La clé de l'existence et la vertu de l'échec
Je
ne saurais que trop vous recommander le livre de Charles PÉPIN ;
« les vertus de l'échec ». Il a vraiment compris que la
répétition des échecs est la véritable école de la réussite.
Une « réussite » trop rapide, sans une longue série
d'épreuves préalables, n'est pas vraiment « la réussite ».
Elle risque d'être teintée du seul concours d'une excellente
capacité de mémorisation. Apprendre rapidement sans comprendre –
à la portée d'un simple ordinateur – n'est pas un gage de
véritable capacité d'existence
teintée de joie et de passion. Le mot est lâché, l'existence.
Oui mais dans quelles limites ? Nous allons parler ici de la
limite maximale, c'est-à-dire de l'ontologie physique de la matière.
En d'autres termes, la question est : pourquoi la matière
existe-t-elle ? (1)
Quel est le rapport avec la vertu de l'échec ? Nous allons
montrer que non seulement ce n'est pas un simple rapport, mais que ce
principe est la cause de l'existence de la matière, puis de la vie
et de ses lois profondes. Charles PÉPIN a mis le doigt sur quelque
chose de fondamental !
Ceux
qui souhaiteraient avoir une explication complète, pourront
consulter le modèle
OSCAR. Mais dans ce billet, nous allons nous limiter à tracer
les grandes lignes. La règle la plus en amont de tout ce qui existe,
se trouve dans la notion universelle de dualité
de localité
et notamment entre le zéro et le non zéro. Les mathématiciens
admettent un zéro absolu, accompagné de la notion d'infini et cette
abstraction est tout à fait légitime dans leur domaine. Mais les
physiciens savent que le zéro absolu est impossible en matière
d'entité de la physique
du réel.
En revanche, un zéro relatif (somme de deux contraires égaux) est
permis. Lorsque des études cosmologiques sont menées par des
mathématiciens, ils laissent entendre la possibilité d'un
« univers » infini. Il y a là une double erreur !
La première consiste à dire naïvement « l'univers » au
lieu d'évoquer l'état a
et l'état b
de l'univers. La seconde erreur consiste à ne citer que l'état b,
celui dominé par des entités physiques et donc pour lequel l'infini
est impossible. La « redoutable
efficacité »
des mathématiques, permet de faire des prolongements de raisonnement
jusqu'à l'infini en oubliant les limites de la physique du
réel. Les seules notions valides d'infini, ne concernent que les
nombres ou le dénombrement d'entités physiques strictement égales
au zéro
relatif.
Pour
commencer, nous allons évoquer la notion d'inertie M, et sa dualité
en terme de localité spatiale L, qui lui est attachée. Comme il est
impossible de justifier la présence d'une certaine quantité
d'inertie, il nous faut invoquer la notion de variation.
Cette notion s'applique sous la forme d'oscillation
aléatoire.
Le modèle montre que l'état « a »
de l'univers, est fait d'une infinité d'oscillateurs dipolaires
induisant le zéro
relatif.
Ils sont constitués de deux référentiels
(ou pôles) opposés et confinés.
Leur somme, dans le référentiel dipolaire, vaut toujours zéro.
Ainsi cette variation permanente consiste en une recherche éperdue
du « zéro inertie », dans chacun des pôles. C'est un
échec permanent pourquoi ? Parce que le dual de M = 0 se
traduirait par une localité spatiale L = infini ! Cet échec
permanent pour atteindre le zéro, est la réussite de la permanence.
le
déterminisme du pré-univers est la recherche impossible du zéro
absolu
Cet
état permanent d'univers, est « matérialisé » par une
infinité d'oscillateur-zéros. Le temps T, la masse M et l'espace L,
valent strictement zéro. Dans le référentiel confiné de chacun
des pôles des oscillateurs, l'échec permanent du zéro absolu, se
traduit par une infinité d'origines inertielles variant
aléatoirement... Est-ce un premier type d'échec à jamais stérile
?
Non
car cette permanence d'oscillations se traduit par un immense
brassage de ces boson-oscillants ! Statistiquement des fusions
aléatoires ont une grande probabilité de se synchroniser en
fusionner, d'autant que le temps ne s'écoule pas. Le modèle OSCAR
montre qu'une partie de ces boson-oscillateurs, se condensent en
un condensat de Bose Einstein ou BEC.
