Enigme 100 : subtil équilibre du passé/futur

Voir  : sommaire , les cinq clés de la physique, l'éclaté du modèle, dualité du zéro.

Pour les non initiés passer directement à la seconde partie du texte qui est plus en relation avec le tableau.
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Situation du problème

Le modèle standard se trouve confronté à la violation de la symétrie CP notamment dans l'interaction faible. Ainsi le modèle standard "explique" l'asymétrie {matière-antimatière} par cette violation. En fait, c'est la conséquence des deux types d'état de la matière selon {} qui fait passer du mode dipolaire où la symétrie CP est strictement respectée, au mode monopolaire où elle ne l'est pas forcément. Par ailleurs, l'asymétrie matière-antimatière est seulement apparente car il y a strictement le même nombre de d'électrons que de positrons. La symétrie CP devrait inclure les notions de localité et de confinement. En tenant compte de cela, elle n'est pas violée. De plus le principe de localité devrait être révisé à la lumière des expériences d'ASPECT. La symétrie CPT est strictement celle des oscillateurs-ℬodys subquantiques où la somme algébrique des pôles, annule tous les paramètres physiques dont le temps.
    
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 - Sceptique : donc les oscillateurs-ℬodys sont à la base de la symétrie CPT ? 

- C'est la clé  car le point zéro de l'oscillateur-ℬody est le "miroir" pour M,L,T. Cela veut dire que les deux écoulements de temps contraires, s'annulent. Cela reste vrai quand les oscillateurs-ℬodys sont devenus synchronisés dans le BEC-fossile.

- Sceptique : Mais alors comment le temps cosmique peut-il naître et avoir un sens unique ?

- Pour les particules, le passage de l'état dipolaire (annulation) à l'état monopolaire, brise la symétrie est les paramètres M,L,T apparaissent.

- Sceptique : mais comment expliquer la flèche du temps si l'espace-temps a conservé son mode dipolaire qui l'annule  ?

- La réponse est claire : le couplage particule-ℬody, brise partiellement cette belle symétrie. Ainsi l'ensemble matière-espace-temps est couplé.    


- Sceptique : mais pourquoi le proton (base de la matière) n'a pas d'anti-proton stable ?

- La symétrie matière-antimatière n'est réalisée qu'au niveau des composants ultimes soit les paires électron-positrons. Cependant dans une sphère, il est impossible de disposer deux couches sphériques dans le même rayon. Or dans la sphère dynamique du  neutron, il existe une paire célibataire électron-positron qui trouve un équilibre précaire entre la force de Laplace qui les repousse et la force de Colomb qui les attire. Le mode monopolaire implique forcément une asymétrie et le hasard a fixé le positron dans une position plus au centre et c'est la raison pour laquelle, il reste confiné.

- Sceptique : Comment faire l'analogie avec l'axe passé-futur ?

- Sur le plan local et particulier, le point zéro se représente par le flou du présent. Il est impossible de le quantifier avec une précision parfaite ! Ainsi, par nature – dans son intervalle flou – il annule le passé et le futur et c'est ce qui donne le présent qui n'est pas quantifiable.   

- Sceptique : que se passe-t-il sur le plan non local et global ?

- Si l'intervalle du point zéro est ramené à l'échelle de la durée de vie de la Bulle-Univers, le passé est strictement symétrique au futur. Le passé concerne le temps de synchronisation du lot stochastique à synchroniser. Le futur concerne la lente évaporation des BECs bien après la disparition de l'état "corpuscule massique". Dans l'échelle de cette symétrie, le temps de l'expansion de la Bulle-Univers est négligeable. En d'autres termes, la phase "néguentropie" de désordre est symétrique à la phase "entropie" de désordre.

 Seconde partie


- Sceptique : et du point de vue philosophique et sociétal  ?

- Certains voudraient imaginer et construire l'avenir que sur les seules bases du passé. S'il est vrai que c'est une réalité à l'échelle globale (univers), ce n'est pas approprié tant dans le cadre de l'évolution démographique que dans celui du progrès  technologique, dans une période à l'échelle humaine. La physique de l'univers est naturellement en croissance d'entropie de désordre. En revanche la société humaine à potentiellement les moyens intellectuels de réguler (provisoirement) l'augmentation du désordre. Or ces moyens font appel à l'imagination humaine.

- Sceptique : Donc le salut est dans l'imagination de l'avenir sans référence au passé ?

- Pas du tout ! Idéalement, il faudrait les deux à parité. Le passé apporte l'expérience et le recul nécessaire.  Mais il ne suffit pas pour faire "en fonction de". En effet, le taux de variation technologique actuel est sans précédent. La vie sociétale en est bouleversée par ses conséquences bénéfiques ou non.  L'obligation des spécialisations à outrance – générées par cette variation à l'allure exponentielle – amène le quidam moyen à méconnaitre le détail de son environnement et donc à douter de l'avenir. 

