Enigme 06 : la Nature n'a pas horreur du vide

- Sceptique : ne dit-on pas que la nature à horreur du vide ?

- Encore faut-il préciser ce que veut dire le vide. S'il s'agit du zéro (paramètres physiques) absolu, alors cette affirmation est fausse car justement ce zéro mathématique est un très puissant attracteur. Selon le modèle Oscar, par la clé universelle, ℳ.ℒ = Cte, une inertie strictement nulle amènerait une incertitude   sur sa position qui serait infinie. On peut dire également que la pré-existence de est injustifiable. Ce paradoxe se résout par une errance infinie ou une oscillation aléatoire entre ces deux états impossibles. Cela veut dire clairement que le néant est représenté par une infinité d'oscillateurs dipolaires stochastiques. 

- Sceptique : pourquoi dipolaire

- Pour "effacer" les 2 pôles contraires en duel. La somme algébrique des paramètres physiques {ℳ, ℒ, τ, Q} s'annule dans le référentiel dipolaire. Cette symétrie est fondamentale.

- Sceptique : d'où viennent les paramètres physiques du temps et de la charge électrique {τ, Q} ?

- On sait que = f(ℳ.ℒ), génère la force qui garantit l'intégrité du dipôle. Or chacun sait que dans un oscillateur, la période est donnée par : τ² = ℳ.ℒ /   soit : tₑ² = mₑ 𝜆ₑ / F avec F = 𝛼 e² / 4 𝜋 𝜖ₒ 𝜆ₑ². Cela donne (hors constantes 𝛼 𝜖ₒ) :  τ² = ℳ.ℒ³ / . Comme = f(ℳ.ℒ), on a τ² = f(ℒ²). Le sens physique est respecté car la période dépend bien de la distance. 

- Sceptique : le modèle standard s'appuie sur le principe de l'indétermination de Heisenberg pour justifier l'apparition fugace d'une énergie dans un temps très court. Mais d'où vient cette énergie ? Et celle des étoiles, des galaxies, des avions etc.... ?

- L'indétermination de Heisenberg justifie les limites de la mesure mais absolument pas la provenance de l'énergie. Le  tableau indique clairement que les définitions standards s'apparentent plus à des descriptions qu'à des explications. Même s'agissant de l'indétermination de Heisenberg, aucune explication physique n'est donnée. On ne peut comprendre l'origine de l'énergie que dans la dualité {quantique-subquantique}. La clé se trouve dans les 𝓑𝓞𝓓𝓨² stochastiques originels.  Ces oscillateurs existent parce que le zéro absolu est impossible en matière d'inertie. Le "être OU ne pas être" de Shakespeare devrait plutôt se mettre sous la forme : " être ET ne pas être", tout comme le chat de Schrödinger qui est à la fois "vivant" et "pas vivant". 

Le zéro absolu est l'amour impossible 
de l'inertie physique.  

- Sceptique : pourquoi le zéro absolu ne saurait exister en matière d'inertie ? 

- La clé est toujours et encore dans cette symétrie fondamentale : ℳ.ℒ = Cte . La notion d'existence ne se comprend que dans cette dualité. Toute velléité d'avoir un début d'inertie > 0, implique nécessairement une amplitude (ou onde) dont l'intensité est inversement proportionnelle.  

Le vrai vide (impossible zéro absolu), est l'attracteur pour toutes origines aléatoires d'inertie. Seule l'oscillation répond au paradoxe lié à l'interdiction d'existence et de non existence de l'inertie.

- Sceptique : Si le zéro absolu est interdit pourquoi l'infinité de potentiels serait permis ?

- Le zéro absolu (et son inverse l'infini) est interdit pour l'inertie (physique) mais pas pour les nombres. Ainsi il existe une infinité de 𝓑odys dans l'état stochastique d'univers. De plus, le caractère dipolaire (2 pôles opposés) permet de créer un zéro non pas absolu mais algébrique.  Ainsi, l'énergie (potentielle) existe dans chaque pôle  mais elle est condamnée à rester confinée dans le référentiel "pôle" et s'annuler dans le référentiel "dipôle". C'est la cause physique de l'énergie. 

- Sceptique : mais si il y a une infinité de 𝓑odys dans l'état stochastique, alors il s'étend dans un rayon infini ?

- Pas exactement puisque dans chaque référentiel dipolaire, les ℳ.ℒ sont annulés. Ils ne peuvent donc pas se cumuler, physiquement.  Cependant ils offrent un potentiel de cumul "ℒ " qui lui, est infini. Le potentiel "ℒ " n'est pas un être physique mais un être mathématique inconsistant (non matériel) qui a donc droit au concept d'infini.  

- Sceptique : revenons à l'énergie, on sait qu'elle ne reste pas confinée indéfiniment ?

