Enigme 58 : le pré-univers né du "rien"

Voir  : sommaire des énigmes , les cinq clés de la physique fondamentale  et l'éclaté du modèle Oscar.



- Sceptique : concernant le pré-univers, le modèle standard évoque deux scénarios : a) le modèle du Rebond où un pré-univers très étendu se serait contracté jusqu'à la taille de Planck. Ensuite il aurait rebondi et l'expansion actuelle en serait issue ; b) le modèle d'inflation qui pourrait provenir d'une fluctuation à partir d'un état stochastique éventuellement lié au multivers.  Que dit le modèle OSCAR ?

- Ces modèles sont des spéculations car elles ne justifient absolument pas l'apparition du continuum masse-espace-temps. Il n'y a aucune référence à la notion d'existence de ce continuum. Il faut expliquer dans le détail, pourquoi et comment apparaissent les paramètres physiques tels que la masse, l'évolution des formes d'espaces (1D, 2D, 3D) et le temps.  

- Sceptique : mais quelles observations justifient-elles les propositions du modèle Oscar ? 

- Ce que l'on observe nous dit clairement que tout est oscillateur. Le modèle OSCAR a prouvé (via la loi KOIDE-MAREAU, l'application stricte de la dualité de localité  et la cohérence générale inédite du modèle) que la matière élémentaire est faite de paires électron-positrons. Ces paires sont d'ex-dipôles ℬodys subquantiques,  ayant subi une réduction de localité. Ces oscillateurs 1D formant le Condensat de Bose Einstein (BEC 3D) fossile ou initial.

- Sceptique : beaucoup de modèles évoquent leur cohérence interne ! Comment départager ceux qui sont plus cohérents ?

- La cohérence se mesure avec ce ratio : {Nb d'énigmes résolues} / {Nb de paramètres de base}. Beaucoup de modèles ne prennent même pas la peine de recenser les énigmes ! D'autres n'en recensent qu'une quinzaine au mieux !  Ensuite, ils posent de nouvelles hypothèses à chaque nouvelle énigme. Le modèle Oscar résout plus de 60 énigmes avec seulement deux paramètres physiques de base ℳ.ℒ  + 2 ratios 𝜉, 𝛼. Voir ceci qui le résume.      

- Sceptique : cela ne nous dit pas d'où vient ce BEC-fossile ?

- L'origine de ce BEC-fossile  ne provient pas d'une vague "fluctuation" mais d'un scénario étayé par des mesures (locales et non-locales). On a montré que le fonctionnement dynamique du BEC en couches concentriques,  unifie les oscillateurs 1D dans une Bulle 3D, via son point zéro commun. L'espace 3D ne pré-existe pas mais est construit en mode dynamique grâce à la vitesse subquantique co ~ 10³³ c. On a montré en détail que seuls les ℬodys de la dernière couche ont subi la réduction de localité les transformant en matière.  Ce fonctionnement du BEC réclame une synchronisation parfaite de ses composants ℬodys

- Sceptique : donc l'acte précédent est le changement d'état entre un lot stochastique en cours de synchronisation. Là encore il faut justifier pourquoi et comment cette synchronisation a pu se produire naturellement.

- Oui mais vous oubliez une étape intermédiaire : avant que l'anisotropie des intervalles, ne provoque la mitose, les ℬodys dipolaires, sont parfaitement symétriques. Cela veut dire que les paramètres confinés dans les pôles opposés, sont annulés dans le référentiel ℬodys et donc le référentiel BEC.

- Sceptique : cela veut dire que le BEC-fossile est alors dans un état potentiel où le continuum masse-espace-temps n'existe encore  pas car il est annulé dans le confinement symétrique de chaque ℬody ?

- C'est bien cela : dès que la matière apparaît (dans toutes les localités réduites de l'aire du BEC), elle se couple avec les ℬodys majoritaires du volume du BEC. Cela perturbe leur belle symétrie (à localité élargie) et l'espace-temps est ainsi révélé. Sur ces bases, on peut évoquer l'étape précédente, soit un lot de ℬodys stochastiques en cours de synchronisation !