- Sceptique : dans les temps anciens la variation des mœurs étant quasi nulle et on pouvait dire que l'instant présent était équilibré entre l'angoisse de l'avenir et l'expérience du passé.  Qu'est-ce qui a changé ?

- Le taux de variation joue le rôle de perturbateur (perte de symétrie) dans cet équilibre sociétal, entre le passé et l'avenir. La parité passé/avenir est mise à mal. On ne peut plus considérer l'avenir comme un effet miroir du passé. Le taux de variation est devenu énorme sur les plans ; a) technologique ; b) démographique ; c) prise de conscience de la fragilité de la planète. Cela n'est pas encore régulé par un gouvernement mondial. A cause de son droit de veto, l'ONU est paralysé.

- Sceptique : est-ce que cela explique cette vague de non respect et de violence dans le monde entier ?     

- Exactement ! Historiquement, les  anciens détenaient la connaissance et la sagesse. Ils étaient respectés pour cela. Aujourd'hui ce sont souvent les jeunes qui savent le mieux s'accommoder à la modernité. La partie de sagesse universelle des anciens n'est plus écoutée. Donc l'équilibre au point zéro (le présent) est menacé. 

- Sceptique : Vous dîtes que la société se comporte comme les lois de la physique. Quelles sont les analogies ?

- La première analogie est la perturbation (perte de symétrie) qu'apporte la matière aux oscillateurs-ℬodys, lorsqu'elle est soumise à une forte variation de position spatiale (v = / t). Lorsqu'elle s'approche de la vitesse critique (variation critique) elle extrait de la masse aux oscillateurs-ℬodys et subit donc l'effet relativiste. Ces oscillateurs (2 pôles opposés) compensent cette perte de masse d'un pôle en décalant leur point d'équilibre selon la loi universelle : . = Cte . La seconde analogie concerne la localité : dans les temps anciens, chaque localité était peu influencée par les moeurs des localités très éloignées. Aujourd'hui, chaque événement – même lointain – est rapporté. Il y a là une triple source d'angoisse : a) le fait que seules les mauvaises nouvelles font le buzz ; b) la prise de conscience de la difficile péréquation globale de la planète ; c) la forte poussée des spécialisations innovantes qui échappent à la synthèse sociétale et à sa philosophie de masse .



                         

           

Commentaires

  1. Les réformes en cours sans précédent en France, sont une des causes des manifestations. Les gens sont angoissés car l'avenir leur est difficile à imaginer. Il n'est plus la copie conforme du passé. La symétrie est brisée. Et pourtant, la pression des autres nations nous oblige à réformer pour rattraper le retard de la France, accumulé depuis des décennies, par manque de courage politique. La spécialisation à outrance – sans synthèse générale – participe au climat d'angoisse généralisée. On retrouve le même phénomène dans les sciences de la physique fondamentale.

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  2. Autant la cause écologique est nécessaire à la Planète, autant elle est très mal défendue. La plupart des militants écolos ne maitrisent pas du tout la péréquation globale : a) géo-politique locale et non locale ; b) les possibilités actuelles et futures de la technologie ; c) la gestion des transitions avec la régulation des deltas "label écolo" entre nations ; d) la gestion des priorités (le CO2 est plus urgent que le nucléaire) ; c) la clé par l'harmonisation fiscale pour renforcer l'Europe contre les ogres Chinois et Américains. Violer cette péréquation par des raccourcis simplistes, ne sert pas la cause écolo.

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  3. La planète continuera son ballet cosmique malgré tous les abus, la cupidité, l'arrogance de ceux qui détiennent le pouvoir économique de la logique de court terme.
    Mais, l'humanité, elle, est en danger !
    La technologie ayant ses "propres" limites, les abus du passé devront être compensés par des renoncements significatifs des générations futures par rapport au référentiel occidental de mode de vie actuel. Mais quel pourcentage y est prêt?

    Par ailleurs, il serait salvateur que tous ceux qui parlent de nécessaire croissance, dans un monde fermé, prennent conscience de la non soutenabilité d'une telle politique.

    Enfin, quand l'équilibre/symétrie/symbiose est rompu pendant trop longtemps, il existe un point de non retour.
    On a l'impression de s'en rapprocher dangereusement...

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  4. Oui il faudrait un comité d'étique mondial concernant l'opportunité d'exploitation des innovations. Il regarderait à la fois le local et le non local et le court terme et le long terme. .. Cependant, avec le droit de veto à l'ONU ce n'est malheureusement pas demain la veille.

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