La théorie De Broglie-Bohm, base du modèle OSCAR
Le modèle standard considère l'équation de
Schrödinger comme satisfaisante alors que nous sommes assez nombreux
(avant nous, Einstein, De Broglie, Bohm, Bell, etc...) à considérer
qu'elle est incomplète. La fonction d'onde est une notion purement
mathématique, tout comme la notion de « champ ». La
théorie De Broglie-Bohm cherche à lui donner un sens
physique. Mais cette théorie est encore critiquée
à cause d'un malentendu
(voir
page 6 du lien) concernant la
déclaration de Bell au sujet des variables cachées qu'elle
implique ! Il a précisé que ces variables étaient impossibles
sauf si elles étaient non locales.
C'est un truisme car elles ne peuvent être locales ! Mais
certains éludent cette
condition de non localité.
Puis un second malentendu est venu accentuer le trouble !
Certains ont interprété le contraire de localité comme une
non-localité infinie (!). Le modèle
OSCAR précise que la non localité est en fait
une localité étendue.
Il y a donc une dualité de localité
{étendue/restreinte). Dans la théorie De
Broglie-Bohm, les particules sont accompagnées d'une onde qui guide
leur chemin, d'où le terme d'onde pilote.
Mathématiquement, l'onde pilote est définie de la même façon que
la fonction d'onde de la mécanique quantique. L'influence de l'onde
pilote se caractérise sous la forme d'un potentiel quantique, dérivé
de la fonction d'onde, agissant sur la particule de la même façon
qu'un champ électrique. Par conséquent, l'onde pilote gouverne le
mouvement de la particule en suivant l'équation de Schrödinger.
Voir
le tableau
joint
qui démystifie (un
peu) cette
équation. Albert Einstein a déclaré que
l'interprétation de l'école de Copenhague n'est pas complète. De
Broglie et Bohm caractérisent leur théorie par les cinq propriétés
suivantes :
1. La fonction d'onde psi est considérée
comme étant un champ réel et objectif (1),
et non comme une entité purement
mathématique.
2. Il existe — indépendamment de ce
« champ » — des particules
qui possèdent des coordonnées dans l'espace qui sont
toujours bien définies et qui évoluent de manière déterministe
(2).
3. La vitesse de ces particules est déterminée
comme étant :
v = f(1/m)
(3).
4.
Ces particules réagissent non seulement au potentiel classique V(x)
mais aussi à un second
potentiel sous-jacent.
5.
Le « champ » est un état de fluctuation aléatoire telle
que l'équation de Schrödinger en tire une moyenne. Ces fluctuations
proviennent d'un niveau sous-jacent (4).
Conclusion :
le chemin épistémologique du modèle standard a cumulé
12 erreurs assez graves qui l'empêtre dans des considérations
purement abstraites et mathématiques. Le retour à ces erreurs
historiques avec des considérations plus physiques, sera forcément
douloureux et l'on comprend les résistances. Depuis plus d'un
siècle, différents physiciens se sont battus en vain pour faire
passer l'idée que l'univers a une réalité physique. La démarche
mathématique ne devant intervenir qu'après, pour formaliser
l'explication physique. Mais l'option du « calcule et
tais-toi » est restée la plus forte, jusqu'à présent !
(1)
et (2) : L'idée est bonne mais ils
n'ont « matérialisé » ce champs. En revanche, le modèle
OSCAR donne un sens physique par le tissu de dipôles subquantiques
dans lequel les coordonnées sont « fixées » bien
qu'elles soient dynamiques.
(3)
La vitesse subquantique est bien inversement proportionnelle à la
masse.
(4)
Bohm avait déjà imaginé une esquisse d'un espace-temps
structuré à un niveau subquantique.
Le
hamiltonien H est de la dimension d'un énergie. La constante ħ
est
le moment cinétique interne de l'électron. Tout est donc quantifié
à cette valeur. L'onde pilote de Bohm-Mareau devient l' « onde
porteuse » subquantique universelle. C'est un tissu de dipôles
oscillateurs synchronisés. Sa fréquence porte toutes les fréquences
sub harmoniques possibles. Si la source est perturbée, dans le temps
« te », toutes ces ondes se réduisent en un point.
C'est la « réduction du paquet d'onde » qui est en fait,
une réduction de localité. La dualité
de « onde-particule » trahit la dualité
{quantique/subquantique}.
En posant h, on se prive de voir que la quantification se fait seulement par rapport à l'électron. Il représente également les oscillateurs dipolaires subquantiques qui forment l'espace-temps. Ils ont le même ML = Cte !
RépondreSupprimerBonjour Mr MAREAU.
SupprimerQuand vous dites : "Si la source est perturbée, dans le temps « te », toutes ces ondes se réduisent en un point", quelle peut être cette "perturbation" : s'agit-il, par ex. d'une action d'observation ? ou encore d'une manipulation physique en laboratoire (je pense aux fentes de Young) ?
