Enigme 61 : rebroussement et annihilation

Voir : sommaire des énigmes , les cinq clés de la physique fondamentale  et l'éclaté du modèle Oscar.





- Sceptique : quelle est exactement la cause de l'annihilation sur le point de rebroussement de l'oscillation du BEC-fossile ? 

- La clé est la saturation c'est à dire la réduction à un intervalle élémentaire critique sur la couche externe du BEC-fossile. Dans le volume du BEC, les pôles voisins de odys en mouvement, ont des charges se déplaçant à des vitesses différentielles. La force de Lorentz tend à  repousser les charges contraires en mouvement. C'est cela qui maintient un intervalle constant entre les odys . Mais cette force répulsive disparaît à l'arrêt lors du rebroussement. Durant un temps très court, elle laisse la place à la force statique et attractive de Coulomb. Tant que les intervalles élémentaires sont suffisamment  grands, le rapprochement amenant à la fusion, n'a pas le temps de s'opérer. Le tableau montre le seuil à partir duquel l'accélération permet la fusion entre voisins. 

- Sceptique : mais comment le modèle OSCAR relie la fusion des pôles et l'annihilation ?  

- La clé est le masquage des charges contraires entre pôles de odys voisins ! La fusion revient à empiler des charges contraires, ce qui les s'annule. Le rapprochement des charges e dans un temps t revient à courant i. Puis arrivé à l'épaisseur de Planck d'un odys le masquage (ultra rapide mais progressif) fait varier ce courant selon di/dt. Cette énorme variation de courant revient à court-circuiter les pôles opposés des odys bien au delà de  leur régime normal d'oscillation. 

- Sceptique : comment s'opère ce court-circuit ?

- La variation normale (de/dt²) d'un pôle (oscillant) de ody est donnée par : e / tₑ² ~ 10²³ A/s. En revanche, la variation (de/dt²) lors de la fusion locale des charges contraires et voisines, se passe en 2 temps : a) l'approche accélérée des charges dans le temps tr (voir tableau) ; b) leur masquage proprement dit, dans l'épaisseur de Planck d'un ody et donc, dans le temps de Planck  tP soit : e / tP² ~ 10⁶⁴ A/s >>  10²³ A/s . Ce ratio 𝜉⁴ revient à rapprocher ou relocaliser les pôles (opposés sur le BEC) d'un coefficient qui vaut précisément 𝜉⁴ fois l'intervalle élémentaire saturé sur l'aire du BEC. Ceci est directement cohérent avec le ratio 𝜉⁴ des forces électriques / gravitationnelles !       

- Sceptique : alors pourquoi reste-t-il des rescapés ? 

- Tout simplement parce que le flux d'annihilation et le flux de fusion en protons, concourent ensemble à élargir les intervalles élémentaires ! C'est cet élargissement qui sauve la matière ! De plus, l'éloignement généré par la mitose-expansion, participe également (mais à plus faible intensité) à freiner les ardeurs de l'annihilation.

- Sceptique : si je résume :

- a) durant le temps to sur la couche de rebroussement, l'intervalle élémentaire critique ƛo entre deux pôles de charges contraires, permet d'amorcer la fusion ; 
- b) la variation de charge de due au masquage, s'exprime par de/dtP²,  dans le temps de Planck pour franchir l'épaisseur de Planck d'un pôle de ody et faire disparaitre les charges e
- c) la variation normale de l'oscillation d'un ody – qui vaut de/dte² – est donc : ( 𝜉²)² = 𝜉⁴ fois plus faible que celle générée par le masquage ; 
- d) le ratio  𝜉⁴ est le facteur de réduction de localité et donc, le ratio entre la force coulombienne et la force gravitationnelle exercée sur une paire électron positron ;
- e) l'énergie gravitationnelle est l'énergie coulombienne mais exercée à une distance 𝜉⁴ fois plus grande que l'intervalle élémentaire originel. Cela se vérifie par : 𝜉⁴ = 𝛼 e² / (4 𝜋 𝜖o G me²).

