Les « dieux » de l'école de Copenhague

La théorie quantique, née il y a environ un siècle, fait l'objet d'un courant de pensée, celui de l'école de Copenhague. En gros ce courant de pensée estime que la physique classique n'est pas adaptée pour décrire « l'infiniment petit (1)». Les premiers troubles viennent de ce que l'on appelle les relations d'incertitudes de Heisenberg. Las, dès le départ on a commis une grossière erreur en posant la fameuse constante de Planck ! ħ = M L² / T. On commet le très grave oubli de spécifier sa provenance ! Elle ne traduit que les seuls paramètres {M L T} de l'électron ! Ainsi le produit de la position L par l'impulsion {M L /T} ne peut être précisé en dessous de la constante de Planck (en fait des paramètres de l'électron) ! On dit : L × {M L /T} ħ = M L² / T. Cela tombe bien puisque la dimension s'accorde. Mais en réalité cela veut dire que le seul élément de base de la physique est l'électron ! En posant cela avec la vitesse, on a : {M L} × {L /T} ħ . A première vue cela apparaît juste. Mais si on l'applique à l'oscillateur dipolaire où Mo (très petit) est compensé par Lo (très grand) et T = constant, alors on a le premier terme constant et le second, bien plus grand que ħ. Le niveau subquantique a été gommé par cette vue simpliste ! En admettant, la dualité de localité (donc la dualité des vitesses), les mystères quantiques disparaissent.

L'incertitude : le pire est dans « l'explication » de Heisenberg : l'incertitude viendrait de l'impossibilité de décrire le niveau quantique en terme de physique classique..... C'est un raisonnement circulaire où en plus, il attribut l'incertitude à la seule influence de l'appareil de mesure. A cause de la constante artificielle, ħ , il n'a pas vu l'essentiel : l'électron est la seule et unique particule élémentaire. Alors pourquoi nier cette évidence ? A cause de FERMI qui – riche de ses expériences locales – a décrété une dichotomie absolue (1) entre boson et fermion. Comme la paire électron-positron est de type « fermion », alors il fallait oublier presto de la considérer comme étant élémentaire dans tous les composites comme le proton. FERMI (comme d'autres) pense que l'itération entre expérimentation (locale) et théorie, est le Graal de la rigueur ! Il a juste oublié la clé principale, i.e, la localité...  Une simple expérience de pensée, aurait suffit pour lui expliquer : a) il n'y rien d'absolu en physique ; b) que la création de paires dans la localité étendue initiale (pas infinie) les paires électron-positrons voisines, ont un statut de boson relatif. Pourtant EINSTEIN a résisté avec BOHM en évoquant des variables cachées dans un niveau subquantique. A l'époque, ils ne pouvaient en savoir plus, mais l'intuition était bonne ! 

La réduction de localité : à l'époque, le problème de réduction de localité était envisagé sous un angle un peu mystique (2). On considérait qu'une réalité physique puisse avoir une infinité d'états avant sa mesure. Schrödinger a appelé cela la « réduction du paquet d'ondes ». Paul Dirac a botté en touche en affirmant que seules les prédictions comptent et non les explications physiques. Quel malheur, qu'un physicien renonce à l'explication ! Heureusement que les rationalistes ont manifesté leur opposition à l'empirisme de Dirac. Cependant ce dernier a par ailleurs, apporté de belles contributions à la physique. Comme les notions d'absolu et d'infini faisaient partie du langage, alors il n'était pas gênant de voir des actions se faire avec une vitesse infinie. Pour apaiser sa conscience, on disait « indéfini ». Tout le monde se trouvait une « raison » entre « je ne veux pas le savoir » des empiristes et l'implicite infini des autres. Mais BOHM et EINSTEIN résistaient avec raison !

BELL et l'attirance de l'infini : quand dans les années 1980, ASPECT a montré qu'un « lien fantôme » (3) existait entre particules intriquées, BELL en a conclut que l'univers était non local ! Ce point de vue montrant une certaine lucidité, était pourtant entaché d'une erreur fondamentale : la non localité implique une vitesse infinie ce qui est interdit en physique ! Non l'univers possède une dualité de localités qui implique une dualité des vitesses (quantique/subquantique). Toutes les localités restreintes se ressemblent mais pas la localité étendue qui les réunit. Puis BELL a dit : « il ne peut y avoir de variables cachées .... locales » ! Bien sûr les conservateurs ont sciemment ignoré la partie la plus importante, la localité. Encore aujourd'hui, vous avez des « physiciens » qui vous disent : « il n'y a pas de variables cachées ».... en oubliant l'essentiel critère de localité !

