Le Rayon actuel par la densité de photons

- Sceptique : en dehors de l'horizon cosmologique (~ 46 Gyl), le modèle standard ne fixe pas le rayon actuel R(t), pourquoi ?

- Le modèle Oscar part de la constante originelle 𝜉⁸ qui fixe le nombre de photons à l'origine, sur le BEC-Fossile. Cette constante est tirée d'une très importante relation physique vérifiable. Par ailleurs le modèle de Friedman – de type purement mathématique – est fondé sur une géométrie sans centre ! Cette démarche s'inspire d'un Univers "moniste" laissant de côté les causes de son émergence. Cette démarche ignore l'aspect dual qui se traduit par deux états d'univers : a) l'état éternel et stochastique ; b) l'état "Bulle-Univers synchronisée" plongée dans l'état à entropie maximale. Donc sans prendre en compte ces prémisses physiques d'origines, le modèle standard se prive d'accéder à cette notion de rayon actuel de la Bulle-Univers.  

- Sceptique : mais n'est-ce pas légitime d'éviter d'évoquer un centre à l'origine de l'univers ?

- Oui c'est légitime mais seulement dans le cadre de la dualité des états d'univers ! L'univers stochastique global n'a évidemment pas de centre. En revanche, l'origine de la Bulle-Univers induite, est bien le BEC-fossile dont les traces (sous forme d'un trou de R = 0,5 Myl) sont observées à 9.95 Gyl du côté de l'éridan ! Cette Bulle-Univers a donc un centre relatif à elle-même alors que l'état stochastique n'en a pas.

- Sceptique :  sommes-nous situés à une place privilégiée dans la Bulle-Univers, structurée en couches d'expansion ? 

- Non notre position est quelconque ! Notre Galaxie est située dans une couche où la vitesse d'expansion est à 0,72 c. Ces couches d'expansion, varient de 0 à 5 c et nous sommes situés dans les couches "en retard". L'observation reste quasi isotrope car tout s'éloigne de nous.   

- Sceptique : comment peut-on fixer le rayon actuel à partir du nombre de photons ?

- Connaissant le rayon du BEC-fossile, on peut en déduire la densité originelle. Comme on mesure la densité des photons dans la Bulle actuelle (4,1×10⁸ u/m³),  on peut en tirer le rayon actuel R(t).

- Sceptique : le tableau montre que la Bulle-Univers a commencé à décélérer alors que l'on dit que l'univers est en accélération ?

- Cela paraît paradoxal sauf si l'on considère que la vitesse moyenne d'origine (2,5 c) est en cours de ralentissement. Ce sont les couches locales qui accélèrent en totale symétrie avec les couches supérieures à la moyenne originelle, 2,5 c. 

- Sceptique : que montre le tableau avec ce coefficient 1,13503 ?

- Sans aucun ralentissement, le rayon actuel serait exactement 5 fois le temps écoulé (13,8 Gy) depuis le Big Bang.  Ainsi la vitesse maximale d'expansion (5 c) s'est réduite à : 4,405 c.
     
- Sceptique : Le taux de décélération 𝛾 est-il moyen ? 

- Oui car il change au cours du rayon considéré et du temps écoulé. En revanche la vitesse est celle actuelle, régnant aux  bords de la Bulle-Univers.

- Sceptique : comment l"univers peut-il avoir des bords ?

- L'univers dans son ensemble (stochastique) n'a ni bord ni centre. En revanche, la Bulle-Univers, plongée dans l'état stochastique, a bien des bords, matérialisés par la couche externe des BECs. 

- Sceptique : que se passe-t-il à la frontière ? 

- Au fur et à mesure de l'expansion, la surface d'échange augmente ! Cela veut dire que l'entropie externe vient contaminer l'ordre interne. Outre les masses, le tissu (ordonné) d'espace-temps se délite lentement. Comme pour un être vivant, la synchronisation interne s'efface devant le désordre, il "vieillit" et meurt.

- Est-ce un retour à l'état stochastique ?

- Oui l'état de chaos alterne avec l'état ordonné. Je rappelle deux points importants : a) que le désordre total (entropie maximale) est  l'expression d'une infinité* de zéros oscillants ; b) que plus l'entropie est grande plus le brassage augmente entrainant donc une grande probabilité d'obtenir des "poches" de synchronisation.  L'état stochastique est comparable à une loterie où on aurait l'éternité pour jouer le pur hasard, avec une fréquence infiniment grande car le temps T ne s'écoule pas !  La masse M et l'espace L sont également annulés dans chaque oscillateur stochastique du zéro !

* La notion d'infini est possible car il s'agit d'une somme de zéros. Beaucoup de "physiciens" font la grave erreur d'accorder le statut d'infini à des paramètres physiques.                   

 

    

Commentaires

  1. Pour R(t) = 60.8 Gyl, le delta v est de –0,59 c. Pour R max = 296.5 Gyl, la règle proportionnelle ferait perdre 2.9 c < 5 c. Cela veut dire que la décélération globale augmente avec le temps d'un facteur 1,72.

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  2. La première dualité fondamentale est celle de l'entropie qui alterne entre état maximum et état minimum.

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  3. bonjour Mr Mareau,
    - pour les Xi^8 photons lors de la séparation originelle, pouvez-vous préciser ce qui leur donne naissance?
    (il y a la rupture du lien pour chacun, mais lors de l'annihilation quasi totale (136/137) n'y a t-il pas d'autres émissions de photons?)

