Le photon (suite 11)
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Sceptique : on
sait que le photon file à la vitesse de la lumière. Pourquoi avance
t-il et pourquoi à
cette vitesse ?
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Cette double question
est rarement posée.
Je vais en rajouter une troisième : pourquoi existe-t-il ?
On se demande pourquoi le modèle standard voit son « compte »
énigme augmenter plutôt que diminuer. Justement
parce que l'on ne se pose
pas assez de questions !
On ne peut résoudre
des problèmes non
identifiés ! Par
ailleurs, on a plus l'habitude de décrire en vue d'exploiter que de
chercher à comprendre physiquement les causes. Pour
lever
une énigme il faut donc
déjà poser
la question de son
existence..... Prenons le
cas d'une paire électron-positron créée
localement et
donc instable. Elle
s'annihile en
créant 2 photons. Que se passe-t-il dans le détail ? Est-ce
que ces particules retrouvent
instantanément leur ex statut
d'oscillateur dipolaire ? Non
car cela voudrait dire que de l'énergie serait échangée à une
vitesse nettement plus grande que c. Donc les photons sont des
transmetteurs (relativement lent) qui permettent leur réintégration
complète dans l'ensemble
des oscillateurs des
BECs enchevêtrés, formant l'espace-temps de l'univers.
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Sceptique : cela voudrait dire qu'il n'y a pas de symétrie
entre la création (extirpation d'un oscillateur du BEC) et son
annihilation (retour progressif au BEC) ?
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A l'échelle
locale il n'y a pas
de symétrie, en effet !
Mais elle est strictement
respectée, à l'échelle
non locale !
Le temps pour extirper
(création locale) la paire du tissu subquantique est largement plus
petit que le temps du
chemin inverse. La raison
est la suivante : la création d'une paire consiste à prélever
1 oscillateur dipolaire
en relocalisant
ces deux pôles. Le
temps typique est le fameux te.
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Sceptique : cela
revient à séparer un
dipôle de nature non
locale, en
deux pôles distincts ?
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Oui et cela crée un
déséquilibre dans le BEC et par voie de conséquence, à tous les
BECs de l'univers et donc
à toutes les particules
de l'univers.
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Sceptique : donc si je crée une paire électron-positron,
« tout le monde » est au courant ?
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Plus exactement cela crée
un déséquilibre qui sera long
à rétablir. Le temps
court
de création locale
est compensé par un temps long
de rétablissement d'équilibre non
local. Cela
veut dire que le rôle des photons est de rétablir graduellement
tout type de perturbation locale. Donc
globalement la symétrie est strictement respectée.
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Sceptique : mais le
photon est-il onde ou
particule ?
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Rappelons-nous la fameuse règle ML = Cte. M
représente la particule et L l'onde.
Donc il est vraiment sous les deux états dont l'un est révélé,
selon les cas. Retrouvons nos deux photons issus de l'annihilation.
Le retour à l'équilibre dans le BEC passe par la création d'un
dipôle transverse, le photon ! Il se comporte comme le dipôle
en annulant sa masse ! D'un côté il y a un pôle de dipôle
subquantique et de l'autre côté, il y a une masse quantique.
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Sceptique : mais la masse d'un pôle subquantique est bien plus
petite que celle d'un électron !
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Oui mais (encore et toujours) c'est le produit ML
qui compte ! En fait on a : m L
(petit m et grand L
subquantique) qui compense exactement le grand M
et le petit l
quantique.
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Sceptique : oui
mais l'électron fonctionne aussi comme cela non ?
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L'électron
n'est pas couplé
paritairement avec un dipôle. Son
partenaire (1 pôle
subquantique) ne
représente que son faible taux de déséquilibre ou « habillage ».
Le photon est inclus
dans un système à
4 branches !
Il y a deux parties
quantiques collaborant avec deux
pôles subquantiques. Ainsi
le spin d'un photon est la
somme de deux demi-spins. On rappel que le spin entier est donné
par ħ
qui vaut juste : 2
M L² / T des
paramètres du seul
électron !
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Sceptique : comment est le photon sous sa forme onde ?
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Comme toujours, nous allons parler de coquille 2D qui embrasse
un volume 3D ! C'est une couche perturbative du tissu subquantique,
qui s'éloigne de son centre d'émission !
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Sceptique : comme une ride sur l'eau qui s'éloigne de l'impact
du caillou qui l'a créée ?
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Oui mais il y a
deux bémols ! Le premier est que le plan d'eau est en 2D. Le
second est que l'ensemble
de l'onde – via le tissu subquantique – est causalement lié !
Ainsi un « obstacle » révélera localement
le statut particulaire de
l'onde qui est non
locale (étendue à tout
le BEC). La
ride concentrique de l'eau ne pourra se réduire dans le lieu où un
obstacle viendra fendre cette ride. On pourra juste dire que la
symétrie est rompue !
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Sceptique : est-ce la fameuse « réduction du paquet
d'ondes » ?
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Oui elle est appelée comme cela ! Schrödinger l'a très bien
décrite mais pas
du tout expliquée.
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Sceptique : donc si cette « ride » rencontre un
obstacle, elle devient locale d'un coup ?
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Oui mais pas « d'un coup » mais à la vitesse
subquantique qui apparaît comme étant « instantanée ».
Cela ressemble à la « création » d'une paire. C'est
juste une relocalisation ! L'onde
subquantique est strictement partout à la fois dans le temps
élémentaire te
~ 10–21
secondes.
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Sceptique : le modèle standard dit que le photon conserve son
impulsion M L / T alors qu'il est sensé ne pas avoir de M. Comment
expliquer cette incohérence ?
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L'erreur a déjà été
dénoncée ici ! On a tendance à faire l'amalgame entre le zéro
mathématique et le
zéro
physique. Le
premier zéro ne concerne que les nombres
alors que le second n'est vrai que pour la somme d'une entité
dipolaire où les masses des deux pôles, s'annulent.
Ainsi quand le photon (dipolaire) heurte un obstacle, c'est ce
dernier qui prend le rôle de partenaire oscillant. L'obstacle
(ou l'opération de mesure) devient le partenaire quantique local qui
remplace le partenaire
subquantique non local !
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Sceptique : donc la mystérieuse « réduction du paquet
d'onde » devrait s'appeler « relocalisation ».
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Oui et il est donc inutile de parler de « magie quantique ».
La perturbation locale ne fait que révéler la partie massique qui
était auparavant annulée (ou compensée) par le partenaire
subquantique. Cela explique clairement que le photon conserve son
impulsion ! Hors perturbation (comme une mesure par exemple),
l'onde est le fruit d'une oscillation entre un partenaire quantique
(M l) et un partenaire subquantique (m L). Le grand L est l'amplitude
du pôle subquantique, i.e, le BEC tout entier (taille d'un halo de
galaxie).
A suivre (12)
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