Le mystère des jets de trou noir

Selon le modèle standard, les trous noirs sont tellement massiques que même la lumière ne peut s'en échapper. Pour s'en convaincre il faut juste appliquer la loi de Newton qui met la constante gravitationnelle G, en jeu. Sa dimension est G = [L3 / M T²]. On voit de suite que si on multiplie par une masse m et on divise par un rayon r, il ne reste que : = [L²/T²] qui est une vitesse élevée au carré. Ainsi pour : v = c on obtient le rayon de Schwarzschild selon :

rs = 2 G m / c²

Mais le modèle standard n'explique pas la cause réelle de ces jets. Même s'il est collimaté par un effet magnétique, on ne peut prétendre qu'il soit la cause de l'énorme impulsion qui les libère de l'attraction de trous noirs hypermassifs. Selon ce lien ce jet est tellement puissant qu'il entraînerait même des étoiles entières. Par ailleurs, ce phénomène n'a rien à voir avec la très lente évaporation thermodynamique des trous noirs, proposée par Hawking.

1. Rappel de la formation précoce des trous noirs galactiques : avant d'observer ces jets, le modèle standard considérait que rien ne pouvait s'échapper d'un trou super massif. Après l'effet de surprise, il a bien fallu chercher diverses explications. Le modèle Oscar considère que rien ne peut s'expliquer sans faire intervenir les dipôles du tissu subquantique. Le billet précédent a montré que les trous noirs galactiques étaient composites. Les premières étoiles – toutes calibrées à 330 Mo – ont, très tôt dans le cours de leur accrétion, subi beaucoup de collisions. Selon la puissante loi de réduction partielle de localité, ces collisions transforment une partie de la matière ordinaire, en matière noire. On observe ainsi ces grands nuages qui s'étendent dans l'espace. Mais une partie reste concentrée et forme les noyaux des futurs trous noirs galactiques. Ces derniers s'enrichissent alors des étoiles proches et grossissent au cours du temps. Chaque étoile avalée, reste entourée de son propre BEC-halo. Ainsi le trou noir procède à un empilage de BECs superposés. On se retrouve alors devant le phénomène de saturation-séparation du BEC fossile, qui a éjecté sa matière !

2. Seuil de déclenchement du jet : quand l'empilage des BEC-étoiles, arrive à certain niveau, les oscillateurs dipolaires subquantiques, se superposent et se séparent en monopôles. Au moment précis de leur séparation, leur vitesse subquantique vaut ξ3 fois la vitesse c ! Lors de leur réduction de localité {dipôle → monopôle électron} l'impulsion d'éjection est relativiste car elle vaut ξ me c ! Cela veut dire une impulsion 150 milliards de fois plus intense ! La grande différence avec l'éjection du BEC fossile, est que la mitose éjectait en même temps le BEC (espace) et la matière. Cela générait donc une expansion à vitesse c mais sans effet relativiste ! Ce niveau d'impulsion est largement au-delà de ce que pourrait retenir le trou noir. Ensuite, le fait que les jets soient collimatés, vient évidemment de l'effet magnétique lié à la rotation du trou noir. Le puissant mouvement de marée dans son plan, facilite les forces magnétiques pour collimater dans l'axe perpendiculaire. Il ne faut pas confondre cela avec l'immense impulsion relative à l'extraction du trou noir. Ainsi des jets (neutres) d'électron-positrons sont émis avec une vitesse différentielle au niveau c, avec les BECs existants et statiques dans cet axe. Ces jets sont donc relativistes. Dans le cadre du BEC fossile, ces particules étaient émises (éjectées) à la même vitesse que les BEC-fils issues de la mitose. Il n' y avait donc pas cet effet relativiste existante dans les galaxies. Par ailleurs le BEC fossile n'étant pas en rotation, ne pouvait collimater ces éjections qui donc étaient purement isotropes.

3. Jets, matière noire et rayons cosmiques extragalactiques : seul le mécanisme de superposition des dipôles subquantiques, explique ces jets galactiques capables de vaincre l'attraction du trou noir hypermassif. La galaxie nous montre (à moindre intensité) comment s'est déclenché la mitose primordiale. On retrouve (ici collimatées) les éjections de paires (séparées) d'électron-positrons. Ces paires, composées de monopôles issus de dipôles différents, peuvent former des protons et neutrons stables tant que la séparation spatiale avec leur alter ego de leur propre dipôle, reste effective ! Mais là encore, une partie, entre en collision et s'annihile partiellement en formant de la matière noire. C'est la production locale (au sens cosmologique) de la DM. L'autre partie fuit dans l'univers sous forme de « rayons cosmiques » dont on mesure le niveau maximum justement mesuré à ξ fois la particule considérée ! Une autre observation, cohérente avec cela, indique que la source des rayons cosmiques est extragalactique. Compte tenu de la direction perpendiculaire des jets, on a peu de chance de recevoir les rayons cosmiques de notre propre galaxie.

Vue en direct de la séparation des dipôles subquantiques

 

Commentaires

  1. Par définition, on voit les monopôles séparées, à l'intérieur de l'empilage des BECs. Ici cet empilages de BECs est représenté plus petit pour rentrer dans l'image.

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