Dualité en biologie (suite du billet précédent)
3. la
dualité en biologie : elle est omniprésente dans tous
les aspects de la vie. Ce n'est pas étonnant car les prémisses de
la vie sont déjà inscrits dans le BEC initial. Par définition,
l'essence
de la vie ne peut venir que de l'univers
lui-même. les bases fondamentales sont :
3-1
la dualité entropique : elle est la clé du cycle
d'univers entre l'entropie maximale de la phase stochastique et
l'entropie minimale de la phase de synchronisation. On a vu que que
statistiquement l'entropie maximale débouchait (en partie) sur un
flux de synchronisation qui engendrait
la notion de saturation de la « peau »
du BEC initial. La vie est également caractérisée par la dualité
entropique entre l'extérieur de la « peau » (l'univers)
et l'intérieur (la cellule). L'entropie de désordre augmente dans
l'univers alors qu'elle diminue dans la cellule.
3-2
la dualité de la notion de peau
: la membrane ou « peau » d'une cellule
fonctionne comme une diode qui lui permet d'absorber des matières
organiques propres à sa survie. Cette fonction « diode »
utilise les caractéristiques de non solubilité de l'eau et de
l'huile (lipide). Cette dualité est essentielle pour la vie. La
première dualité en jeu concerne l'électron et le proton. Ensemble
ils forment l'atome d'hydrogène. Avec 6 atomes d'hydrogène,
apparaît l'atome de carbone. Le dessin suivant montre qu'une
déclinaison adéquate permet de constituer les 4 bases des acides
aminés à partir desquelles apparaissent les lipides (matière
grasse organique). Ensuite avec le 5eme élément, on obtient l'eau
par l'association H2 O. La fonction « peau »
sera assumée par le rapport spécial entre les lipides et l'eau.
3-3
la dualité brassage
/ fixation : avant la formation du BEC initial et de sa
mitose, les dipôles stochastiques étaient en désordre maximum
(entropie maximale). Statistiquement un flux de synchronisation amène
à la création du BEC
initial, où l'entropie de désordre, passe par un minima. La
densité de ce BEC finit par saturer
et provoque une double action : a) la mitose
du volume du BEC ; b) la séparation des dipôles en monopôles
situés sur l'aire du BEC (la peau).
Bien plus tard, sur les rives des océans, nous retrouvons des
conditions de brassage intense en 3D (entropie) confrontées aux
microfissures 1D des roches. Cette dualité (eaux brassées et
microfissures) porte la clé de la vie car les océans portent en eux
les acides aminés de la vie. Le brassage intense ouvre la voie
chimique à une infinité de configurations spatiales dont certaines
sont viables. Mais ce seul effet ne peut que construire et
déconstruire ! La collaboration avec les microfissures, permet
de figer d'éventuelles configurations complexes de structures
élémentaires 1D formant entre elles, un 3D opportun. De plus le
minéral peut jouer la fonction mécanique de la peau. S'installe
ainsi une configuration duale où l'intérieur est distingué
de l'extérieur. Ainsi l'antagonisme (eau-lipide), crée un
anti-retour qui filtre. C'est la base de la fonction
« alimentation ». Le flux finit par saturer
la cellule et elle entre naturellement dans une phase de mitose.
3-4
la dualité de
la mitose : on dit à tort que la mitose est une invention
de la vie. En réalité, la mitose résulte de la saturation
du flux de synchronisation dans le BEC. Il existe un lien serré
entre synchronisation et baisse de l'entropie. C'est justement ce qui
distingue de la cellule vivante du reste du monde. Mais
l'alimentation continue de la cellule primitive, finit par la
saturer. Tout comme le BEC initial, cette dernière « explose »
dans le cadre d'une mitose. Bien sûr, le flux de synchronisation
dépend de l'environnement. S'il se modifie au cours du temps, seules
les cellules dont les mutations seront adaptées, survivrons. Comme
pour l'univers avec la fusion dans les étoiles ou la fusion des
galaxies, se produit un phénomène de fusion de cellules. Si la
cellule sortante est plus « performante » que celle de la
cellule « entrante », alors elle survivra. Ce phénomène
est viable car il entraîne de facto, un processus de
spécialisation. Ce processus amène l'idée de pragmatisme face à
l'environnement.
3-5
Dualité
de localité biologique et
concurrence : ainsi on peut caractériser la vague notion
d'environnement comme une chaîne alimentaire où la notion de
concurrence, joue un rôle prépondérant. La physique nous apprend
que la notion de monopôle est dépourvue d'émulation. Il apparaît,
en quelque sorte, une notion de « raison de vivre » dans
la lutte de la survie. La spécialisation génère la notion de
groupe qui signe les prémisses du concept de solidarité. Ainsi
l'exploitation de la dualité des contraires {concurrence /
solidarité} est une invention pragmatique de la nature dont la
politique devrait s'inspirer tout en posant des règles strictes de
symétrie. C'est certainement ce dernier point qui manque dans le
cadre du libéralisme mondial « à tout crin ». La
France et l'Europe sont certainement les plus exigeants sur ce point,
en regard du reste du monde. Les êtres évolués comme les
mammifères, ont des cellules ultra spécialisées qui collaborent
pour la survie du tout. Elles « acceptent » de ne vivre
que très peu de temps pour éviter de s'exposer à trop d'accident
génétique par les agressions extérieures (agents pathogènes,
rayons cosmiques, erreur de duplication ARN, etc...). Une délégation
de plus en plus accentuée se fait des cellules vers un « centre
de gestion » de l'ensemble de l'être. Ainsi il vit plus
longtemps que chacun de ces constituants. Mais cette délégation
prend également une autre forme pour encore prolonger la durée de
vie. C'est celle de l'héritage génétique par la filiation. Mais
ces héritages successifs ne prennent surtout pas la forme d'un
clonage à l'identique. En effet, c'est le besoin d'adaptation à
l'environnement qui fait loi. Chaque « tranche de vie »
ouvre la voie à quelques modifications génétiques liées au vécu.
Bien sûr il existe une part d'aléa qui ne permet pas forcément
d'optimiser au mieux. Il apparaît que c'est la meilleure solution
pour vivre le meilleur compromis de la dualité des contraires
entre : pérenniser les avantages acquis et suivre l'évolution.
La baisse de l'entropie de désordre dans la cellule vivante passe (comme pour le BEC) par la notion de synchronisation des constituants. Or les liaisons chimiques covalentes (partage du même électron) sont porteuses d'une symétrie duale qui est de nature à porter le message de synchronisation entre les éléments liés. Dans tous ses états, la vie primitive, ne fait que copier le BEC.
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