    - un dipôle stochastique n'oscille que sur un cycle, car le suivant sera aléatoire.
    L'oscillation du BEC est constante (en amplitude, en phase...).
    Quand et comment passe t-on de l'aléatoire au continu stable?
    En effet, il est difficile de croire que c'est une succession de brassages qui a "miraculeusement" abouti a synchroniser xi^11 dipôles. Et si c'était le cas, pourquoi serait-elle stable?
    La synchronisation est la baisse de l'entropie, mais dans un monde qui ne coute rien, qu'a t-on a synchroniser?
    Désolé pour mon scepticisme persistant, mais ces questions restent pour moi encore des énigmes !

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  4. correction: dans un monde qui ne coute rien, qua t-on à économiser?

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  5. Bonjour LC,

    Les xi^8 photons sont les monopôles de la couche externe, séparés (délocalisés) de leur dipôles. En réalité ils sont xi^8 – a² . Mais cette soustraction (annihilation) des rescapées (la masse de l'univers) est archi négligeable (à la 85eme décimale) et donc on peut dire qu'il en reste xi^8. Ensuite il y a d'autres émissions mais qui portent sur une partie des rescapés qui sont eux-mêmes quantités négligeables.

    Un dipôle stochastique voit ses cycles renouvelés à chaque fois par la loterie (donc aléatoire) du point zéro. Le passage de l'état stochastique à l'état synchronisé (et non pas continu stable) est une notion purement probabiliste. Plus l'entropie de désordre est grande plus il existe un grand nombre de possibilités de brassages (nombre de jeux à la loterie). On ici une notion de factorielle tellement énorme qu'elle est impossible à calculer !! elle peut cependant faire l'objet d'une estimation.

    Le principe est le suivant :

    - a) le temps (stochastique) ne s'écoule pas mais on peut faire une estimation en considérant que le lot de xi^11 oscillateurs du zéro, avait une moyenne de fréquences, proche de celle du BEC-fossile synchronisé. C'est la fréquence de l'électron soit 10^21 Hertz.

    - b) A chaque seconde le hasard offre une très faible probabilité de voir n dipôles adopter la même fréquence, dans la même phase. Comme il y a une infinité de "secondes", cette ultra faible probabilité deviendra toujours une réalité.

    - c) le régime de synchronisation (aléatoire) est bourré d'échecs. Il se construit et se déconstruit sans cesse. Cependant toute amorce de synchronisation entre dans un processus d'influence. Plus ne nombre de "synchronisés" est grand, en moins il est influencé par le désordre ambiant. C'est une question de densité → la surface d'échange est faible en regard du nombre de dipôles. Très important : ce régime a une allure exponentielle !

    - d) les "poches" de synchronisations sont multiples. Mais le régime exponentielle avantage le premier (proche de la saturation). Quand ce premier "né" sature et délocalise ses dipôles, le temps commence à s'écouler.... Relativement à l'infinité temporelle, le cycle de la Bulle-Univers est très très court. Cela veut dire qu'il ne se passe pas grand chose du côté stochastique.... Donc les autres "poches" n'évoluent pas et il est extrêmement improbable d'avoir des Bulles-Univers contemporaines. Cela fait rêver mais c'est une pure spéculation !

    -e) avec l'expansion, la surface d'échange avec le stochastique, augmente. L'influence de désordre augmente jusqu'à diluer la Bulle-Univers.

    - d) du point de vue énergie : chaque dipôle stochastique ne consomme absolument rien pour raison de stricte symétrie ! La Bulle-Univers se comporte strictement comme un oscillateur consolidé où la somme des énergies est strictement nulle. Tout ce qui est dépensé "ici" se traduit par une déformation spatiale compensatrice. En fait ce que l'on appelle "énergie ici bas, est juste un transfert M → L = Cte, par délocalisation subquantique.

    Bien à vous.

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  6. merci Mr Mareau,
    mais cela veut dire qu'il y a un seuil critique où la viabilité du BEC est avérée et que le BEC pourra continuer à synchroniser d'autres dipôles, exponentiellement (qui concerne probablement tout dipôle qui nait spontanément et statiquement dans le volume du point zéro commun).
    Ce qui veut dire que localement, il y a un seuil où l'influence du désordre environnant est inférieur la poussée statistique de l'ordre.
    Quel est ce seuil? il y a certainement un rapport entre le nombre de dipôles synchronisés et le L moyen.
    Ce seuil est probablement en rapport avec le vieillissement de l'univers, c'est à dire lorsque le désordre "extérieur" à la bulle univers influence négativement l'ordre des couches du BEC en contact avec ce dernier. Mais comment parler de contact avec rien?! ce n'est qu'une entropie maximale de l'information au voisinage d'une information organisée.
    Une autre façon de voir les choses est celle ci: l'extension de l'univers porte en elle même la fin de la bulle univers. Le rapport entre nb de dipôle synchronisés (Xi^11) et L bulle univers, diminue continuellement jusqu'à la désynchronisation totale.

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    1. Oui et comme la densité diminue en fonction de r^3 et que la surface augmente en fonction de r^2 , l'influence du désordre varie en r^5. L'effacement de la Bulle-Univers est bien plus court que sa construction. La chambre de l'ado se défait bien plus vite que son rangement !

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  7. Au sujet du seuil à partir duquel la synchro l'emporte sur le désordre, il dépend d'un ratio > 1 entre la densité intérieure et celle de l'extérieur. Le prochain article détaille tout cela et notamment donne un lien avec les études menées sur : "l'attracteur de synchronisation dans un milieu stochastique". Je ne suis donc pas le seul à évoquer cet attracteur et je m'en réjouis.

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