l'enfermement dans le réductionnisme (suite et fin)

La clef universelle de la dualité de localité est exactement à l'opposé du réductionnisme. La démarche  réductionniste vient au début du siècle dernier après des essais sur le flou de la démarche holiste.  Cette dernière reflète une démarche d'ensemble (hors de la localité) alors que la première relève d'une démarche purement locale. Sa vertu consiste à s'appuyer sur le couple théorie/expérience. Son principal défaut est de faire l'amalgame entre :

1/ toutes les localités sont semblables (ce qui est vrai dans certaines limites)
2/ la somme de toutes les localités est semblable à chaque localité (ce qui est archi-faux).

Avec cet amalgame, les tenants du modèle standard croient (sic) pouvoir reproduire le Big Bang dans la localité de leurs expériences ! Alors que l'univers vu par BELL est spécifié "non local" ce que je tempère en disant : "d'une localité étendue".  La clef du BIG BANG est une mitose fractale qui revient à un changement brutal de localité.  

Cela veut dire que la localité étendue (holiste) des boson-oscillateur-tachyon-dipolaires, a changé d'état : elle s'est multipliée en localités rétrécies (réduite et séparées). Ainsi l'aspect fermion d'un de ces électrons, n'est valide qu'avec son alter ego que le changement de localité a isolé. Cela veut dire que localement, il est relativement dans l'état "boson" avec ses voisins avec lesquels ils peut s'associer, fusionner, ou se condenser.          

Attention la création locale d'une paire électron-positron est relative 
à l'état fermion restant fermion jusqu'à ce qu'il change d'état en photons  (bosons)    

Le raisonnement naïf et binaire a poussé les précurseurs du modèle standard à fustiger le holisme (vue d'ensemble) pour ne glorifier que le réductionnisme.  Encore une fois l'universalité du  principe de dualité aurait dû les pousser à associer les deux voies car l'univers est foncièrement dual.

Alors le modèle standard multiplie tellement d'énigmes qu'il est en crise profonde ! Par exemple, les tenants de ce modèle, nous disent que la masse du proton est inexpliquée. Remarquez que celle de l'électron ne l'est pas non plus ! Pour lui ils ont acquis l'idée qu'il était apparu magiquement..... Oui les quarks (soit-disant constitutifs) ne représentent que 1% de la masse. Alors M. HIGGS a proposé l'existence d'un "champ" (du cygne ?) dit scalaire (relatif à la masse inertielle). Il a dit que ce "champ" permettrait "d'expliquer"  la masse du proton. 

Alors que dit OSCAR à ce sujet ?  (voir le chapitre 46 du modèle OSCAR) :

1/ ce "champ" existe bien mais non pas sous la forme d'une abstraction mathématique mais sous la forme de la structure physique faite, du tissu d'oscillateur-tachyons. Cependant l'aspect massique est juste induit par les perturbations dues à la matière sur ce tissu subquantique ! Donc la masse du proton ne s'explique pas par cela.

2/ En provoquant des collisions de particules massiques, on extrait des masses harmoniques de ce tissu et le lien (& 46) montre qu'en 2012 j'avais prévu la masse du boson de HIGGS avec plus de précision qu'à l'époque de l'expérience.  

3/ Dans tous les cas, le modèle standard ne fait que reporter l'énigme à la masse du boson de HIGGS!     
Certains font semblant de s'en contenter. Le modèle OSCAR explique l'origine de la masse dans le processus suivant :

1/ Le néant éternel est fait d'une infinité d'oscillateur-boson-dipolaires  et stochastiques qui représentent chacun le zéro physique dual par la somme de ces deux composants symétriques.  Dans chacune de leur localité confinée il existe une entité variable, déphasée et inséparable, de dimension ML (masse × longueur).  Quand M tend vers zéro (au point zéro de l'oscillateur dipolaire), L (à suivre) tend vers l'infini. Comme l'infini est interdit en physique (sauf pour les nombres de zéros) alors chaque entité est forcé d'avoir un M minimum, variable à chaque cycle. La masse, le temps et la longueur sont donc strictement annulés.

2/ Le brassage stochastique induit statistiquement des fusions de bosons qui forment BEC. Sans écoulement de temps, il existe une probabilité unitaire pour voir un BEC arriver à terme. Son centre est le lieu du point zéro commun, duquel sont émises alternativement, les couches d'oscillateurs.  

