Occurrence fine entre muon-proton via l'électron

- Sceptique : les deux billets précédents montrent la signature de cette Bulle-Univers 𝛏⁴, mais peut-on la connaître avec plus de précision que via la constante de gravitation mal évaluée ? 

- Les différentes relations vues dans ce tableau, montrent déjà que G est tantôt au numérateur, tantôt au dénominateur. Cela veut dire que l'occurrence ne peut exister que pour une seule valeur numérique de G, ultra-précise. Mais nous allons montrer maintenant une relation physique qui contraint une occurrence avec un paramètre qui fait l'objet de la mesure la plus précise de toute la physique !

- Sceptique : de quoi s'agit-il ?

- De l'anomalie du moment magnétique de l'électron. La mesure la précise avec 12 chiffres significatifs sous forme de ce coefficient : 𝝰e = 1,00 115 965 218 (1) !

- Sceptique : mais le modèle standard propose un calcul qui s'en approche assez bien : 𝝰e' = 1,00 115 965 253 (24) .

- Pour justifier ce calcul on brandit l'argument de l'occurrence numérique. Mais ce calcul souffre de 3 défauts : a) il part d'une approche numérologique (non physique) basée sur cette coïncidence : 1/2𝜋𝛼 + 1 = 1.00116141, assez proche de l'anomalie mesurée ; b) ensuite il procède à de très nombreuses corrections (pour lesquelles Feynman a émis des réserves) pour chercher à s'approcher de la mesure ; c) l'occurrence est limitée à 9 chiffres significatifs sur 12, relevant de la mesure.  Cela paraît beaucoup mais c'est 1000 fois moins précis ! 

- Sceptique : le tableau indique que proton et muon, ont trois types de mesure de masse. De cela vous tirez l'anomalie brute par le ratio entre les deux taux d'habillage, concernés. Mais quel est le rapport entre le taux d'habillage virtuel et le taux d'anomalie magnétique ?

- C'est justement le taux d'habillage virtuel qui perturbe le moment magnétique. Mis sous forme de ratio (sans dimension), l'un est une composante de l'autre !

- Sceptique :  pourquoi le ratio des taux d'habillage ferait ressortir le taux d'anomalie magnétique ? 

- Selon Oscar, cette forme du taux d'habillage virtuel du muon, contient également sa composante "taux d'anomalie magnétique". Le ratio entre les deux fait ressortir le seul taux d'anomalie magnétique de l'électron célibataire contenu dans le muon.

- Sceptique : quelle est la cause physique de la correction (le second terme) qui ajuste le taux en le réduisant ? 

- Comme il y a 𝛏 galaxies, le gradient d'annihilation par unité, est  𝝰² / 𝛏. Cela veut dire que l'unité pₒ (masse brute du proton) est numériquement plus forte dans le contexte galaxie que dans le contexte globale originel. Cela s'exprime donc avec un nombre plus petit ! (1835.26 < 1836.15).   Cette réduction du taux d'habillage, surestime le taux brut de l'anomalie magnétique.  L'autre coefficient de la correction tient également compte de pₒ

Sceptique : quelle est la signification du logarithme népérien pour 𝛏⁸ et pₒ

- C'est l'application de l'entropie statistique de Boltzmann. Elle a ensuite été reprise par Shannon sous forme d'entropie informationnelle. Le nombre 𝛏⁸ est considéré ici comme le nombre de configurations du système univers. C'est le nombre de photons dans l'univers qui est quasiment le nombre d'unités originelles avant annihilation. Cette loi est également appliquée à la variable d'ajustement, pₒ qui elle aussi, représente un nombre de configurations. Cette même correction permet d'atteindre un taux d'incertitude extrêmement bas,  10⁻¹³ pour la loi de Koide-Mareau. En fin de compte, cette approche – avec une seule correction – donne une précision 1000 fois plus forte que l'approche standard qui utilise des centaines de corrections des plus spéculatives.

- Sceptique : pourquoi le muon serait le seul élu de l'entropie informationnelle de cette Bulle-Univers ?

- Il n'est pas le seul dont l'existence dépend des paramètres originels de la Bulle-Univers naissante. Le couple neutron/proton en dépend lui aussi. Toutes les autres particules ont des causes secondaires. Par ailleurs, on a déjà vu que le muon est le seul à être un lepton composite pur. En effet, l'électron en est le composant et le tauon est mixte dans ses produits de désintégration. Le muon forme une dualité avec son neutrino (de type Majorana). Son coefficient d'harmonicité est unitaire alors que d'autres particules éphémères ont des coefficients multiples et variés. C'est à ce titre que le muon est intimement lié avec le proton, du point de vue de l'habillage virtuel.

- Sceptique : pourquoi le muon émet un électron ou un positron et que ce dernier est instable ?

- On a vu que le muon est une création locale et donc ses composant sont instables. Il contient 206 unités neutres + 1 unité célibataire (électron ou positron). Ces 206 unités neutres se séparent en 2 paquets chargés et opposés, sous forme d'un neutrino de Majorana fonctionnant comme un oscillateur dipolaire. Les masses s'annulent totalement hors perturbation. Dans ce cas, il se déplace à la vitesse de la lumière.  Comme il y a toujours des perturbations, une certaine asymétrie lui confère une légère masse. Si la perturbation est forte (collision) alors le neutrino peut changer d'identité.

- Sceptique : et le positron émis ?

- Il est de création local ce qui lui confère un statut d'instabilité. Il n'a pas la contrainte du neutron où il est prisonnier en son sein.  Je rappelle que tous les cas de positrons émis, sont symétriques avec un électron venant remplir un "trou" dans l'atome considéré. Il s'agit donc toujours d'une  création locale et confinée. 

- Sceptique : mais si le positron de création locale se désintègre, son partenaire électron devrait le faire également ?

- Oui mais là encore, il existe une subtilité ! On a déjà vu que comme son compagnon électron vient combler un trou dans le noyau de l'atome hôte, alors le positron se désintègre avec un des électrons libres extérieurs. L'échange de statut {local → non local} se fait par "effet tunnel". En effet l'électron de type local, de par son confinement, ne peut plus le faire directement.     

- Sceptique : La nature joue à cache-cache avec les chercheurs car les positrons stables sont toujours confinés où dans l'autre cas, il sont instables car de création locale et confinée ?  
 
- C'est bien résumé mais en plus, Fermi a dit que les paires électron-positrons ne pouvaient pas s'assembler. Il est juste passé à côté d'une autre subtilité, à savoir la dualité de localité, concernant l'opération de création (de particule).    


- Sceptique : est-ce que cette forme dipolaire du neutrino, explique la quasi disparition de la masse du muon ?                              

- Oui car elle s'annule comme pour les oscillateurs dipolaires. On peut dire que le muon possède une sorte de stabilité car sa vie en tant que neutrino (dipolaire de Majorana) est très longue.  Le modèle standard n'explique pas cette disparition de la masse.   
   

  

Commentaires

  1. Au sujet de l'approche du modèle standard pour calculer l'anomalie, Feynman a dit lui-même : « il aura fallu cette supercherie pour sauver la QCD ! ».

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