- Sceptique : Oui mais il faut justifier l'existence des ℬodys stochastiques ainsi que leur propension à se synchroniser ? 

- On a justifié dans le billet "typologie d'un ℬody" la loi  ℳ.ℒ = Ctela notion d'inertie "hésite" entre deux états physiques impossibles : ℳ  = 0 ; ℳ  > 0 ! Le zéro absolu de implique une amplitude infinie et son existence ℳ  > 0 est à jamais injustifiable !  Ce paradoxe est la cause profonde de l'existence des oscillateurs 1D dipolaires ℬodys ! L'état de "néant" ou du "rien" de l'univers "permanent" est peuplé d'une infinité de ℬodys stochastiques. La structure dipolaire des ℬodys force un état potentiel où le continuum  masse-espace-temps est annulé ! Ces oscillateurs sont en cours de brassage intensif et ce durant un "pseudo-temps" infini.

- Sceptique : comment comprendre ce "pseudo-temps" et comment s'opère la synchronisation ?

- Le nombre de ℬodys constituant le BEC-fossile juste avant saturation, est connu 𝜉¹¹. On peut considérer que la moyenne de chaque période du lot de 𝜉¹¹ ℬodys en cours de synchronisation, est proche de la période du BEC une fois synchronisé (te = 10⁻²¹ s). Ainsi le Nb de brassages pour obtenir une synchronisation de 𝜉¹¹ éléments aléatoires, est proche du Nb de temps élémentaires te .  Or le nombre de brassage N est lié (au minimum) à la factorielle du grand nombre 𝜉¹¹ = 10¹²³ ! Non seulement l'estimation de cette factorielle est énorme mais de plus, il faut d'autres conditions pour que le hasard fusionne deux points zéro dont la taille est celle de Planck ! Même avec une grossière estimation de  N > (10¹ºº)¹ººº on montre que ce pseudo-temps est largement plus grand que la durée du cycle de cette Bulle-Univers : 10²⁷ s. On voit bien que ce temps équivaut à un "battement de cil" en regard du pseudo-temps de synchronisation alias N te. Même avec une erreur d'un facteur de centaines de milliards, on peut dire que durant ce cycle d'Univers, il ne se passe quasiment rien dans l'état stochastique.

- Sceptique : quelle loi régit la courbe de saturation d'un BEC ?

- Jusqu'à un certain "remplissage" d'éléments synchronisés, la statistique est imprévisible et on peut considérer qu'il y a beaucoup plus d'échecs que de réussites. Le flux de désynchronisation est en dessous du flux de synchronisation. Mais si un certain seuil est atteint, une loi d'influence vient s'imposer. Elle compare la densité intérieure à la densité extérieur à travers l'aire d'échange (la surface du BEC).  A une certain seuil, le flux de synchronisation l'emporte sur le flux de désynchronisation. Ensuite tout se passe de plus en plus "vite". Une loi exponentielle s'installe car plus la densité relative est grande, plus le flux entrant augmente. 

- Cela veut dire que s'il existe plusieurs BECs en devenir, seul le premier sera élu ? 

- Oui car ensuite, le nombre de brassages durant la période du cycle de la Bulle-Univers, ne permet aucune avancée !

- Sceptique : cette loi exponentielle qui favorise nettement le premier, rend très improbable des multivers contemporains à notre Bulle-Univers ?

- Oui et de plus, celle loi (dualité d'influence interne-externe) est directement applicable à la fin du cycle d'univers.  En effet, on a vu que la densité de matière diminue avec les phases d'annihilation mais également par augmentation du volume en expansion. On voit bien la symétrie de cette loi, qui accélère le retour à l'état stochastique vers la fin du cycle. C'est l'exercice de la dualité entropie-néguentropie de désordre. Tout comme le zéro absolu est interdit en physique, le désordre infini l'est également. Il passe alternativement par une phase optimale pour ensuite se restreindre.

- Sceptique : comment apprécier la densité de ce qui entoure le BEC en devenir ? 