Un siècle après Copenhague : il existe encore des « physiciens » qui n'ont pas encore décodé les erreurs du passé, à la lumière de ce que nous avons appris depuis. Ils considèrent tellement les anciens comme des dieux, qu'ils continuent d'employer leurs terminologies simplistes (vide, glu, zéro absolu) et leurs unités physiques désuètes ! Cette envie d'absolu colle parfaitement avec la dévotion portée à des « dieux ». Le « calcul et tais-toi » de Dirac fait encore des émules. Jean Bricmont explique très bien le trouble actuel sur la localité. Une partie des physiciens préfèrent soit ignorer le problème soit considérer l'existence d'une vitesse infinie ! Pourtant avec MAGNAN nous ne cessons de dénoncer cette croyance en un zéro absolu et l'infini qui en découle. La structure subquantique de l'espace-temps possède une localité étendue et donc une vitesse de spin supraluminique  (mais finie) qui explique entièrement tous les phénomènes tels que l'intrication, l'effet tunnel et la réduction de localité. Elle représente la cause de la vitesse c qui règne au niveau quantique. Certains préfèrent rejeter la notion de vitesse finie, supraluminique, subquantique et garder l'idée mystique d'une vitesse infinie.....


(1) L'obsession de l'infini, du zéro, de l'absolu, sont les causes de la crise de la physique.
(2) Le mystique se marie bien avec la notion d'absolu !
(3) le « lien fantôme » est ce qui apparaît comme instantané entre la corrélation des états de spin.


Commentaires

  1. L'expérience des fentes de Young révèle le niveau subquantique où les ondes sont réparties dans tout le BEC, hors perturbation. Elles forment des figures d'interférence qui attestent leur caractère ondulatoire (oscillation des dipôles subquantiques). La symétrie des oscillateurs n'est par perturbée car les deux pôles sont concernés. En mesurant on apporte forcément une perturbation qui opère une réduction de localité qui provoque l'asymétrie de l'oscillateur concerné. Ainsi le photon détecté dans un des trous, ne fait plus d'interférence. Cette dualité onde-particule montre que tout est oscillateur entre deux états. Soit l'oscillateur est de type photon et il est une variété transverse de l'oscillateur dipolaire qui annule ses masses contraires ! Soit il est "électron" et c'est un demi oscillateur transverse (quantique-subquantique) où l'aspect particule n'est pas à rayon nul mais limité à sa taille subquantique → Compton / xi. L'un comme l'autre ont une projection évanescente dans tout le BEC qui se rapatrie dans la localité de la perturbation dans le temps de la période universelle de l'électron (ou du dipôle subquantique) soit : 1.288 × 10^-21 s.

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  2. Bonsoir,
    les rappels historiques sont toujours intéressants, merci. Quand Bell dit que l'univers est non local, c'est assez logique: des particules dans différentes localités, dans le sens endroits géographiques distincts, ont les mêmes paramètres, en "même" temps, même si la distance est grande. Il est obligé de conclure que l'univers est non local, dans l'espace, dans lequel il voit des localités en phase à différents endroits. Il ne se pose même pas la question de la vitesse avec la non localité de l'univers. Si 5 particules sont intriquées et observées en même temps à différents endroits, pour lui les 5 particules sont une même localité, exprimée à 5 endroits différents, en même temps. C'est comme si le présent d'une observation locale était réel à plusieurs endroits en même temps, c'est à dire que le présent n'est pas local. Mais dans tout cela, il manque les causes, le pourquoi et même le comment.
    Dans l'univers stochastique, chaque zéro est une localité unique. le zéro figé n'étant pas possible, ces localités sont donc étendues. Puis il y a synchronisation d'un grand nombre de localités individuelles (mais non indépendantes car impulsées par le zéro commun) jusqu'à la saturation fusion des localités qui devient une localité étendue. Mais la saturation provoque la séparation d'une couche 2D de localités qui donne une brusque réduction de localité compensée par une augmentation proportionnnelle de l'inertie (c'est la naissance de la matière). Cependant toutes les autres couches continuent à oeuvrer dans leurs localités synchronisées entre elles, mais également avec les grains de matière qui ont leur nouvelle localité, tout en gardant un lien avec ces mêmes couches (subquantique). C'est cela la dualité de localité, et donc de vitesse. Dans le monde de la matière, c'est l'inertie qui domine, la vitesse est ridiculement basse (c), mais dans sa localité miroir, c'est la localité étendue qui domine (L) avec sa vitesse démesurée permise par une inertie ridiculement faible !

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