3/ Le terme du BEC primordial vient de sa saturation (perte d'isotropie des intervalles + superposition des charges voisines et perte du lien radial). Les localisations radiales internes se brisent pour laisser apparaitre des liens tangentiels entre voisins. Les masses apparaissent en même temps que se produit une mitose fractale (BIG BANG) qui multiplie les BEC-fils jusqu'à ce que les intervalles tangentiels redeviennent égaux aux intervalles radiaux. 

4/ le fameux ML devenu constante est celui de l'électron (le L est réduit et le M est augmenté). Globalement la somme des masses vaut toujours zéro mais la délocalisation (provisoire) leur permet d'exister séparément.

5/ Le modèle montre en détail comment et pourquoi ces paires initiales forment les protons avec cette masse précise !   

                       

Commentaires

  1. Que la difficulté d'exister hors du modèle standard doit être frustrante quand on voit l'avancée et la cohérence de vos travaux !
    Comme tout est dualité, la patience vous est indispensable pour garder un équilibre satisfaisant.
    Bravo pour l'énergie que vous dépensez pour briser le rempart de la connaissance locale érigée par tout ce consensus autour du modèle standard !
    Mais pas sûr que ce soit un consensus. Bon nombre de physiciens doivent bien voir qu'il y a quelque chose qui cloche ! La peur empêche certainement d'avancer...

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    1. Oui et la règle de Pareto s'imbrique à l'infini :

      Selon mes propres estimations, 80% tolèrent le modèle standard et 20% le refusent clairement. Parmi les 80%, 20% (donc 16 %) n'ont pas le courage de s'opposer et 20% (donc 16%) n'ont pas les moyens intellectuels pour s'opposer.

      Le modèle standard est vraiment soutenu par : 80-32 = 48 % des physiciens. C'est une minorité mais à cela il faut ajouter le critère de la croyance qui compte énormément aux états unis. Ce sont eux qui considèrent en majorité que chercher à comprendre l'univers est de l'ordre métaphysique (à côté de la physique). Or ce sont eux qui dominent en terme de moyen......

      Ainsi on assiste – comme pour les prémices d'un séisme – à l'augmentation des tensions entre plaques tectoniques. Puis quand elles se déplacent, enfin, un nouvel équilibre se met en place. Donc cela viendra mais pour cela il faut passer l'info et une bonne dose de courage pour ceux qui sont en vue dans le modèle standard. Et là..... ça manque énormément !

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  2. Bonjour, Mr MAREAU.

    Je ne peux m'empêcher de mettre ici en ligne les propos du physicien MALDACENA.
    Il parle, bien sûr, de ses travaux. Mais j'aime bien la façon dont il pose le problème. On dirait qu'il court derrière OSCAR, sans le savoir ...
    "Si elle se confirme, cette idée aura des conséquences profondes sur notre compréhension de l’Univers. En effet, elle suggère par exemple que l’espace-temps lui-même émergerait de l’intrication de constituants microscopiques plus fondamentaux.
    Elle laisse aussi penser que la relation entre objets intriqués (et qui ont longtemps été considérés comme n’ayant pas de lien physique entre eux) serait moins « magique » qu’il n’y paraît."
    (Juan MALDACENA)

    Bonne journée.

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    1. Oui ce physicien est bien conscient du côté "magique" vu par le MS au sujet de la relation liée à l'intrication qui reste valide à très grande distance.

      De plus le côté holographique de l'univers-bulle-information ressemble à la couche 2D du BEC primordial où tout s'est joué.

      Enfin il parle également de dualité.... Cependant, il ne dit rien sur les causes !

      C'est le vrai problème : les matheux tricotent les effets et les physiciens manquent souvent à leur devoir qui est de chercher les causes.

      D'autres physiciens comme Hiromitsu Takeuchi, parlent de BEC de tachyons, comme OSCAR. Voir ce lien :

      http://www.thphys.uni-heidelberg.de/~smp/RETUNE2012/talk-slides/Talk_Takeuchi.pdf

      Donc, ça vient doucement ..... Encore 20 ans ? Je ne cherche pas la gloire, je cherche juste à savoir d'où nous venons et où allons nous.

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  3. Préoccupation que je partage avec vous !

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