L’œuf Univers, né de l'impossible absolu

- Mathieu : «  peut-on faire un parallèle entre le processus de vie (l’œuf et sa mitose) et l'univers lui-même ? Que dit le modèle OSCAR à ce sujet ? ».

- Moi : «  comme tout vient de l'univers, on doit parler de filiation plutôt que de parallèle ».

- Mathieu : « la vie se manifeste par un échange entre un intérieur où l'ordre entretenu est prélevé à l'extérieur en le dégradant. Est-ce bien cela ? ».

- « oui et la notion de peau joue un rôle crucial. Face à la croissance de l'entropie (de désordre) extérieure, l'intérieur favorise la synchronisation.... pour un temps ! ».

- Mathieu : «  Mais que représente l'extérieur de la bulle-univers ? ».

- « Fondamentalement l'extérieur est caractérisé par un désordre total ou entropie maximale. Comme pour la vie, c'est de ce désordre qu'est tirée la synchronisation interne ».

- Mathieu : « il est difficile d'imaginer que le désordre puisse avoir un quelconque déterminisme, une sorte d'envie de créer des îlots synchronisés.... ».

- « il existe une étape préliminaire où le déterminisme s'explique parfaitement. Pour cela il faut revoir la clé de la genèse de l'univers à travers la vertu de l'échec ! Ce lien montre que le désordre maximum s'exprime par une infinité d'oscillateurs dipolaires du zéro relatif. Dans chacun des pôles, chaque cycle de l'entité {M L} recherche indéfiniment l'impossible zéro absolu. Le modèle montre que si M devait atteindre le zéro absolu, alors le L à suivre serait infini ! Cela n'est pas permis en physique ! Dans chaque oscillateur, les entités physiques (M L T Q) des pôles opposés, sont strictement annulées. C'est donc l'impossible absolu qui assure la pérennité d'un brassage intense. Le désordre maximum a une vertu : il possède un potentiel de brassage infini car le temps ne s'écoule pas ! » .

- Mathieu : « Mais un tel brassage aveugle ne peut aboutir qu'à des constructions éphémères qui s'effaceront aussitôt ! Admettons que des milliers d'oscillateurs fusionnent entre eux et se synchronisent, ils finiront par se désynchroniser et tout ne sera que séries d'échec ! ».

- « oui c'est bien résumé ! Tout cela ne peut aboutir statistiquement qu'à un maximum d'échecs.... Oui mais lorsqu'un système dispose d'un temps infini, cela laisse quelques espoirs de réussites. On retrouve là, une seconde application de la vertu de l'échec..... Et puis il y a le fameux attracteur de synchronisation. Globalement, un système où l'information est maximale (1), ne peut tendre que vers sa réduction. La synchronisation (baisse d'entropie) est une sorte de refroidissement, un attracteur de moindre énergie informationnelle » .

- Mathieu : « admettons qu'un immense lot d'oscillateurs, se synchronise, cela donnera quoi ? ».

- «  il faut voir cela comme une mise en commun des {points médians} ou {presque zéros}des oscillateurs dipolaires. Des nuées d'oscillateurs partent du point central commun pour former des sphères 2D qui battent alternativement. Cela forme une sphère 3 D virtuelle et cinétique ».

- Mathieu : « pourquoi virtuelle ? ».

- « tout simplement parce que ces oscillateurs dipolaires synchronisés continuent d'annuler parfaitement leurs entités physiques confinées ».

- « Alors, je ne vois pas d'issue.... ».

- « Il y a pourtant une issue obligatoire ! Le flux de synchronisation n'a aucune raison de s'arrêter (2) tant qu'il n'arrive pas à saturation ! L’œuf univers est un BEC et les lois physiques d'un BEC sont connues. Il y a un premier stade où les intervalles élémentaires de l'axe radial sont égaux aux intervalles de l'axe tangentiel. Cette isotropie est idéale pour un BEC mais cela ne dure pas ! En effet, le flux de synchronisation continue d'enrichir la densité tangentielle au détriment de la densité radiale. A terme, la coquille de l’œuf est saturée ! Les oscillateurs superposés masquent leurs charges alternées ! Sans charge les oscillateurs dipolaires se divisent en monopôles ! ».

- « Pourquoi les oscillateurs se séparent-ils ? ».

- « Le lien d'un dipôle est donné par la force électrique qui lie les deux pôles opposés. Or les charges voisines alternées (+/–) ne peuvent que s'annuler (somme algébrique) alors que les masses s'additionnent (scalaire). Les lois des oscillateurs sont formelles : une augmentation de masse diminue la localité c'est une brusque réduction de localité  qui fait apparaître la matière ! ».

- «  Tout le contenu du BEC est concerné ? ».

- « Oui mais de deux manières différentes : a) la peau (3) de l’œuf-univers est pavée de paires électron-positrons ; b) tout l'intérieur restent en l'état neutre mais se divise pour retrouver l'isotropie des intervalles, c'est la mitose. Ainsi la mitose crée l'espace-temps 3D en expansion, dans lequel se dilue la matière. Le « blanc et le jaune » se mélangent. Les oscillateurs de l'espace-temps restent toujours neutres ou virtuels sauf au degré de perturbation apporté par la matière. Celle-ci trouble légèrement leur symétrie spatiale. La réaction sur ce ΔL, se matérialise par un ΔM ! C'est le fameux habillage virtuel qui alourdit les particules. Sur l'électron au repos, le taux d'habillage est de 0,31 %.

- Mathieu : « cela veut dire que l'électron mesuré est plus lourd que l'électron nu ? »

- «  Oui un proton qui « pèse » 1836,15 électrons habillés, pèse en fait 1841 électrons nus ! ».

- Mathieu : "A-t-on des preuves ? »

- « Oui déjà c'est cohérent avec le masquage des charges survenu plus haut ! Le proton possède 4 groupes de 460 couches neutres soit 1840 en tout. En son sein est confiné un positron ce qui fait bien 1841. Concernant le rayon d'un particule composite, tout se décline du fameux intervalle élémentaire soit la longueur de Compton de l'électron, λe . Le rayon du proton est donné par : r = 4 λe / 1836,15. Cela colle parfaitement à la meure la plus récente !





(1) une infinité d'oscillateurs ayant chacun un régime aléatoire, représente une entropie maximale difficile à conserver.

(2) le modèle montre que la densité relative joue un rôle crucial. Plus la densité interne augmente, plus le flux s'accélère. Cela résout deux questions : a) cette allure exponentielle, induit une « prime au premier » qui rend improbable plusieurs BECs contemporains ; b) lors de l'expansion de la bulle univers, la baisse de densité explique l'inéluctable retour au mode de désordre maximum.

(3) voir l'analogie avec la peau molle d'un œuf à la coque qui se mélange avec l'intérieur si on brasse ! 
 
(4) le modèle OSCAR montre les innombrables preuves de la mitose en base 5. Revoir le billet portant  sur le kissing number.  Il montre que le logarithme du nombre de mitose ξ² BEC-fils (~1022) correspond en base 5 à environ 32 couches. Cela correspond aux 5 étapes de mitoses, soit 25 = 32. Voir ci-après, la mitose élémentaire (suite de divisions par 2). 

Je veux que l'on écrive cela sur ma tombe.

Commentaires

  1. Les 5 étapes de mitose ont laissé des traces tangibles que l'on peut mesurer. Le nombre d'Or associé au nombre 5, également lié à la mitose, se retrouve dans les extractions de jauge (voir bosons W et de Higgs).

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  2. Et nous pauvres humains, ne sommes nous pas également en quête d'absolu ?

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