Nous sommes "enfant de l'univers" (suite 2)

Il nous faut revenir sur l'agitation des oscillateurs-bosons (OSCARs) et la notion de température.
Dans notre monde macro il existe une loi qui relie l'agitation et la température en Kelvin. Cela passe par la pression et par exemple en montant en altitude, la pression-agitation  baisse et il fait donc plus froid. (oublions ici les effets radiatifs de la ionosphère).

L'agitation brownienne (aléatoire) de l'air, revient à un frottement entre molécules (là elles sont connectées). Cela est lié à la pression et donc à la chaleur. Par ailleurs la fusion de l'hydrogène dans les étoiles est strictement exothermique, mais pourquoi donc ? Parce que par exemple un atome d'hélium 4 résultant est moins "lourd" que 4 hydrogènes. La clé est   E = m c² qui nous dit qu'il faut évacuer de l'énergie et c'est tant mieux car elle nous chauffe le cuir ! On note qu'il existe une fusion de type endothermique pour le fer. Le fer refroidi l'étoile.... C'est cela qui permet son effondrement et de pouvoir synthétiser des atomes encore plus lourds que le fer et.... de les disséminer dans l'espace après explosion !    

Mais la thermodynamique  des OSCARs tient rigoureusement de la théorie de l'information. En fait c'est Shannon qui – grâce au génie de Boltzmann – a proposé un pont entre la théorie de l'information et la thermodynamique. Dans le modèle OSCAR, on peur dire qu'il existe une "température de l'information" qui ne se mesure pas en kelvin mais en degré de désordre. Un paquet d'OSCARs qui s'agitent aléatoirement avec des périodes non moins aléatoires et diverses, appelle les notions suivantes :

1/ notion de localisation : la dualité est binaire car chaque pôle est strictement localisé avec son alter ego du même boson. Mais entre bosons, il existe une très forte probabilité de délocalisation, ils sont donc non connexes. Cela veut dire que rien ne sort de chaque puits de potentiel.               

2/ notion d'information : pour décrire chaque trajectoires et coordonnées relatives, il faut une quantité infinie d'information. En ce sens l'entropie est maximale. Disons d'une manière triviale : "trop d'informations tue l'information".  

3/ notion de probabilité de combinaisons : dans une temps qui ne s'écoule pas, la probabilité de voir fusionner des points zéros devient inexorable. Mais cette notion de fusion n'a rien à voir avec celle de l'hydrogène dans les étoiles. Cette fusion-synchronisation fait juste diminuer le nombre d'information. Cette diminution est une sorte de refroidissement. In fine, le BEC n'a qu'une seule fréquence, une seule masse moyenne et un seul rayon. Mais attention, à ce stade, ces données sont confinées dans le référentiel de chaque pôle (appelé tachyon +/–)  et elles sont donc masquées.

Cela veut dire que le temps ne s'écoule pas (il alterne dans chaque pôle mais n'apparaît pas). Donc le flux de synchronisation continue.... Qui va l'arrêter ? Eh bien un phénomène qui s'appelle "trop plein" ou saturation. Les couches de tachyons sont de plus en plus serrées ou denses. Cela veut dire que la distribution alternées des +/– finit par se superposer !!

Si vous superposez 2 masses, elles s'ajoutent mais si vous superposez deux charges + et –  elles s'annulent. Cela veut dire que le lien de localité qui traversait le BEC par son centre, est brisé ! Cela veut dire que les tachyons de la première couche se séparent de leur bosons originels pour se "marier" avec les tachyons locaux ou voisins.

On passe du très grand intervalle (diamètre du BEC) au très petit intervalle élémentaire entre voisin. En terme précis cela s'appelle une délocalisation radiale particulière se transformant en une relocalisation collective tangentielle. Dans chaque tachyon, le L diminue et donc le M grandit d'autant. Le tachyon + devient positron et le tachyon – devient électron. Voilà nul besoin de spéculer sur une faune de particules bizarres et apparues magiquement. 

Dans le même temps, toutes les autre couches du BEC, entrent en mitose (à cause de l'anisotropie des intervalles) pour former 10^22 BECs (grandes matrices de futures petites étoiles). On voit là apparaître une dualité : l'espace (pavé de tachyons majoritaires) dans lequel va se fondre la matière. Les deux ont la même source, le tissu de tachyons formant BEC primordial.
  
  vue d'artiste du désordre par la richesse des fréquences ou de l'information



A suivre....       

       

    

Commentaires

  1. Cette notion de temps qui ne s'écoule pas est une difficulté pour nous, tant l'écoulement du temps est omniprésent dans nos vies, quelque soit l'échelle. Le flux de synchronisation continue... veut dire qu'il faut un certain temps pour arriver à la saturation. Le temps ne s'écoule pas globalement, mais dans chaque boson pi-ADN, le temps s'écoule en terme de succession de cycles et donc en termes de nombres de cycles, sachant que la durée de chaque cycle est différente. Le temps moyen que met le boson a saturer (pour celui qui sature) est la moyenne de tous les cycles effectués. Mais combien y a t-il de cycles effectués s'il n'y pas de début, puisqu'il n' y pas de temps global qui s'écoule et que dans chaque boson il n'y a pas d'origine de temps? Cela veut-il dire que la durée de vie d'un boson est seulement d'un cycle? et que la fluctuation engendrée quand il revient au point zéro est le point de départ d'un nouveau boson aléatoire, à la durée de vie différente?

    On a vu que le temps était induit par ML et notamment le déphasage entre M et L. Le flux de synchronisation a pour conséquence de mettre en phase tous les bosons et donc de donner une origine commune à tous. Pourtant tant qu'on n'arrive pas à la saturation , le temps ne s'écoule toujours pas. Une origine commune n'est donc pas suffisant ! La véritable origine du temps est la séparation des demi bosons (= séparation et existence individuelle de M et L) et l'écoulement du temps durera probablement jusqu'à la reformation des bosons séparés (10^18s), tant qu'il existera des masses qui perturbent les BEC.
    Est-ce à dire que le temps n'a de sens que quand M et L sont séparés? et que le reste du temps, il est à la fois éternité et confiné, infini et nul à la fois, ce qui rejoint la "définition" du néant.
    Bonne soirée

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  2. Oui c'est vrai on peut mesurer le temps en terme de nombre de cycles. Il existe forcément un temps moyen de cycle... Le problème est que cette moyenne est sans cesse modifiée tant qu'elle ne sera pas figée dans le BEC arrivé à terme. Vu de cette manière, il y a effectivement une sorte de "temps long". Cependant le temps que nous connaissons possède une échéance ; la fin du cycle de la bulle-univers. On pourrait le compter en terme de flux d'augmentation de désordre. Ce temps là suit la courbe de l'entropie croissante. Alors que le pseudo temps stochastique suit la courbe de l'entropie décroissante. En résumé on a 4 phases :

    1/ Pseudo temps stochastique : {Entropie ↓ ; localisation espace ↑}

    2/ Séparation/mitose : {localisation espace ↓ → localisation matière ↑}

    3/ Temps bulle-univers : {Entropie ↑ ; localisation espace ↑ ; localisation matière ↓}

    4/ fin cycle bulle-univers : {Entropie max ; localisation espace max }

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