Enigme 11 : quelle est la cause des filaments de galaxies ?

- Sceptique : le modèle standard cherche à comprendre les structures de l'univers à grande échelle et notamment les galaxies organisées en filaments. Certains avancent l'idée que c'est un effet global de la gravitation. Que dit le modèle OSCAR à ce sujet ?

- En premier lieu, que penser d'un détective en cours d'enquête qui ne ferait pas le recensement précis de toutes les énigmes ? C'est ce qui manque au modèle standard. J'ai recensé 53 énigmes alors qu'au mieux le MS n'en voit qu'une quinzaine ! Chacun sait que poser les bonnes questions c'est résoudre une bonne partie des énigmes. La spécialisation gêne l'approche générale. Le tableau montre l'aire (2D) du BEC fossile. Sur cette seule couche, la saturation des dipôles les a fusionnés en annulant brutalement (par superposition), les charges alternées qui étaient le lien entre les pôles opposés des dipôles. Cet énorme di/dt a quasiment annihilé toute la masse de l'univers. Le modèle OSCAR montre que le taux d'annihilation 1D est précisément la constante de structure fine (𝛼 = 137,035999). Moins d'un centième de la matière est rescapée ! Le tableau montre les trous creusés par annihilation, sur l'aire du BEC-fossile. 

- Sceptique : le ratio est-il à l'échelle et pourquoi l'annihilation n'a-t-elle pas été totale ? 

- L'échelle du dessin n'est effectivement, pas respectée. L'annihilation n'a pas été complète car sa propagation dépend de la vitesse v des pôles dans les dipôles en cours de séparation et du fameux ratio 𝜉⁵.

- Sceptique : comment le ratio moyen  𝜉⁵ (longueur/épaisseur) des dipôles en cours de synchronisation formant le BEC peut-il agir sur le taux d'annihilation ? 

- Une dualité s'installe entre la contagion entre dipôles voisins (via la force de Lorentz = f(e/t)=f(v) et l'annihilation. Or la contagion dépend des intervalles qui dépendent eux-mêmes du ratio 𝜉⁵. Le processus d'annihilation passe d'abord par une propagation radiale donc la longueur puis par une propagation transversale via les force de Lorentz. Donc le taux d'annihilation dépend bien du ratio 𝜉⁵.  Ce phénomène s'auto-censure selon une courbe logarithmique. Or une relation empirique, approche avec une erreur de ~10⁻⁷,  la constante de structure fine selon : 𝛼 – ln(𝛼) = ln(𝜉⁵) + ln(3³) = 137,036033.

- Sceptique : ainsi la constante de structure fine vient du taux d'annihilation et dépend de 𝜉⁵. Elle est donc à la fois quantique et cosmique ?  

- Oui on retrouve ici encore, cette dualité d'échelle qui est en fait la fameuse dualité de localité ! Sa source quantique se vérifie avec le rayon de l'électron (ex-pôle) car son rayon classique est 𝛼 fois plus petit que le rayon de Compton. Cela témoigne parfaitement de l'état des intervalles élémentaires moyens, avant annihilation. Dans le même temps, la propagation s'est faite à grande échelle en s'amenuisant au bord des filaments. La structure cosmique de l'univers est le reflet de son état quantique via le ratio 𝜉⁵.   

- Sceptique : combien y-a-t-il de trous dans l'univers global ?

- La mitose fractale aboutit à 𝜉² ~ 10²² proto-étoiles identiques réparties dans 𝜉 ~ 10¹¹ proto-galaxies identiques. Le rayon moyen de la Bulle-Univers actuelle est de l'ordre de 35 Gyl. Si chaque trou a un diamètre de 0,3 Gyl, on a environ : N = 4/3 𝜋 × 120³ ~ 7 millions de vides. Chacun comporte (en moyenne) : 𝜉 / N ~ 22 000 galaxies dont environ 19 000 sont dispersées en filaments et ~ 3000, regroupées en mode amas.

- Sceptique : Il n'y a donc pas seulement le trou de l' ERIDAN  ?

- Le trou de l' ERIDAN est nettement plus gros que ces nombreux  vides. Son diamètre apparent est de l'ordre de  2 Gyl pour 0,3 Gyl moyen pour les trous classiques. Comme il est situé à 7 Gyl, on admet que sa taille actuelle a encore augmenté.