L'univers à partir de rien, pour les nuls (2)

Dans le billet précédent, j'ai insisté, aux chapitres 1 et 2, sur la clé universelle représentée par ces deux mots :

Dualité et localité

Nous avons vu au chapitre 3 qu'une application fondamentale se trouve dans la dualité de niveau : "quantique/subquantique". Nous avons également vu que la recherche des causes de la notion de "champ" n'est pas dominante chez les chercheurs se réclamant du Modèle Standard ou MS. Nous avons conclu avec la question : d'où viennent ces cordes vibrantes et qui les anime ? Mais auparavant, il nous faut définir ce qu'est le zéro physique ou le  "rien". 
            
4.    Le "faux rien" de la physique fondamentale

Dans le propos suivant, certains mots sont "entre guillemets" pour montrer qu'ils ne sont pas tout à fait exacts. Notre vue macroscopique n'a pas de problème avec le "rien" puisqu'il est juste l'absence de toute chose. On serait même tenté de dire qu'il n'y a "rien" dans une boite de gâteau vide... de gâteau. Mais nous savons que cette boite est remplie d'air.  D'accord alors faisons le vide "parfait" dans cette boite et là, elle devrait-être "vide". Eh bien non car outre le fait que le "vide parfait" est impossible, il resterait quand même quelque chose..... Les tenants du MS vous diront qu'il reste un certain "champ" plein d'énergie ! Là nous pouvons être d'accord sur l'aspect des effets mais pas sur le renoncement à trouver les causes. Dans cette boite supposée "vide", les champs électromagnétiques continuent de circuler. En supposant que la boite soit grande et non conductrice, vous pourriez continuer à recevoir les signaux de la télévision car le "champ" continuerait à porter les ondes correspondantes à vos émissions préférées. Alors c'est quoi la sous structure ? Juste un support d'équations (avec son lot d'énigmes) ou une structure bien physique ?


Aparté sur les « champs »


 Monsieur MAXWELLS a parfaitement décrit toutes les lois de l'électromagnétisme à travers leurs effets. Cependant il n'a rien dit sur la cause permettant la transmission des forces. Par exemple quand vous mettez un aimant sur la porte de votre frigo, il se comporte comme Maxwells l'a décrit. Il a dit comment le "champ magnétique"  trouve un "intérêt" à rester "collé" sur la porte. Il décrit comment les lignes du champ B se referment et ne partent (diverge pas) pas vers l'infini. Il l'a dit en langage mathématique : DIV B = 0.  Oublions cette formule mais prenons conscience que ce brave MAXWELLS décrit très bien mais n'explique pas. Bien sûr pour une exploitation technologique on se moque de l'explication. La maîtrise de tous les effets, est gage de rentabilité. Mais si cet objectif technologique est légitime, est-ce vraiment celui des scientifiques ? Ainsi, nous voyons qu'il existe là encore une dualité : une majorité de chercheurs (80%)*  sont motivés par un débouché technologique et une minorité (20%) font de la recherche fondamentale. Mais parmi ces derniers, très peu (20% de 20% = 4%) sont intéressés par les causes. C'est très peu .....car peu rentable. Monsieur EINSTEIN s'est inspiré des travaux de MAXWELLS et a repris l'idée des champs mais d'autres natures. Cependant, il faut reconnaître à EINSTEIN sa passion continue pour chercher les causes. A son époque, la somme des informations observationnelles étaient bien moindre  qu'aujourd'hui. Donc son rêve de trouver les causes du champ gravitationnel n'a pu aboutir.             
On sait expérimentalement que le "rien absolu" physique, est impossible. Par exemple, en mettant des moyens énormes pour faire chuter la température des atomes, on n'arrive pas à atteindre le zéro absolu. Il existe toujours une énergie minimale. On dit que des sortes d'oscillateurs minuscules refusent de s'arrêter. Le "champ" de l'espace-temps fourmille d'énergie vibrante.  Alors une question se pose :
si globalement l'univers est "partout le même", alors il devrait exister une énergie mystérieuse qui l'a fait naître ?       

