Au début il y avait Deux....

- Sceptique : cet article a-t-il vocation de résumer un cycle de la dualité d'univers en mettant en avant le rôle fondamental de la dualité (2) ?

- Oui et remettre en mémoire, les grandes étapes du cycle: {Univers permanent stochastique}→{Bulle-Univers synchronisée}. On peut nommer ce cycle :{UPS}→{BUS}→{UPS}→ ....

- Sceptique : tout le monde parle de l'univers comme s'il n'avait qu'un seul état ou alors en spéculant sur des multi-univers. Où se trouve la vérité entre ces deux extrêmes ?

- Bien que la physique se caractérise – à tous les niveaux sans exception – par sa dualité, la plupart des physiciens ont tendance à raisonner selon le monisme de Spinoza. L'influence de la religion sur la science est encore dominante. Quant aux spéculations sur les multivers, nous en parlons un peu loin. 

 - Sceptique : certains voudraient croire à un univers statique qui créerait en permanence des galaxies. Pourquoi est-ce différent du modèle oscar ?

- Premièrement, la démarche scientifique est à l'opposé de "croire". Secundo si cet état d'univers était statique, alors il serait immuable et donc stérile, par définition ! Tertio, si son caractère était moniste, il appellerait la question : "pourquoi et comment existe-t-il ?". Or cette question – concernant l'hypothèse statique – n'a aucune réponse scientifique ! Enfin, elle ne répond pas à la question de l'origine des constantes physiques. Chacun peut vérifier que ceux qui "croient" en un tel modèle, ne se posent pas ces questions !

- Sceptique : alors qui a créé l'état stochastique et permanent de cet univers Oscar à deux états ?

- Oui il y a une dualité des états d'univers. L'état stochastique est forcé d'exister car si le zéro absolu est possible pour les nombres, il est impossible en ce qui concerne les paramètres physiques. La seconde dualité s'applique à la notion "miroir" de l'existence (symbole ∃ en mathématique). Le dipôle s'exprime aussi par : {+∃} + {–} = 0. Ce zéro dipolaire est strict mais non absolu ! Par définition, il a un potentiel de "révélation d'existence" par séparation du dipôle en 2 pôles indépendants.  Il apparaît ici la notion de référentiel. Un oscillateur dipolaire comporte un pôle "–" et un pôle "+" qui n'existent que dans leurs référentiels cachés. Ils ont donc un statut d'existence potentielle. 

- Sceptique : donc j'ai compris que 0 (absolu) et 1 sont impossibles mais la dualité permet {–1} + {+1} = 0 (relatif). Cela veut dire que la dualité s'applique aussi au zéro ! Mais quid du problème de la cause de l'émergence des constantes physiques ?

- L'entropie de désordre de ce brouillard stochastique invisible, s'inscrit (comme toutes choses) dans une dualité de type {désordre-synchronisation}. Plus le désordre est grand, plus il génère un grand flux de brassages. Plus le nombre de brassages est grand, plus les chances d'obtenir aléatoirement des configurations synchronisées, augmentent.

- Sceptique : deux questions : a) comment estimer le nombre de brassages nécessaire pour créer un BEC puis une Bulle-Univers ? ; b) quel est le temps pour y parvenir ?

- Dans le mode stochastique, le temps ne s'écoule pas puisque tous les paramètre physiques sont annulés. Cependant, on connait la période de l'oscillateur électron (tₑ=10⁻²¹ s) qui est héritée des oscillateurs dipolaires synchronisés, formant BEC. Cette synchronisation est issu de la moyenne aléatoire du lot de dipôles. On peut donc faire une estimation en convertissant le nombre de brassages en "équivalent temps". Par ailleurs le nombre de brassages pour synchroniser 𝜉¹¹ dipôles dépend de la factorielle de ce nombre 𝜉¹¹ ~ 10¹²⁰. En première approximation la factorielle serait de : N = 10¹²⁰! ~ (10¹²⁰)¹⁰⁰. Mais le processus de synchronisation comporte tellement d'échecs que même cet immense nombre est très largement en dessous de la réalité. Mais cette sous-évaluation, exprimée en équivalent brassages→temps, donnerait : N tₑ = (10¹²⁰)⁸⁰  secondes. C'est tellement au dessus d'un cycle univers (10²⁰ secondes), qu'il n'y a aucune chance pour avoir deux Bulle-Univers contemporaines.