Mais ce BEC reste virtuel car les oscillateurs dipolaires
synchronisés, forment toujours le fameux zéro relatif dipolaire
même fusionné. Le modèle montre que le flux de synchronisation
finit par saturer le BEC. Il produit le détail fouillé de la cause
de la séparation
des oscillateurs dipolaires en monopôles. Ainsi le confinement de
chaque pôle est annulé et donc la masse M, l'espace, L et le temps
T apparaissent. La saturation du BEC est le résultat d'une énorme
série d'échecs. Cette saturation du BEC est une réussite
puisqu'elle a permis de révéler les constantes physiques de
l 'univers. Le flux de fusion-synchronisations est parsemé de
nombreux retours à l'état aléatoire. Ces échecs sont ultra
majoritaires. Le modèle OSCAR montre qu'il existe un rapport de
force entre la bulle-univers naissante et le bain aléatoire dans
lequel elle est plongée. Au delà d'un certain seuil de densité, la
probabilité de « réussites » se met à augmenter
exponentiellement. Le modèle OSCAR montre pourquoi ce phénomène
interdit la possibilité d'avoir plusieurs « bulle-univers »
en même temps.
Le
déterminisme de cette phase consiste en l'absence
de
temps qui amène la probabilité en certitude
Ensuite,
le modèle montre que la saturation de la couche externe du BEC,
induit la mitose
du BEC fossile en un grand nombre de BEC-étoiles. Ce nombre
correspond aux meilleures estimations. Les lois connues du BEC sont
sensibles à l'isotropie de ses intervalles élémentaires. Or à
saturation, cet équilibre du BEC, n'est
pas respecté ! Cette mitose, assez brutale, est la cause du
BIG BANG. En appliquant la fameuse dualité
de localité,
le modèle montre qu'il devient inutile d'évoquer une spéculative
inflation pour lisser le fond diffus. De cette mitose, découle
directement l'explication de la matière
noire et de l'énergie sombre. L'espace-temps est représenté
par le maillage des oscillateurs dipolaires du zéro situés à un
niveau subquantique.
La croissance de la bulle univers est entièrement régie par la loi
de la gravitation
et celle des oscillateurs. La croissance de la bulle univers,
favorise le désordre (entropie croissante). Cela se traduit par un
flux d'oscillateurs rejoignant l'état aléatoire. Cette loi explique
le cycle d'univers qui est plus complexe que celui d'un simple
oscillateur, fût-il géant. Sa durée de vie est d'une certaine
manière aussi confinée
que celle d'un pôle de l'oscillateur aléatoire ! Seule sa
période est nettement plus longue. Le cycle se fait dans le cadre
d'un état multi-monopolaires où le dipôle global est représenté
par l'univers dan son entier.
Par
la dualité de localité, l'échec
du zéro absolu assure la pérennité des oscillateurs aléatoires.
Fort de cette pérennité, les fusions finissent par saturer le BEC
et donc séparer les dipôles en monopôles où M,L,T sont apparents.
Pour un temps limité, naît un cycle de l'état « bulle-univers ».
Cette
dualité « échec-réussite » est logiquement
omniprésente dans nos modes de vie,
puisque
nous sommes issus des lois physiques de l'univers.
(1)
Cette question de la genèse
de la matière
a déjà été traitée par trois japonais en 2008 (Nambu, Kobayashi,
Maskawa). Ce traitement, d'une naïveté
incroyable,
a reçu le prix Nobel ! Nous reparlerons de cela mais déjà on peut
dire qu'ils ont commis deux erreurs. La première consiste en
cette approche réductionniste qui tend à croire (sic) que ce que
l'on mesure dans une localité
restreinte (une
certaine asymétrie en laboratoire) puisse être validé à l'échelle
de la localité
étendue
de l'univers. C'est une grave erreur de spéculer sur une asymétrie
de l'univers car cette loi est fondatrice. La seconde erreur
consiste à croire (sic) que l'univers, dans son ensemble dual,
commence au BIG BANG. Non les mots ont un sens ..... Plutôt que
d'expliquer la genèse, ils ont spéculé sur des spéculations....
Ceci montre à quel point la physique est en crise.
Pour paraphraser un célèbre proverbe français : dis-moi ce que tu as appris de tes échecs et je te dirai qui tu es.
RépondreSupprimerDe la dualité impossible : {zéro absolu} et {constante physique pré-établie}, le déterminisme de la nature n'a d'autre choix que d'osciller dans chacun des pôles pour obtenir un zéro relatif ! Pas d'autres choix ! La pérennité permet la synchronisation inéluctable des dipôles-zéros-relatifs. Foncièrement ce sont les indénombrables échecs pour obtenir un zéro absolu, qui nous ont façonné. C'est l'ultime vertu de l'échec sans lequel rien de bien ne peut se faire.
RépondreSupprimerL'existence de l'univers repose sur l'impossibilité du zéro absolu et abstrait issu des mathématiciens. Ces derniers ne sont donc pas qualifiés pour être les premiers, i.e. les éclaireurs de la physique. Ce n'est malheureusement pas le cas et c'est pour cela que la physique est en crise profonde.