Regardez bien l'expression "partout le même". Les physiciens parlent du « principe cosmologique » lié aux mots : "isotrope et homogène". Cette locution est belle mais est-elle vraie ? Le MS dit : puisque ce n'est "pas vérifiable" alors on le prend comme une hypothèse au nom du principe du rasoir d'Ockham (quand on ne sait pas on prend la règle la plus simple). Nous ne sommes pas très nombreux à dire que cette « hypothèse » est une très grave spéculation. D'abord le terme "pas vérifiable" devrait en toute rigueur, être complété par : "en ce jour" et/ou "à notre connaissance". Pourquoi est-ce une grave spéculation ? Tout simplement parce qu'elle sous tend une énergie initiale injustifiée et par conséquent, de nature divine. Pourquoi cette conclusion est-elle empreinte de religion? Tout simplement parce que la science est dominée par les USA où la séparation de l'église et de l'état n'a pas eu lieu comme en France ! Moyen âge quand tu nous tiens !
       
 5.    Le "vrai rien" de la physique fondamentale

Que faut-il faire pour sortir de ce dilemme mystique ? Juste utiliser la clé évoquée au chapitre 2, la dualité de localité. Quelle est la dualité cachée dans "partout le même" ? Les très nombreux recoupements du modèle OSCAR, sont cohérents avec cette dualité :


toutes les localités sont identiques mais
la somme globale des localités est différente !

Ne nous affolons pas je vais expliquer en détail, ce qu'est le « vrai rien » !

Voici une analogie basée sur le thème amoureux avec une connotation allégorique, faite de chorégraphie, d'équilibre et d'harmonie pour tous les couples amoureux.

 Chaque couple oscille entre deux tendances opposées :

- a) la tendance à la fusion optimale où l'ego de chacun M et M', tend à disparaître ;
- b) la tendance a utiliser la liberté spatiale acquise, en creusant l'intervalle entre L et L'. Plus l'étreinte est réussie, plus l'ego M diminue et plus « l'intervalle de confiance » à suivre, sera grand.

Fondamentalement, une superposition par une étreinte « parfaite » amenant M = 0, est impossible, pour trois raisons : d'abord parce qu'une étreinte amoureuse se fait à deux ! Ensuite on démontre que pour M = 0 la réponse, L = infini, revient à un divorce ! Enfin parce qu'en physique, le zéro absolu n'est pas possible et de plus – dans le contexte du « néant primordial », il serait statique et donc, non évolutif. Enfin, le principe de la dualité de localité amène M + M' = 0. Cela veut dire que si dans chaque élément du couple le M ne peut jamais atteindre le zéro, leur localité relative leur permet de sommer les deux ML + M'L' dans un zéro parfait.

Si le zéro absolu n'existe pas, la somme d'un couple d'éléments
opposés, forme bien un zéro parfait

Ce zéro parfait vient de la symétrie entre les deux membres de la famille BOSON, ayant même localité. Si le zéro parfait n'existe pas, alors il existe un M d'origine, Mo ! Qui l'introduit ? Personne car le « presque parfait » est différent à chaque cycle. On montre qu'il est quasi impossible de reproduire très exactement le même taux d'imprécision. On ne saurait faire des étreintes exactement identiques ! On montre que plus on se rapproche de zéro, plus le nombre potentiel de possibilités, augmente. En fait ce nombre est infini et s'accorde avec une distribution selon les lois du hasard. On montre que plus Mo est petit plus « l'intervalle de confiance » correspondant, Lo, est grand. Cela amène (différent à chaque cycle) : M × L = constante. Cette loi est vérifiable et vérifiée en physique quantique. Voir : M L c = ħ !
Au travers de cette analogie, on peut se faire une idée de la définition du néant primordial. On comprend qu'il ne peut en aucun cas, relever d'un zéro absolu. Puis à la question : « qui anime l'oscillateur ? » on peut répondre, que c'est le concours de deux clés : a) l'impossibilité du zéro absolu dans chacune des deux branches  ; b) la dualité symétrique des deux branches, qui permet le zéro global. Mais cela répond aussi à deux autres questions :
- d'où sort la notion de masse inertielle M ?
- d'où sort la notion de longueur L ?
Cela revient à se demander d'où vient le couple indissociable, M L ? Ce couple ne peut jamais être à zéro dans le confinement d'une branche de l'oscillateur mais il s'annule parfaitement avec son alter ego. L'oscillation est la seule et unique solution pour éviter le piège des constantes préétablies. La variation ouvre le principe de l'évolution vers le monde visible dans lequel nous vivons. Adopter l' idée de constantes préétablies, c'est quitter la physique pour la métaphysique !
Une infinité de ces oscillateur-boson-zéros, non connectés,
représente le néant physique dans lequel,
temps, masse et espace sont confinés et donc pas révélés.


A suivre : le brassage des oscillateurs induit des fusions.....


Commentaires

  1. Parler physique sans évoquer le principe de dualité de localité, c'est se condamner à vivre avec les 53 énigmes recensées.

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