- Toujours en considérant que les paramètres du lot de ℬodys avant synchronisation, sont quasi identiques, on pose que l'inverse du volume d'un ℬody  (nombre par pseudo m³) revient à la densité maximale de l'état stochastique.  On compare cela avec différents stades de  densité du BEC en cours de construction. Le tableau montre que l'accélération du flux de synchronisation se produit lorsque le BEC contient 𝜉¹º ℬodys sur 𝜉¹¹. Il est à noter que l'étape intermédiaire 𝜉⁹ ℬodys, correspond à un BEC isotrope et équilibré. Il a alors 𝜉³ couches de chacune  𝜉⁶ ℬodys mais rien n'empêche le flux de synchronisation de continuer jusqu'à saturation.

- Sceptique : S'il existe une densité maximale de l'état stochastique, cela veut dire qu'il existe des constantes pré-établies ?

- Non car il s'agit du halo d'influence autour du BEC ! En fait cette constante s'estompe avec le nombre pour devenir totalement aléatoire en "s'éloignant" du BEC.

- Sceptique : donc la densité connue due à l'empilement critique n'est valable que dans l'entourage du BEC. Mais cela veut dire qu'il existe quand même un espace empilé, au-delà ?

- Oui mais c'est un pseudo espace car il n'est ni connecté ni organisé. Rien ne peut y circuler. Son empilement est aléatoire car les pseudos volumes élémentaires sont  variables. Son extension est typiquement incommensurable car ses éléments sont essentiellement fluctuants.  Ce pseudo espace est aussi irréel que le pseudo temps qui ne s'écoule pas ! Il existe un potentiel confiné, fluctuant, non connecté et  non exprimé, du continuum masse-espace-temps. 

- Sceptique : pourquoi n'y aurait-il pas d'espace entre les ℬodys stochastiques ?

- La notion d'espace serait alors celle du zéro absolu ... non permis par la nature. Donc seul l'empilement incommensurable et sans intervalles, de ℬodys aléatoires, est possible.

Le "rien" élémentaire et variable, est forcé d'osciller aléatoirement où chaque oscillateur possède une symétrie aléatoire si parfaite, qu'elle ne laisse rien paraître. C'est parce que le désordre infini est interdit qu'il ouvre la voie à la synchronisation à la fois partielle et limitée dans le (pseudo) temps. On retrouve la dualité axée sur la "peau" du BEC, dans toutes les formes biologiques où la synchronisation interne se défend contre  la croissance de l'entropie externe. Ce n'est pas un hasard, sil l'on retrouve la "loi du premier" dans le processus de fécondation avant mitose.          
         
                                          
   

Commentaires

  1. Bonjour Mr Mareau,
    - c'est surement l'impossibilité physique d'une entropie infinie qui justifie la nécessité de l'existence d'une possibilité de synchronisation de BODYs.
    - mais comment se synchronisent deux BODYs? On imagine que c'est forcément par le point zéro. Alors comment 2 BODYs peuvent être émis simultanément au même point zéro, avec les mêmes paramètres, tout en conservant leurs individualités respectives?
    - par ailleurs, ce cycle de 2 BODYS ne durerait que le temps d'un cycle; la probabilité de se synchroniser avec un 3ième BODYS est donc extrêmement faible; alors la probabilité de synchronisation de 10^9 BODYS (au moins jusqu'à isotropie) s'approche de l'infiniment petit !
    - autrement dit, quel est le "support stable" de la synchronisation via lequel le nombre de synchronisés peut augmenter? (le nombre de brassage peut être infini si aucun "support stable" ne peut rendre possible une synchronisation).

    - autre sujet difficile: comment concevoir la réalité physique de l'univers stochastique ?
    en effet, l'aspect global n'a pas de sens car il n'y pas d'espace 3D qui pourrait permettre une vision globale, mais l'aspect individuel est également difficile car chaque BODY n'est que potentiel, ce qui renvoie au questionnement de synchroniser 2 choses qui ne sont que potentielles !!!