- On peut compléter par :

- a) la clé est la dualité de forces :{dynamique-statique} ;
- b) la gravitation est toujours attractive car chaque pôle – via les  𝜉⁴ autres – est attiré par son alter ego de charge contraire (du même ody) . La fusion en proton, n’altère en aucune façon, cette force. 
- c) la gravitation est l'attracteur pour le retour au zéro relatif, i.e. le recouvrement de chaque pôle dans l'intégrité de son ody initial.  C'est le retour à l'état stochastique où la symétrie parfaite est compensée par une tendance au désordre infini.
- d) le dual de la tendance vers le désordre infini, se manifeste par une très faible probabilité de synchronisations sporadiques.

IL y a 26 siècles, Héraclite avait intuitivement compris que tout est dual. Il disait entre autre : "l'harmonie du monde est par tensions opposées comme pour la lyre et pour l'arc". 
Il y a 23 siècles, le penseur chinois Zou Yan a formulé son idée de  dualité universelle par le Yin et le Yang. Bien que teintée d'une certaine naïveté, on trouve parmi les paires citées : "la parole et le silence". Il est vrai que le silence représente une parfaite symétrie, ce qui est contraire à la parole.                           
          

Commentaires

  1. Une dualité dynamique s'exprimant dans une parfait symétrie, ne peut-être que potentielle. Il n'y a pas d'existence sans perturbation.

    RépondreSupprimer
  2. Bonsoir Mr Mareau et merci pour ces précisions toujours plus grandes. J'aurais 3 remarques.

    1. avant la saturation du BEC initial, vous insistez sur le fait que tout n'est que potentiel (chaque BODY synchronisé reste confiné et n'est que potentiel, tant qu'il n'y a pas de perturbation). Or vous parlez en même temps des forces de Lorentz ou Coulomb qui pour le coup ne sont pas potentielles puissent qu'elles exercent leur action notamment sur les voisins ! Ce point me pose donc problème, car potentiel ne veut pas forcément dire que physiquement il n'y a rien (la preuve avec les forces). Et s'il y a quelque chose, c'est que ce n'est pas potentiel.

    2. espace et signe
    je reprends un commentaire que j'avais déjà fait concernant l'espace. Comme l'inertie, un espace avec comme valeur le zéro absolu n'a pas de sens physique. Mais l'existence d'un espace 1D dans l'univers stochastique est tout aussi injustifiable que M>0. Tout comme l'inertie, l'espace est condamné à osciller entre 2 états impossibles, l'espace de dimension 0 et l'espace de dimension différente de 0. M et L doivent donc probablement se nourrir l'un l'autre pour exister sans justification d'existence !
    Mais qu'en est-il du signe? la couche qui va saturer est homogène car émise en même temps, du point zéro vers extérieur. Alors comment parler de signe + ou -? Même si on conçoit que l'équilibre du BEC potentiel se fasse avec une alternance de signe, qu'est ce qui justifie un signe? Si le signe est justifié par un delta M qui augmente, pourquoi aurait-il alternativement un signe différent? Même remarque pour l'espace. Au sein d'un BODY, on peut à la rigueur comprendre qu'on a deux signes opposés pour respecter la parfaite symétrie et la somme nulle de tous les paramètres. Mais pour 2 bodys radialement voisins et non connexes, qu'est ce qui justifie l'alternance des signes?

    3. gravitation
    si la gravitation impose à deux alter ego de se retrouver à terme pour s'annihiler, la coquille d'épaisseur 1BEC n'est alors pas la solution finale car on peut très bien imaginer 1 des alter ego à un bout et l'autre à 296 GLY ! Ils ne se rencontreront jamais.
    Notre bulle univers est en extension ce qui entraine une dilution de la matière (ordinaire et noire). Mais comme globalement, la vitesse d'extension diminue sous l'effet de la gravitation (perturbation de l'espace temps) et du couplage entre BEC, il y aura un moment ou les effets de la gravitation et du couplage BEC vont accélérer la vitesse de contraction, pour qu'enfin les paires séparées se retrouvent ! (on ne peut éternellement vivre sans sa moitié :-))

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour LC,

    Point 1 : dans un BEC (fils ou fossile) les pôles des Bodys peuvent être vus comme des conducteurs électriques parcourus par un courant : i = e/te. Autour de l'âme (épaisseur Planck) il existe un champ magnétique B (boucle fermée sur elle-même). Comme l'a dit Maxwells div(B) = 0 ce qui garantit une divergence nulle. C'est cela qui est potentiel car les intervalles restant constants on reste dans le domaine statique (force sans déplacement).