Oui l'observation perturbe l'état onde. On ne sait pas avant si l'état est onde ou corpuscule. Il y a plein d'autres perturbations de l'état onde mais par nature, on ne les observe pas sinon elles ne se distinguent pas de l'observation. L'observation passe par la collision avec un (ou plusieurs) photon(s) ! C'est gênant puisqu'elle ne permet pas de voir directement l'état onde. Heureusement on le voit par l'effet tunnel, l'intrication, les figures d'interférences dans les fentes de Young et bien d'autres effets indirects. En fait on observe indirectement l'immense vitesse des dipôles subquantique.
SupprimerMerci. J'aime bien cette idée d'un double état fondamental de la matière : onde/corpuscule et qui va se préciser (s'adapter ?) selon les interactions.
SupprimerMe reste juste la question : de quoi, diable, peut bien être faite cette onde/corpuscule ?! ...
Bonne fin de journée.
Tout est issu d'un des pôles du dipôle. Il est lui même fait de ML = Cte. Soit une inertie M se déroulant sur une amplitude L et générant une induction magnétique perpendiculaire, faite d'une courbure de l'espace 1/L. Mais l'onde de lumière (par exemple) est juste une sub harmonique de l'onde porteuse que représente le dipôle oscillant à la fréquence universelle de l'électron. L'onde oscille entre le niveau quantique à vitesse c et le niveau sub quantique à la vitesse co >> c. Elle est caractérisée par une asymétrie le localité. La dualité {inertie/accélération} est fondamentale. Elle dit que l'accélération est contrée par par l'inertie. Le produit des deux est l'impulsion : p = M L /T². Comme T est commun alors le Mo Lo sub quantique est égal au M L quantique.
RépondreSupprimerEn fait les deux questions mutuelles et fondamentales sont : a) c'est quoi l'inertie ? → c'est ce qui résiste à l'accélération ; b) c'est quoi l'accélération ? → c'est ce qui résiste à l'inertie. L'impulsion ne peut pas être à zéro ni à l'infini et donc elle oscille éternellement dans l'état stochastique de l'univers à la recherche du zéro absolu. C'est la base ontologique de l'impulsion de Dirac.
RépondreSupprimerMr Mareau,
RépondreSupprimerQuelle est la courbe d'évolution de la vitesse d'un tachyon sur une période Te (10^-21s)?
Est-elle de la forme 1/L, plus probable qu'une sinusoïdale ?
Elle semble être maxi au départ du point zéro et mini à Lmax.
Cette vitesse mini est-elle égale à zéro ou à c?
La moyenne 10^33c est bien une vitesse moyenne de la particule?
Alors la vitesse maxi serait encore plus vertigineuse ?
Si la vitesse est de type 1/L:
- l'inertie s'oppose à l'accélération sur le déroulement jusqu'à L et explique le ralentissement jusqu'à L,
- mais une fois le demi tour effectué, la particule ne fait qu'accélérer, comme si l'inertie et l'accélération ne s'opposaient plus, mais étaient en "phase"
En fait c'est comme si la "force" était dirigée continuellement vers le centre, ralentissant la particule sur chemin aller, et l'accélérant sur le retour.
Est-ce à dire tout simplement qu'une augmentation de l'inertie ralentit une particule et qu'une diminution de l'inertie accélère une particule (ce qui lierait, une fois de plus, M et L) (M est max à L max, M est proche de 0 quand L proche de 0) (ce qui peut vouloir dire que v=f(1/L) et donc v=f(1/M) ce qui veut dire que quand l'inertie est forte, la vitesse est faible, et quand l'inertie est faible, la vitesse est très forte: ça tient la route !). (peut être mieux vaut écrire que v=f(1/ML)?)
C'est une onde sinusoïdale mais elle est tellement serrée qu'elle doit ressembler à une suite de barres droites de type "impulsion de DIRAC". De ce fait l'allure de la courbe devrait être très proche de 1/L et donc la moyenne doit-être proche de la vitesse max /2. Toutes les valeurs sont des moyennes. Mais dans le détail le point de rebroussement n'est pas une cassure mais bien un arrondi à rayon ultra court. Donc si la masse diminue en 1/ L, sa moyenne est juste la moitié de sa valeur maximale. Au point de rebroussement, le v = 0 permet d'annuler l'effet qui repousse les voisins et à saturation, permettre les superpositions qui annulent les charges et créent la rupture des dipôles en monopôles.
RépondreSupprimerLa forte impulsion (de Dirac) p = [ML/T] au "point zéro" est combattue par la force coulombienne F = f(e²) = [ML/T²]. La période est donnée par : p / F = T. Après le point de rebroussement, c'est la force coulombienne qui permet d'accroître l'impulsion orientée dans l'autre sens.