    - la bulle univers est une seule localité étendue, résultant de la synchronisation de Xi^11 localités étendues non connexes. Est-ce à dire que le l'univers stochastique est la somme d'une infinité de localités étendues? (une localité étendue étant un zéro étalé symétriquement par impossibilité physique d'avoir un zéro figé ponctuel).
    - Comment alors voir la localité de la matière noire, désynchronisée, à l'intérieur d'une même localité étendue?

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  2. Bonjour LC,

    Merci de poser des questions aussi pertinentes !

    Vous faites allusion à la notion de "point commun" comme l'est la planche (oscillateur) pour les horloges de Huygens qui se sont synchronisées durant la nuit. Dans notre cas, le "point commun" n'a pas d'existence préalable. Il se forme au fur et à mesure par l'association de Bodys.
    J'ai essayé de faire une vague estimation du nombre de brassages nécessaires pour atteindre le point critique i.e, quand la densité interne dépasse la densité externe. C'est supérieur à (xi^100)^1000 ! Après ce point critique, le BEC "en avance", arrive le premier à saturation !

    Il est très difficile d'imaginer à quel point la probabilité de synchronisation est faible ! Cependant elle ne peut être nulle ! Donc, dans un temps global qui ne s'écoule pas, un BEC est d'obligé d'éclore !

    L' alternative à l'existence d'oscillateurs potentiels est le zéro absolu ! Or il est impossible ! C'est parce qu'il est impossible qu'existe le paradoxe entre deux états "impossibles" : a) une inertie = 0 et b) une inertie > 0 à jamais non justifiable !

    Ce paradoxe n'a de solution que dans l'errance entre ces deux états impossibles. C'est la notion d'oscillateur que joue le rôle de l'errance. La seule façon d'éviter une existence réelle d'inertie, et son statut dipolaire. C'est le zéro relatif.

    Ensuite on peut considérer que la multiplication des Bodys produit forcément une extension de "l'espace" de ces derniers. Mais : a) cet "espace-Body " n'est que potentiel ; b) même en donnant un statut réel au statut "potentiel", on a toujours pas l'espace 3D + ct que l'on connait. Ce dernier n'est pas un simple empilage de briques élémentaires, mais est une construction dynamique capable de fédérer des éléments 1D réputés individualiste" en une communauté. Donc l'empilage potentiel stochastique occupe l'ensemble de ce potentiel infini sans avoir la qualité du statut d'un espace.

    Attention le terme de "localité" n'a pas de sens dans le statut stochastique. Son sens profond est lié à la dualité d'un BEC-fossile où il existe une localité très étendue (diamètre du BEC à l'échelle cosmologique) et une localité réduite (l'intervalle élémentaire). Cependant rien n'empêche l'état stochastique d'avoir un empilage d'extension infinie car chacun de ses éléments valent un zéro parfait (par symétrie) et donc n'ayant pas un caractère absolu.

    En résumé : l'état stochastique est : 1) potentiel (M,L,T = 0 relatif) ; 2) résulte d'un empilage de zéros relatifs. Il lui manque deux paramètres forts pour prendre le statut d'espace-temps. Ce dernier est à la fois synchronisé et perturbé. L'entropie stochastique (qui tend vers l'infini) porte en elle un potentiel de synchronisation......

    La matière noire n'est pas désynchronisée au sens stochastique mais juste "mal couplée" avec les Bodys. Plutôt que de belles briques de genre électron-positrons, la DM est sous forme de gravats de toutes tailles qui présentent une non harmonie avec les Bodys . Elle ne peut pas se constituer en proton → matière.

    Bien à vous.

    Pour bien comprendre, il faut voir que l'état du BEC-fossile synchronisé (juste avant la saturation) est strictement potentiel. La seconde condition pour devenir un espace réel, est la présence de la matière qui casse légèrement la symétrie (couplage-habillage) des Bodys. La symétrie parfaite est silencieuse ! (voir le billet 61 où je cite une des dualités de Zou Yan : "la parole et le silence". La parole est perturbatrice car elle brise le silence, donc la symétrie.

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