    Le chemin "rectiligne" de la charge {e} du Body est "fermé sur lui-même" car il ne correspond pas avec les autres, hors du point zéro commun. L'influence mutuelle des champs {B} ne "consomme" rien pour rester équidistant car cet intervalle reste constant. Une force sans déplacement peut-être réputée potentielle. En RDM (macro) c'est le moment d'inertie d'une poutre, conjugué à son module d'élasticité qui oppose une force statique à la gravitation en concédant une flèche constante appropriée. J'ai mis "rectiligne" entre guillemets car en fait le chemin est très légèrement hélicoïdal pour garantir le même intervalle tout au long de l'amplitude. Même s'il fallait considérer de légères corrections pour garantir l'intervalle, alors l'amplitude relative à l'impulsion de Dirac, en serait légèrement réduite. Ce cas (à ce jour je ne sais pas s'il existe) n'affecterait en aucun cas la SYMETRIE et donc les M,L,T resteraient à l'état potentiel. Si ce mot est jugé ambigüe, on peut dire que les paramètres physiques restent confinés et annulés.

    Point 2 : les signes alternés sur la couche de rebroussement. Au point zéro commun, chaque Body envoie deux entités {ML} dans des directions opposées. Si l''entité {M} n'a pas de signe, l'entité {L} en a un ! Ce signe est relatif à l'angle pi existant entre les deux pôles émis. L'intégrité de chaque Body est garantie par la force coulombienne entre deux charges de signes opposés. Ici on note que grâce à ML = Cte, la force reste constante ! C'est comme si elle ne se déplaçait pas !
    L'alternance tangentielle des charges, est une garantie de symétrie ! De plus c'est une condition pour l'exercice de la dualité Lorentz-Coulomb. Alors on pourrait dire que si les charges ne sont contraires que relativement à chaque Body (référentiel confiné) alors elles n'ont pas de sens physique entre voisins. Mais ce serait oublier que le véritable "référentiel confiné" est le point zéro commun. Donc la valeur relative est à la fois radiale et tangentielle.

    Bien à vous

    RépondreSupprimer
  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  5. (Suite)

    Point 3 sur la gravitation : bonne remarque ! Cependant le final n'est pas une couche d'épaisseur " 1 BEC" car à ce stade, ils restent enchevêtrés du taux alpha^2. Pour ce qui concerne le cycle gravitationnel, il n'est pas besoin que tous les points soient confondus puisqu'il ne s'agit que d'un taux de décélération qui aboutit à l'arrêt de l'expansion. Mais ce n'est pas si simple ! Si on ne regarde que ce cycle gravitationnel, alors il doit y avoir un retour vers le centre où là, tous les pôles se confondent. Mais ce n'est pas le cas ! Pourquoi ?

    Parce que au-delà de ce cycle G, il y a l'échange de flux entropique à travers l'aire de la Bulle-Univers. Or on a vu que lors du flux de synchronisation du BEC en devenir – au delà d'un certain rapport de densité – le flux s'emballait ! La bulle Univers en expansion voit :
    1/ son désordre interne augmenter (croisements galactiques → DM) ;
    2/ son aire (d'échange) augmenter en r²
    3/ sa densité diminuer en 1r^3.
    Ces trois paramètres concourent à une augmentation exponentielle du flux stochastique. Cela veut dire qu'au-delà du simple cycle gravitationnel, il existe un cycle bien plus fondamental qui est de type entropie de désordre.
    L'ordre "volé" à l'état stochastique, lui est rendu dans son intégralité.

    Il reste des inconnus : a) avant 296 y.l, est-ce que plusieurs étapes de DM auront pu annihiler toute la matière ? ; b) est-ce que le terme du flux de désynchronisation (disparition des BEC-fils) arrive avant ou après le terme gravitationnel ? Sur ce point, il faut voir à quel point cela s'emballe vers la fin : L'aire varie en r² et la densité en 1/r^3 (pour le volume) sans compter le taux d'annihilation. Donc le flux de retour à l'état stochastique varie pour le moins, en r^5 ! Cela laisse supposer que l'évaporation pourrait arriver avant la fin du cycle d'expansion freinée par la force gravitationnelle.

