L'univers à partir de rien, pour les nuls (suite 3)

Le billet précédent montre que dans les deux branches de l'oscillateur, M et M' tendent vers zéro mais ne l'atteignent jamais, soit :
M, M'→ 0 0

La fusion parfaite est-elle possible ? Non car si le zéro absolu est un puissant attracteur, il induirait de facto un impossible L (physique) infini ! Par ailleurs les opposés de chacune des branches, M et M', s'annulent parfaitement, soit :
M L + M' L' = 0

Comment la nature résout-elle le paradoxe entre : 

- A/ l'existence d'une inertie  (non justifiable)
- B/ l'atteinte du zéro absolu (impossible) ? 

Ce paradoxe est résolu par la double dualité : 1/ l'oscillation entre ces deux états impossibles ; 2/ la forme dipolaire de l'oscillateur qui permet – dans son référentiel – d'obtenir un zéro physique ou algébrique. Ce zéro est très différent du zéro artificiel, absolu, mathématique. Son dual n'est plus l'infini en matière de paramètre physique mais un infini en matière de nombres de potentiels d'origines inertielles. Chacun sait qu'il existe une infinité de solutions entre 1 et 0 (absolu).

A chaque cycle, dans chacune des branches confinées, on vérifie : 
 
M × L = Constante

Mais cette expression n'est pas complète car il faut introduire Lo et Mo, les valeurs minimales au point de rencontre. Ainsi on a M et Mo, en opposition de phase et il en est de même pour L et Lo. Par nature c'est un déphasage de 180° ou π. Ainsi plus M est grand, plus sa grande charge d'attraction provoquera un petit Mo Lo au point central de fusion. Plus Mo est petit, plus il induira un grand L à suivre.
M × Lo = Mo × L = Constante

Aux limites, cela revient à dire – ce que l'on savait déjà – que l'inverse du zéro est l'infini. Mais encore une fois, cette limite est impossible à atteindre. Dans l'industrie mécanique la plus fine et élaborée, on usine les pièces avec une certaine « tolérance ».


 6.    Le zéro dipolaire éternel

Il existe donc un état d'univers (matrice permanente) grouillant d'oscillateur-dipolaire-zéro-physique. Une infinité d'oscillateurs oscillent selon des modes variés et aléatoires. On rappelle qu'il est possible de sommer des entités physiques égales à zéro. Il n'y a pas de tissu d'espace comme dans notre bulle-univers. Ces zéros sont statistiquement déconnectés les uns des autres. Le temps T (comme M et L) ne transparaît pas et donc ne s'écoule pas ! 

Il existe un état d'univers (matrice permanente) qui grouille
d'oscillateurs-zéro-physique déconnectés.

Alors comment s'imaginer un tel état ? Un observateur plongé dans ce fatras, ne verrait absolument rien ! Il ne pourrait même pas se déplacer ! Nous verrons plus tard que pour nous déplacer dans notre bulle univers, il faut en être autorisé par le tissu d'espace-temps dynamique interconnecté et sous-jacent.
Alors on me dit que tout cela est de la spéculation « puisqu'on ne peut pas allez le vérifier ». Il faut se rendre compte que celui qui profère ces propos, est pris en flagrant délit de spéculation ! Comment sait-il à coup sûr que l'on ne peut pas le vérifier ? N'est-ce pas un peu prétentieux ? Déjà constater que le zéro dipolaire remplace avantageusement le zéro absolu, est un grand pas. C'est juste le résumé des propos précédents. En plus on a vu que la clé fondamentale de la théorie quantique tenait dans : h = M × L × c ! Avec h la constante de Planck et M L, la masse et le rayon de l'électron ! Enfin, tout ce qui va suivre sera toujours intimement relié à ce que nous pouvons vérifier soit par mesure soit par relations physiques connues. 

Comment passe-t-on de cet état d'univers anarchique à la bulle-univers en expansion ?

Je rappelle que l'alternative à l'oscillation est le zéro statique absolu et donc non évolutif. Je rappelle également que déclarer que « la matière préexiste comme ça sans justification », n'est pas sérieux car débouche forcément sur la métaphysique et son côté magique.
Alors comment peut-on caractériser ces « cordes oscillantes » ? Comme ceci, en gardant en mémoire que les paramètres varient à chaque cycle :

carte d'identité de l'oscillateur-boson-zéro
longueur : Lo → L
masse : Mo → M
épaisseur : Lo → p
période ou temps du cycle : T
ratio : M / Mo ou L/ Lo = K

La corde (une seule dimension) n'a pas de degré de liberté dans son épaisseur p. On peut considérer M comme une sphère dont le rayon varie de Lo à p. Dans le chapitre suivant, nous abordons le phénomène de brassage statistique..... Par brassage, il est possible qu'un ou plusieurs oscillateurs fusionnent par leur point de rencontre central ! Mais la probabilité de synchronisation est très faible car il faut se trouver "pile" au même endroit ! Attention le terme "pile" n'est pas exact car je devrais dire dans le même taux d'erreur. Cela revient à une fusion dans le cadre d'une synchronisation généralisée.


 7.    Fusion statistique de bosons


Il faut ici prendre conscience, que si le temps ne s'écoule pas, cela revient à un nombre de brassages, potentiellement infini. Cet infini est le bienvenu car la probabilité de voir deux oscillateurs se synchroniser est extrêmement faible. Dans ces conditions, on montre que la loi statistique finit par fusionner un très grand nombre d'oscillateur-bosons. Je dois ici des excuses pour avoir emprunté le nom 'boson"  à la famille Bose ! Elle existe vraiment et un de ses ancêtres a donné son nom à la famille de particules qui s'appelle boson. On sait que cette famille de particule « ne rêve » que de s'unir ou se condenser. Elles forment ainsi un Condensat de Bose Einstein appelé BEC !

Imaginons ces oscillateur-bosons s'élancer depuis un centre commun puis revenir alternativement. Avec le nombre en pleine croissance, le BEC est "matérialisé" par des nappes sphériques régulièrement espacées. A terme, la fusion a synchronisé tous les oscillateur-bosons et le temps élémentaire T est une constante conservée et mesurable ! Elle concerne à la fois le BEC immense (on verra qu'il est lié à la taille d'un halo de galaxie de rayon L !) et la seule particule stable élémentaire, l'électron de rayon L / K. Comme M, L, T sont toujours annulés, cela implique la notion de localité étendue. Malgré son immense longueur, chaque oscillateur dipolaire reste lié dans sa localité étendue. Bien que les M, L, T, restent confinés, ils constituent un monde de nappes 2D qui elles-mêmes occupent une sphère 3D. Le monde 3D connecté vient d'être créé mais seulement virtuellement !


A suivre.... La cause du Big Bang

Commentaires

  1. Le modèle montre que le brassage statistique débouchant sur l'ordre, s'applique aussi à l'interaction entre océan et roches à microfissure et les premiers êtres unicellulaires.

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