localité supraluminique. Il y a des dizaines d'autres recoupement avec les mesures physiques qui vont tous dans le même sens.

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  21. En voilà encore un exemple ... ;-) Merci !

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