Voyage dans le temps et M L = Cte
La
théorie de la relativité restreinte, nous dit qu'en s'approchant de
la vitesse de la lumière, l'espace L dans l'axe du mouvement,
se réduit, la masse M augmente et le temps T se
déroule moins vite. Le modèle
OSCAR explique l'espace-temps par une structure physique et
subquantique, matérialisée par des oscillateurs dipolaires dont le
centre est commun dans le BEC. Ce tissu est pavé d'intervalles
élémentaires L, chacun égal (1) au rayon de Compton de
l'électron. C'est à chacun de ces intervalles que s'applique la
relativité restreinte. La règle universelle est :
M
L = Cte
Elle
vérifie la relativité restreinte (quand l'intervalle diminue, la
masse augmente d'autant). Par ailleurs, quand l'intervalle
élémentaire L diminue, la période élémentaire T
doit diminuer également pour respecter la constante :
c
= L / T = Cte
Ce
billet
montre que cela n'est vrai jusqu'à un certain seuil car les valeurs
physiques infinies sont irréalistes.
En mesurant la durée de vie des muons relativistes, on vérifie que
leur durée de vie est plus longue que celle des muons au repos. De
là est apparu le paradoxe de Langevin où l'un des deux jumeaux,
voyage pendant que l'autre reste au sol. Lors de leurs retrouvailles,
le voyageur se trouverait plus jeune que son frère resté au sol.
Cela est vrai sous réserve que l'horloge métabolique du vivant,
suive le même ralentissement qu'une horloge atomique. En poussant
les paramètres aux extrêmes et selon le modèle standard, le
voyageur « pourrait vivre éternellement ». Mais
encore une fois, le modèle OSCAR montre que les paramètres
physiques infinis ne sont pas réalistes.
Cependant
il y a effectivement une dualité de
localité qui affecte le temps. Il y a le temps
cosmique de la localité étendue (l'univers,
un immense oscillateur) et d'autre part, le temps propre à
chaque localité restreinte. Cependant ce « temps propre »
est en fait une période ou l'inverse
d'une fréquence. Cela veut dire qu'en réalité c'est
la fréquence qui règle la durée de vie du muon qui est affectée
par sa vitesse et non le déroulement du
temps local. Prenons le cas du GPS : on sait que
la fréquence de l'horloge atomique du satellite est affectée par
la relativité. L'influence majoritaire de la relativité générale
(gravitation plus faible), amène une période plus courte et donc
une augmentation de la
fréquence de l'horloge atomique, en mouvement par rapport
à la Terre. Dans ce cas, cet effet est plus fort que celui donné
par la relativité restreinte. Si
la durée de vie biologique dépend d'une fréquence de type atomique
alors voyager devrait prolonger la vie. Il faut être prudent car
cette condition n'est pas vérifiée. Si elle l'était, le voyageur
au retour se trouverait dans le même cas qu'une personne congelée
depuis longtemps et que l'on saurait ramener à la vie dans le
futur.....
Si
cette sorte de « voyage dans le futur » est
potentiellement possible, le contraire vers le passé
peut-il s'envisager ? Selon le modèle OSCAR, c'est totalement
impossible car le temps ne s'écoule que dans la direction du futur.
Même en envisageant une hypothétique télé-déportation à la
vitesse subquantique (grande mais pas infinie), on ne saurait
remonter le temps global. On arriverait (un peu) après l'heure du
départ. La causalité {départ → arrivée} ne saurait s'inverser.
Avec la spéculative (et impossible) vitesse infinie, on arriverait à
la même heure du départ (en violant la causalité) et donc sans
remonter le temps. Le voyage dans le temps est unidirectionnel vers
le futur et il a deux possibilités potentielles : a) survivre
après une congélation ; b) survivre à un voyage à vitesse
relativiste. Ce dernier point soulève deux conditions : a) la
modification du métabolisme du vivant ; b) si oui la
possibilité de survivre à ce changement.
Conclusions :
Les deux constantes (ML) et (L/T) mises à jour plus haut, sont
réunies sans distinction, dans la constante de Planck : ħ=
M L² / T = ML × L/T. Mais cet amalgame est restrictif car :
a) il bloque la possibilité de sa propre dualité où le ħo
(subquantique) est ξ3
fois plus fort ; b) il mélange la constante universelle ML avec
le cas particulier de la relativité qui par ailleurs, dans sa
version standard, admet naïvement une limite à l'infini ; c)
la vitesse c
peut-être dépassée au delà du coefficient ξ.
Cela devrait pouvoir se vérifier pour certains rayons cosmiques qui
saturent justement à ce coefficient.
(1)
hors perturbation.
Il n'y a pas une seule loi physique où ML n'en serait pas la cause.
RépondreSupprimermon cher dominique :pour constater le nombre nul de réactions ou de commentaires que j y trouve lorsque j 'y publie mes articles ,je peux vous assurer que le FACEBOOK n est pas un endroit pour nous ..... Le passant ne supporte pas d y lire plus que deux lignes .....! Ca le fatigue!!!!
RépondreSupprimerBah çà ne coûte rien ! Le peu de remarques que j'ai pu avoir demandaient plus de vulgarisation....
RépondreSupprimerIl est vrai que si nous voulions plus d'audience il nous faudrait choisir des thèmes plus populaires. Mais ce n'est pas mon but !
Bonne fin de semaine mon cher Olivier.