axion, symétrie CPT, dipôles subquantiques et dualité de localité

La violation de la symétrie CP dans l'interaction faible est une épine dans le modèle standard.  En simplifiant, l'interaction faible concerne le changement spontané d'état de particule. Par exemple un neutron se transforme en proton en émettant un électron + un neutrino tout en faisant apparaître furtivement une particule (dite de jauge), le boson vecteur W.  Un autre boson Z (dit de courant neutre) fait également son apparition furtive.

Le modèle standard a d'abord montré que pour l'interaction faible, la symétrie de type parité (P) est violée.  En gros, la réorganisation de la particule changeant d'état, induit une distorsion de l'image miroir.  Puis on a montré que même en tenant compte de la parité de type charge (C), la symétrie CP reste violée. 

Devant une telle déconvenue générale,  Frank Wilczek a imaginé qu'une hypothétique particule nommée axion, pouvait résoudre le problème en rééquilibrant opportunément la symétrie CP. Cette particule abstraite et hypothétique serait un pseudo-boson ... Il a ainsi approché – sans le savoir – le fameux boson dipolaire oscillant du modèle Oscar dont l'espace-temps est tissé. Le défaut de l'axion est qu'il ajouté comme un pansement sur une jambe de bois pour essayer de résoudre un défaut de la théorie. En réalité la clé tient encore et encore, dans la dualité de localité.    

La dualité de localité est la clé de toute la physique de l'univers. Les paires électron-positrons sont issues du Big Bang (mitose du BEC) par délocalisation radicale des dipôles découplés en deux pôles séparés. Cela veut dire que localement (entre voisins) les paires non appariées se comportent comme des pseudo-bosons. Elles peuvent s'agglutiner en couches neutres en formant les neutron-protons. Au sein des couches neutres, le neutron possède une paire neutre confinée (électron-positron). Ainsi en éjectant un électron, le proton révèle la charge exacte de son positron devenu célibataire. Le modèle Oscar explique en détail par la dualité de localité pourquoi les positrons de création locale, s'annihilent et non pas ceux de création originelle, ayant subi la délocalisation. Il explique également pourquoi les positrons restent toujours confinés et pourquoi ceux qui sont éjectés sont forcément de création locale. En effet la parité électron reste dans le noyau. Le modèle explique enfin que les quarks ne sont pas constitutifs mais induits dans le confinement des baryons.  Toutes les particules composites sont ainsi de type pseudo BEC.  
 
Pour comprendre l'apparition furtive du boson W, il faut se placer dans la matérialité physique du neutron ou proton. Sa construction est couplée avec autant de dipôles subquantiques et la trace de cet "habillage" est donnée par les gluons. Ainsi quand le neutron éjecte un électron (avec un peu d'habillage sous forme de neutrino), la brutalité de  sa  réorganisation modifie l'image subquantique qui délocalise un  pôle entier qui se comporte furtivement et localement comme un boson (W).  La transition suit la loi fondamentale, ML = Cte. Ainsi la symétrie CP est sauvée non pas par l'hypothétique et opportun axion mais par la clé de base du modèle Oscar.

La symétrie CPT est strictement respectée dans le dipôle subquantique. C'est parce que le boson W ne représente qu'un pôle (séparé) qu'il participe à violer seulement sur le plan locale, cette symétrie.     




             

Commentaires

  1. En marge du modèle standard a été inventé l'axion et le tachyon (supraluminique). En fait le dipôle subquantique est un condensé de ces deux abstractions mais justifié physiquement.

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  2. Bonsoir Mr Mareau,
    il y a deux façons de voir la dualité de localité:
    1. le boson dual, localité étendue, lors de la séparation se divise en deux: dualité de localité (1 même localité étendue se retrouve alors à deux localités différentes beaucoup plus petites)
    2. toute particule de matière (corpuscule) a son double (boson dual subquantique ) avec lequel il est connecté (onde): dualité de localité (une très petite et massique, l'autre très étendue et rapide)

    Laquelle est la bonne?

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  3. Les deux ! mais il faut préciser ce que sont les particules de la seconde catégorie.

    La seconde catégorie concerne les fermions stables (proton, électron, ....) car créés par délocalisation de la première catégorie. Ils sont des pôles "isolés" de leur parité originelle. Localement (entre voisins) ils se comportent comme des bosons. Alors que les créations locales sont bien des fermions au sens du MS, i.e, ils ne peuvent se condenser en proton (ou autres).

    Le terme "isolé" n'est pas tout à fait exact car il existe un lien entre chacune de ces particules délocalisées. Ce lien prend plusieurs formes (gravitation, intrication, boson de jauge, etc..). Ce lien est toujours le couplage entre les catégories 1 et 2.

    Bien à vous

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