- Sceptique : donc les multivers sont des spéculations. Que dit le troisième chapitre du tableau au sujet de la gravitation ?

- Le premier terme donne la force gravitationnelle entre un électron et un positron (m⁻ × m⁺) = mₑ². Le second terme est la force électrostatique exercée entre la même paire (e⁻ × e⁺) =

- Sceptique : pourquoi le second terme doit être divisé 𝜉⁴ pour égaler la force gravitationnelle ?

- C'est la trace objective et mesurable de la délocalisation des dipôles en pôles sur l'aire du BEC. Chaque pôle est lié avec son alter égo (à l'opposé sur le BEC) via tous les autres, soit 𝜉⁴ en 1D et donc 𝜉⁸ en 2D. Par définition ce léger gradient de  force électrique est toujours attractif comme on peut le constater ! Les pôles (d'un même ex-dipôle), délocalisés et opposés sur le BEC, continuent donc à s'attirer faiblement. La symétrie globale de l'Univers l'exige car c'est le gage de "retrouvailles" à terme pour reformer tous les dipôles du zéro ! 

- Sceptique : est-ce à dire que l'état "normal" est stochastique et que l'état Bulle-Univers est une péripétie ?

- Oui car n'importe lequel des oscillateurs dipolaires stochastiques, comportent deux pôles qui s'annulent et c'est la même chose pour la Bulle-Univers ! En effet, chaque pôle séparé finira par reformer le dipôle avec son alter ego. En gros, le dipôle collectif de la Bulle-Univers à faible fréquence, redeviendra une multiplicité d'états individuels à haute fréquence.    

- Sceptique : à la grande question : la gravitation est-elle liée à l'espace-temps ou à la matière comme dans la controverse entre SMOLIN  et  ROVELLI, que répondez-vous ?

- On retrouve ici le monisme ambiant A ou B alors que la réponse est clairement duale : A et B. En effet, sur l'aire du BEC, au moment de la délocalisation sur un géodésique 1D, l'intervalle élémentaire est strictement égal au rayon d'influence des électrons-positrons. Ce rayon d'influence vaut  𝜉 longueur de Planck = Compton / 𝜉. On peut le dire autrement : la dualité {matière} et {espace-temps} sont de même origine, les dipôles !

- Sceptique : la dernière formule parle du cycle de la Bulle-Univers, comme celui d'un grand oscillateur qui regroupe les 𝜉⁸ dipôles représentant toute la matière  ! Alors pourquoi 𝜉⁴ ?

- Tout cela est très cohérent car √𝜉⁸ = 𝜉⁴ ! Il faut savoir que la fréquence d'un oscillateur varie toujours en fonction de la racine des masses en jeu. L'amplitude maximale de la Bulle-Univers correspond également à 𝜉³ longueurs de Compton ƛₑ = R BEC × 𝜉 BECs empilés formant en 2D, une sphère creuse de  𝜉² BECs.   

- Sceptique : le second terme est-il inspiré de la formule d'Eddington ? 

- Oui. A l'origine, il cherchait juste à réaliser une cohérence dimensionnelle.  Pour Oscar, elle a été amendée du taux 𝛼² pour tenir compte de l'annihilation primordiale. Comme : c tₑ = ƛₑ, on obtient : 𝜉⁴ = ħ² / G mₑ³ ƛₑ

- Sceptique : est-ce contradictoire avec la théorie d'Einstein ?

- Pas du tout ! la description par la relativité reste en vigueur dans le modèle Oscar. L'apport supplémentaire concerne la cause et l'explication physique de la gravitation. Encore une fois, on retrouve une dualité complémentaire : {explication-description}. Une des raisons de la grave crise actuelle de la physique, vient de l'amalgame entre ces deux facettes de la compréhension. 


       
               

Commentaires

  1. Je rappelle que la notion d'existence est ici employée ici au sens large de type : "il y a quelque chose ou rien" et donc au-delà de la vie biologique.

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