- Oui car nous avons vu le processus qui consiste à une partie de ces  𝓑odys à se synchroniser pour former un BEC. Le flux arrive à saturation et cela déclenche la fusion-délocalisation d'une petite partie, ce qui revient à "isoler" les pôles qui ainsi se révèlent. Ils continuent d'osciller mais non plus individuellement mais en groupe pour former une Bulle-Univers (actuellement en cours d'expansion). 

- Sceptique : d'accord les paires électron-positrons (ex-pôles) ont une énergie de masse mais comment se révèlent toutes les autres sources d'énergie ?

- Le volume d'espace-temps est matérialisé par une très grande majorité de 𝓑odys non séparés. C'est parce que la matière est couplée avec eux que leur déformation génère de l'énergie qui ensuite doit absolument se répartir à nouveau. Le prêt est réalisé dans un temps court (subquantique)  alors que le remboursement est à temps long (macro). 

L'énergie n'est qu'échange de localité via la parité ℳ.ℒ 

Son expression accélère l'entropie de la Bulle-Univers dont le destin est de retourner à son état stochastique.        

- Sceptique : et l'énergie biologique du vivant ? 

- La clé de la vie réside dans la propension à conserver son ordre interne (la néguentropie) contre la tendance extérieure où l'entropie est en croissance.  Cette synchronisation ressemble à celle qui a fait passer une partie des de l'état stochastique à l'état synchronisé dans le BEC fossile. La vie et sa transmission dans toutes ses formes, est le reflet de la naissance du BEC-fossile et de sa mitose-expansion.    

    

Commentaires

  1. Autrement dit la notion d'existence est justifiée par le fait qu'il est impossible d'atteindre une précision infinie (en l'occurrence ici, du zéro absolu). En revanche, il est possible d'obtenir un zéro algébrique très précis (la somme de deux contraires). Une image illustre bien cela : le peson muni de son ressort aura du mal à préciser le poids exact car les variables (usure du ressort, température, etc...) sont inévitables. En revanche une balance munie de deux plateaux pourra compenser et annuler ces variables car elles s'appliqueront d'une manière globale, même si la gravitation devait varier localement. Cependant cette balance n'est qu'une analogie.

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  2. Bonsoir Mr Mareau,
    1. est-il envisageable que M soit la partie réelle d'un nombre complexe et que L soit la partie imaginaire tels que ML=Cte?
    on aurait L maxi quand M mini et vice versa sur une représentation graphique avec un axe des réels et des imaginaires (mathématiquement, la courbe représenterait 1/X, mais physiquement, il y aurait une intersection avec l'axe des ordonnées et des abscisses)

    2. 0 est le seul nombre qui est est à la fois réel pur et imaginaire pur, c'est donc le seul point "commun" entre M et L, mais l'un est max quand l'autre est min.

    3. Cela pourrait expliquer que le départ du décompte de L commence justement à L max et non à 0, contrairement à l'inertie M qui "augmente" dès le point zéro.

    4. et donc l'oscillation d'un demi dipôle se ferait entre L=0 (et M max), impossible, et M=0 (et L max) tout aussi impossible (nous aurions donc deux "moteurs" d'oscillation, aux valeurs extrêmes, renouvelées à chaque cycle)

    5. Le demi dipôle opposé est nécessaire pour le respect de la symétrie. La dualité s'exprime dans le demi dipôle, la symétrie dans le dipôle entier.

    6. quand M et M' sont proches de 0, L et L' sont "étalées" au max. De même, quand L et L' sont proches de 0, M et M' sont maxi, comme "concentrés au max" (sur le petit L)

    7. on peut voir aussi cela comme un zéro "ponctuel" et un zéro "étalé", alternativement entre M et L , le zéro ponctuel étant impossible, pour L ou pour M. C'est peut être cela la dualité du zéro qui implique la dualité de localité lors de la séparation des dipôles !


    8. Autre question: la durée des instabilités de toute particule éphémére ne devrait-elle pas durer 10^-21s, le temps d'un cycle?

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  3. Bonjour LC,

    Je commence par la fin : la période élémentaire 10^-21 s. est pour l'électron ou le dipôle. Sinon toutes valeurs intermédiaires sont possibles.

    Oui du point de vue mathématique L est l'imaginaire de M. Du point de vu physique, L est le complément de M. Pour Mo, son expression potentielle est maximale alors que son expression réelle suit le trajet de M. Une autre façon de le dire est que tout inertie M "connait" d'avance son instabilité (donc son amplitude à venir). Il faut également admettre que ML induit une charge électrique (e) proportionnelle à son évolution car elle garantira le lien du dipôle et donc le zéro algébrique. Comme la force F = f(e²) et que la période au carré : t² = (ML/F), on peut dire que le temps est induit par ML.

    Bien à vous.

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  4. Il faut bien comprendre que le paradoxe lié aux deux interdits : M = 0 ET M > 0 ajouté à : M.L = Cte, justifient non seulement la notion d'existence mais également la notion d'oscillation dual et éternelle.

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