    En espérant avoir répondu clairement à vos questions ? Merci de me dire si c'est le cas ou pas.

    Bien à vous

    RépondreSupprimer
  6. Dans la vie pratique, on sait que la coupure d'un circuit électrique inductif L, donne une surtension de U = L di/dt. Les électriciens savent que pour que le courant qui traverse le circuit, s'annule "instantanément", il faudrait une tension infinie ! Comme ce n'est pas possible, le courant continue de circuler après la coupure effective....

    Cette expérience montre que les valeurs absolues sont interdites en physique. C'est la clé de l'existence obligatoire des oscillateurs Bodys ! L'impossible 0 absolu de l'inertie M entrainerait un amplitude L infinie ! C'est la raison pour laquelle l'état stochastique de l'univers est éternel car l'aspect dipolaire annule toute énergie.

    Une autre analogie consiste à imaginer un mobile en mouvement subissant un arrêt instantané ! Le gamma (décélération) serait alors infini g= L/T² car le temps T serait à zéro (absolu). Chacun comprend que ce n'est pas possible.

    Croire qu'un pré-univers puisse être au niveau "zéro absolu" c'est croire que l'on puisse s'arrêter instantanément !

    RépondreSupprimer
  7. Merci pour vos explications claires, mais cela ne veut pas dire que j'ai encore assimilé !

    Point 1: au sein d'un BODY, il y a donc bien mouvement de quelque chose, physiquement. Mais ce n'est que potentiel pour les autres BODYS et notamment ses voisins, tant que DIV B =0, correct?

    Point 2: au sein d'un BODY, un signe + d'un coté et - de l'autre se comprend (Euler: eiPi+1=0). Mais pour un BODY adjacent radialement à un autre, qu'est ce qui différencie une branche+ de l'autre BODY d'une branche - par rapport aux 2 siennes? Si je retourne l'autre BODY, cela va changer quoi pour l'autre? vu que les BODY sont parfaitement symétriques, pour un BODY les signes des deux branches de l'autre sont complétement équivalents. C'est cela qui me pose problème. Il manque je ne sais quoi.

    Point 3: oui le volume de la bulle univers augmente. Mais intuitivement, certainement à tord, la limite extrême de la bulle univers est immensément étanche aux BODYS de l'univers stochastique. Pourquoi? parce que le flux de synchronisation passe par le point zéro du BEC initial et donc le flux de désynchronisation passe également par le point zéro des BEC fils. Or le point zéro des BECs fils est au moins à 150 000 LY du bord de la bulle univers, donc pas d'influence sur le point zéro !
    Autre façon de raisonner: la bulle univers n'existe pas pour les incommensurables BODY stochastiques de "l'extérieur", car elle reste confinée, dans son espace interne et avec sa propre période. Quelle pourrait être leur influence? Et donc la bulle univers se recontractera.

    Je semble affirmer, mais évidemment, je ne suis sûr de rien !

    RépondreSupprimer
  8. En fait rien ne "circule au sein d'un Body" mais ce sont ses deux pôles qui s'éloignent et se rapprochent mutuellement comme deux ondes quasi-ponctuelles. Le Body est comme un "tube de Planck" entouré d'un halo (un tube plus large) qui n'est autre qu'un champ B dont la divergence est nulle. On peut dire que longitudinalement comme radialement, il n'y a pas de divergence.

    Les + est – sont relatifs au point zéro commun. Ils sont distribués de manière alternée tangentiellement car c'est la seule solution pour que le BEC soit neutre localement et dans son ensemble.

    Pour le point 3 il faut considérer ce que la physique connue nous dit. Plus la "peau" d'échange est grande et plus le delta densité est grand, plus le flux d'échange est grand. Or La densité externe n'a pas pu changer beaucoup depuis le BEC-fossile. De ce fait elle reste largement supérieure à celle de la Bulle étirée.

    Contrairement à la synchro, la désynchronisation ne passe pas par le point zéro. Cela peut s'assimiler à un problème de "flux d'échange radiatif à travers une surface". Le sens de ce flux va toujours du plus influent vers le moins influent.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

L'atome Schrödinger-Oscar

La Bulle Univers est un trou noir

D'où vient la fameuse constante de structure fine = 1/137,03599.. ?