Enigme 09 : la physique comme modèle politique universel ?

- Sceptique : comment peut-on prétendre que  l'organisation humaine à grande échelle puisse relever de la physique fondamentale ?

- La symétrie est la première loi que cette Bulle-Univers nous a léguée. Elle est basée sur la parité : ℳ - ℒ. Ce fondement est la saine dualité entre l'inertie ℳ (masse) qui tend à conserver sa position et la variation ℒ (longueur) qui tend à faire progresser sa position. On aura noté la traduction politique dans la dualité entre conservateurs et progressistes.

- Sceptique : mais on lit ici que certains pays comme le Canada ont un parti qui s'appelle justement : les conservateurs-progressistes. N'est-ce pas là un flagrant oxymoron ?

- Non car c'est justement une sage alliance où les deux tendances opposées cherchent un compromis en interne. Cela génère forcément des débats et c'est le juste prix à payer.  A toutes les échelles (Univers, sociétale, humaine), cet équilibre ℳ - ℒ est naturel. 

- Sceptique : Quel est le lien entre cet équilibre ℳ - ℒ  et la dualité de localité ?

- La partie ℒ  élargit sa localité quand ℳ cherche à se localiser précisément au point zéro. La symétrie implique toujours la dualité de localité. En physique, les apparentes violations de symétrie, disparaissent dans le cadre de la dualité de localité. 

- Sceptique : comment la nature cherche-t-elle la parité ℳ - ℒ ?
   
- En physique, la régulation se fait par l'attracteur du minima d'énergie. Voir le paradoxe existentiel ici.  Ce minima est naturellement atteint grâce à la dualité de localité.  Mais en démocratie, la politique à suivre nécessite l'accord d'une majorité. Cette majorité est sensée être guidée par sa capacité à établir de sages comparaisons à grande échelle. Mais ces comparaisons sont rejetées à cause de l'émergence nouvelle de l'expression d'une majorité diffuse, atteinte du syndrome d'horizon sociétal limité. Là (comme en physique) on pêche par non respect de la dualité de localité. 

- Sceptique : pourquoi ce rejet arrive-t-il maintenant en force ? 

- La raison est double : a) l'allure exponentielle des progrès technologiques ; b) le lien anarchique des réseaux sociaux. Cela a eu pour effet de diminuer ℒ  (l'information en continu et les réseaux sociaux, raccourcissent les distances). Comme ℳ.ℒ = Cte, alors ℳ (le conservatisme) a naturellement augmenté en se diversifiant. Son moteur n'est plus la conservation de privilèges ou de valeurs anciennes de la droite traditionnelle. Non ce n'est plus cela, c'est devenu la peur de l'inconnu au delà de l'horizon sociétal. Une part de ce nouveau conservatisme est portée par des slogans tels que : "mondialisation et immigration". Une autre part cultive l'utopie de pouvoir s'exonérer totalement de l'aspect libéral du commerce mondial. Le moteur du conservatisme traditionnel est devenu celui de la peur.  C'est la peur de l'au-delà de l'horizon sociétal. C'est la peur de la réalité qui ne saurait se passer de la dualité de localité. 

- Sceptique : comment s'en sortir si par définition, la peur est difficile à raisonner ?

- La clé universelle est dans la symétrie ℳ.ℒ. Cette harmonie s'exprime également d'ans l'axe {social-libéral}. Il est clair que l'économie mondiale est déséquilibrée car elle est plus libérale que sociale. Comme tout n'est qu'influence, la seule manière de s'en sortir passe par l'effort de terminer la construction européenne. C'est le bon niveau de puissance pour espérer influencer le reste du monde pour trouver un équilibre{social-libéral} ou ℳ.ℒ.

- Sceptique : c'est ce que dit la physique à cet égard ?
  
- Oui la symétrie qui s'exprime dans la dualité de localité n'est autre que l'harmonie ℳ.ℒ. Piloter un navire par des séquences alternées de "trop de tribord" ou "trop de bâbord", est synonyme de dépenses excessives d'énergie. La ligne droite économise l'énergie et ce, à tous les niveaux de localité.

- Sceptique : à tous les niveaux de localité ?
  
- Oui car localement les virages soulèvent des vagues et ralentissent et à localité élargie, le chemin devient plus grand.